C’est donc l’américain Robert Francis Prevost, 69 ans, qui a été élu pape et qui a pris le titre de Léon XIV.
Le premier indice inquiétant est la réaction enthousiaste de l’ignoble James Martin, prêtre et militant homosexuel, et chouchou de feu François.
En même temps, de la part d’un consistoire à 90% bergoglien et 60% homosexualiste (et peut-être 4% catholique !), il ne fallait pas s’attendre à quelque chose de bon.
Grok en fait un résumer assez intéressant :
La pensée théologique du cardinal Robert Francis Prevost, telle qu’elle peut être déduite des sources catholiques disponibles, n’est pas exposée de manière exhaustive dans des traités ou des écrits théologiques publics, car il est avant tout un pasteur et un administrateur plutôt qu’un théologien prolifique. Cependant, certaines lignes directrices émergent de ses déclarations, de ses actions pastorales et des commentaires rapportés sur des sites catholiques. Voici une synthèse basée sur les informations disponibles :
Proximité avec la vision du pape François :
Le cardinal Prevost est souvent décrit comme aligné sur la vision pastorale et réformatrice du pape François. Il partage l’accent mis sur l’écoute, la synodalité et une Église missionnaire qui va vers les périphéries. Il a souligné l’importance d’une Église « synodale » qui sait écouter tous ses membres, comme il l’a exprimé lors de sa création comme cardinal en 2023 : « Être une Église synodale qui sait écouter tout le monde est le moyen non seulement de vivre la foi personnellement, mais aussi de grandir dans une véritable fraternité chrétienne ». Cette approche reflète une théologie centrée sur la communion ecclésiale et l’engagement avec les réalités contemporaines.Humilité et service :
Dans ses interventions, Prévost insiste sur l’humilité comme une vertu fondamentale pour les disciples du Christ. Lors de la cérémonie de création des cardinaux en septembre 2023, il a déclaré que la mission confiée par le pape est un « appel à l’humilité ». Sa théologie semble donc marquée par une spiritualité augustinienne (il est membre de l’Ordre de Saint Augustin), mettant l’accent sur le service désintéressé et la primauté de la grâce divine.Engagement social et missionnaire :
Son expérience missionnaire au Pérou (1985-1998) et son ministère comme évêque de Chiclayo (2015-2023) montrent une sensibilité aux questions de justice sociale, de pauvreté et d’inclusion. Des sources catholiques, comme Aleteia, notent qu’il partage les priorités de François sur l’environnement, l’aide aux pauvres et aux migrants, et une approche pastorale qui rencontre les gens là où ils sont. Cela suggère une théologie pratique, ancrée dans la doctrine sociale de l’Église.Position sur les questions doctrinales et morales :
Rôle des femmes dans l’Église : Prevost suit la ligne de François en écartant l’ordination des femmes diacres, considérant qu’elle risquerait de « cléricaliser » les femmes. Cependant, il plaide pour une plus grande place des femmes dans les responsabilités ecclésiales, comme en témoigne l’inclusion de trois femmes dans le processus de nomination des évêques au Dicastère pour les évêques.Questions LGBTQIA+ :
Il adopte une position nuancée. En 2012, il exprimait des réserves sur le « mode de vie homosexuel », le voyant comme contraire à l’Évangile dans un contexte de culture occidentale. Cependant, il soutient les initiatives pastorales inclusives, comme les bénédictions pour les couples de même sexe autorisées par le document Vatican de 2023.Avortement :
Bien qu’aucune déclaration directe ne soit citée, son alignement avec la doctrine catholique traditionnelle laisse supposer une opposition à l’avortement, conforme à l’enseignement de l’Église.Modération et pragmatisme :
Prevost est souvent décrit comme un prélat modéré, évitant les extrêmes idéologiques. Des sites comme Aleteia et Le Pèlerin soulignent son style discret, sa capacité d’écoute et sa maîtrise des dossiers, ce qui reflète une approche théologique équilibrée, cherchant à concilier fidélité doctrinale et ouverture pastorale. Sa gestion des affaires d’abus sexuels, bien que controversée, montre un effort pour appliquer les normes canon Vos estis lux mundi de François, bien que des critiques subsistent sur sa gestion de certains cas.Spiritualité augustinienne :
En tant qu’augustinien, sa théologie est probablement influencée par la pensée de saint Augustin, notamment sur la grâce, la communauté et la recherche de Dieu. Sa thèse de doctorat en droit canonique portait sur le rôle du prieur local dans l’Ordre de Saint Augustin, ce qui indique un intérêt pour la vie communautaire et la gouvernance ecclésiale. Cela se reflète dans son insistance sur la fraternité et la synodalité.
Fideliter n°277 lui avait également consacré un article, le présentant comme Papabile.
Le site américain LifeSiteNews avait eu le nez fin et lui avait également consacré un long article au napalme.
La crise de l’Eglise continue… Ce pontificat s’annonce peut-être davantage plus présentable sur la forme, mais son fond thologique s’annonce apocalyptique.
Xavier Celtillos
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