C’est une triste histoire d’une triste époque. Un père de famille canadien, Frederick Felix Turbide, originaire d’Edmonton (Alberta), s’est suicidé le 21 décembre 2016 d’une balle de fusil dans la poitrine après avoir été totalement essoré financièrement (300.000 $CA, soit 213.400 €) par un escroc israélite se faisant appeler Julian Wellington, via la plateforme de courtage 23Traders stationnée dans l’état hébreu, même si le sièges sociaux est officiellement situé dans la peu recommandable île d’Anguilla (recolonisée de force en 1969 suite au débarquement du 2e bataillon parachutiste de la 16e brigade d’assaut au motif que l’île était tombée entre les mains de la mafia) dans des bureaux appartenant à Hermes Ventures (Hermes, nom grec de Mercure, dieu des voleurs…). Cependant, ils ont un  centre d’appel en Israël à Petah Tikva, Market Giantsi, dirigé par Eran Schindler via Schindler CFO Financial Services et par Tal Dayag via I-TLD Management

« Je pense que quand il a réalisé qu’il avait été trahi par le courtier d’options binaires, il n’a pas pu supporter de perdre tout ce qu’il avait construit pour le futur de notre famille »,

a déclaré Tomas Ferreira, le fils de Turbide. Officiellement, cette plateforme de courtage a été fondée par Giora Tal, groupe de casinos en ligne de Gibraltar Mansion Group. Deux partenaires du Founders Group, Shalev Hulio et Omri Lavie, sont connus pour avoir développé des logiciels espions qui peuvent pirater des produits Apple, et auraient été utilisés par des gouvernements étrangers pour tenter de pénétrer les appareils de journalistes et de dissidents. Rappelons que les casinos en lignes sont également une arnaque, dont la publicité est assurée en France par le « chanteur » juif Patrick Benguigui « Bruel » (il s’agit de Winamax, par ailleurs ancien sponsor de l’AS Saint-Etienne et également site de paris de football en ligne, autre arnaque notoire, plus dans le trucage des matchs).

L’affaire est révélée par Times of Israël du 19 janvier 2017. Ce père de famille, ayant adopté les quatre enfants du premier mariage de son épouse, était un chef d’entreprise de 61 ans, a tout perdu : entreprise (elle vend        ait des produits promotionnels aux syndicats), maison, économie, alors qu’il croyait investir pour sa retraite. Un courtier véreux lui avait proposé de spéculer sur le Forex, le marché des devises, un placement qui est encore plus source d’arnaque que le marché des joueurs de football. Mais laissons le quotidien israélien le décrire :

« L’industrie majoritairement frauduleuse des options binaires s’est épanouie en Israël depuis neuf ans, arnaquant des centaines de milliers de victimes du monde entier pour un montant de plusieurs milliards de dollars. Et ce, sans quasiment aucune intervention des forces de l’ordre israéliennes. Ces entreprises trompent leurs victimes en leur proposant de pseudo-investissements lucratifs à court terme, les encourageant à « investir » de plus en plus d’argent. En employant différentes ruses, les compagnies s’assurent ensuite que, dans l’écrasante majorité des cas, leurs clients perdent quasiment tout leur argent. Les victimes perdent fréquemment des dizaines de milliers de dollars, voire plus. »

Le quotidien avait déjà consacré le 26 mars 2016 à cette arnaque garantie casher un article de 22 pages réalisé par Simona Weinglass, Les loups de Tel-Aviv, passé inaperçu dans la presse française, pourtant très au fait de ce qui s’écrit dans l’état hébreu…

L’arnaque se fit en plusieurs étapes. Turbide avait été exhorté à investir au fur et à mesure toutes ses économies, ainsi que le crédit de sa maison et de ses entreprises dans les options binaires, avec l’assurance d’en tirer un revenu important, notamment 250.000 CA$ le 12 décembre 2016. Quand Turbide a dit à Wellington qu’il avait convaincu sa femme de le laisser utiliser 20 000 dollars du crédit de leur maison, le courtier l’avait félicité. « Vous êtes le maître du charisme ! ». 8 jours plus tard, Turbide apprenait qu’il était ruiné. L’escroc lui déclara : « Nouvelle tragique, désastre au cœur de l’EURO, Berlin, Allemagne. Nous échangeons des euros et des dollars toute la journée. » Le 21 décembre, Wellington informa Turbide qu’il avait « perdu quasiment tout, voire tout, son argent, [mais que] je veux appliquer les bonus d’assurance, et récupérer les pertes. »  N’obtenant aucune réponse du « courtier » quant à une éventuelle récupération de ses pertes, le pauvre homme se suicide, une semaine après avoir été nommé dans « Ma liste 2016 des personnes formidables » de l’éditorialiste du Toronto Sun Marty Forbes, notamment pour son action en faveur de la réinsertion professionnelle des sans-abris et l’accueil des  animaux errants. Détail sordide : 23Traders avait réussi à prendre de l’argent sur la carte de crédit de Turbide même après sa mort, et même après que la famille a suspendu la carte.

La conclusion de l’article est glaçante :

« L’Autorité des titres israélienne a refusé de s’exprimer sur l’affaire et le suicide de Turbide. Le Founders Group n’a pas répondu à une demande de commentaire. Le Times of Israël a proposé à 23Traders de répondre à cet article, notamment au sujet du suicide de Fred Turbide, sur ses opérations, sur son courtier « Julian Wellington » et sur son centre d’appel Market Giant. Sa réponse, un e-mail signé par « George Hill », est intégralement reproduite ci-dessous : « 1. L’entreprise ne divulgue aucune information concernant ses clients à une autre entité, à l’exception du client lui-même ou d’un tuteur légal. 2. Vos affirmations sont absolument fausses. Cordialement, le service client de 23Traders »

Notons dans l’édition française le commentaire violant mais très pertinent d’un lecteur, Mordo Ilati : « Qu’ils crèvent ces chiens et ceux qui chez nous les protègent encore ! Ils me dégoutent et l’antisémitisme qu’ils génèrent engendrera une autre Shoah, la récompense pour leurs enfants maudits » (rappelons que les prières de malédictions sont fréquentes chez les Juifs, Yitzhak Rabin en est mort, le Psaume 109 en est une version atténuée). Propos dans la droite ligne d’un Rabbi Yossef Mizrachi, d’un Rabbi Leo Baeck ou d’un Roger Dommergue Polacco de Ménasce voyant dans les persécutions hitlériennes un châtiment pour les crimes communautaires.

Hristo XIEP

Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !

MPI vous informe gratuitement

Recevez la liste des nouveaux articles

Je veux recevoir la lettre d'information :

Nous n’envoyons pas de messages indésirables ! Lisez notre politique de confidentialité pour plus d’informations.

3 Commentaires
Les plus anciens
Les plus récents Les mieux notés
Inline Feedbacks
Voir tous les commentaires

Abonnez-vous à CARITAS !

Ça y est, le numéro 1 de la tout nouvelle revue Caritas est chez l’imprimeur et en prévente sur MCP.

Nous vous l’avions annoncé dans un précédent mailing : la naissance d’une toute nouvelle revue de qualité, Caritas, la revue du pays réel, et la parution prochaine de son premier numéro de 86 pages. Bonne nouvelle, : ce numéro 1 de Caritas qui consacre son dossier à la Lutte contre la haine anticatholique vient d’être envoyé à l’imprimerie et sera bientôt dans les librairies et les boites aux lettres des abonnés.

Militez,

En achetant le n°1 de CARITAS : Lutter contre la haine anticatholique

En s’abonnant à cette nouvelle revue : la revue CARITAS !