Pour avoir osé défendre le sacré, la tradition et les valeurs chrétiennes qui ont forgé la France, pour avoir osé dénoncer l’attitude déconstructiviste des écologistes radicaux et pour avoir osé réclamer une investigation sur le service public, Sonia Mabrouk est devenue, en quelques minutes, l’ennemi public numéro 1 de l’extrême gauche et de la bien-pensance des médias mainstream.

Notre consœur, Clémence de LONGRAYE, journaliste à Boulevard Voltaire, déclare qu’aucun d’eux ne supporte qu’une journaliste d’origine tunisienne aime la France et la défende. Pire encore, il est intolérable pour cette extrême gauche qu’une femme musulmane loue la beauté de la cathédrale Saint-Louis de Carthage en terre d’islam, s’inquiète de la disparation des chrétiens d’Orient et appelle à préserver la messe en latin. À contre-courant de leur logiciel, ces militants déconstructivistes ne parviennent pas à comprendre l’importance d’une « reconquête du sacré ».

Invitée de l’émission « Quelle époque ! » (France 2) pour présenter son dernier essai Reconquérir le sacré (L’Observatoire), la journaliste de CNews et Europe 1 a été bousculée par Léa Salamé et sa collègue Élise Lucet. Dans la foulée, sur les réseaux sociaux, elle est devenue la cible des critiques et insultes de l’extrême gauche.

D’un côté, il y a ceux qui lui reprochent d’avoir « trahi les siens ». Parce que née en Tunisie et de confession musulmane, Sonia Mabrouk devrait, non pas s’intégrer et aimer la France, mais entretenir une attitude victimaire.

À cette première critique qui frôle le racisme identitaire s’ajoute une autre attaque, portée cette fois-ci, en creux, contre son employeur. « Speakerine de Bolloré », « propagandiste », « journaliste d’extrême droite »… Ils sont nombreux à lui reprocher de travailler pour des chaînes et stations du groupe Vivendi, propriété de la famille Bolloré. Ainsi, alors que Sonia Mabrouk conseille à Élise Lucet, à la tête de « Cash Investigation », d’enquêter sur France Télévisions, Julien Pain, fact-checkeur pour France Info, ironise : « Quand une journaliste travaillant pour une chaîne du groupe Bolloré réclame plus d’investigation, c’est assez savoureux. » Et son confrère de Mediapart, Ilyes Ramdani, de compléter : « Deux façons de faire du journalisme : l’investigation et le bavardage. Comme si un saint-nectaire AOP causait fromage avec La Vache qui rit. » Derrière la comparaison fromagère, on déduit, sans trop de difficultés, que le « bavardage » et « La Vache qui rit » renvoient directement à Sonia Mabrouk…

Ce panégyrique demande tout de même à être relativisé, car Sonia MABROUK s’entoure cependant d’un ensemble de poncifs de la bien-pensance. Et peut-être pour se protéger aussi de son exposition par trop pour certain réactionnaire, elle n’hésite pas à donner des gages de son attachement à la pensée unique. Mais de voir une journaliste issue de l’immigration musulmane, libérale et il faut le reconnaitre talentueuse, sentir son coeur et son âme attirée par la messe traditionnelle et plus largement la chrétienté, voilà un signe sensible de cette grâce souterraine qui continue d’agir. Le diable peut contrôler la lumière des écrans, Dieu continue d’agir dans le secret du tréfond des coeurs.

Sonia Mabrouk ne peut plaire à tous les christianophobes professionnels dont le Service public regorge, surtout quand elle déclare : “Je suis musulmane mais j’adhère pleinement à la civilisation occidentale”.

Dans un entretien à Causeur.fr, elle ne se cache pas derrière une hypocrisie de bon aloi et répond sans détour et avec clarté à une question difficile : “Quand Michel Houellebecq, dans son dernier roman, parle de soumission, en fait de conversion à l’islam, que lui répondez-vous ?

“Dans mon livre, Amra, l’ex-djihadiste, dit à la journaliste : « Vos églises sont vides. On en arrivera à les récupérer pour les transformer en mosquées, ces mosquées pas assez nombreuses pour nos pratiquants. ». Elle ajoute : « Nous ferons plein d’enfants qui porteront notre religion avec fierté, comme un étendard. » En résumé, elle dit que la civilisation occidentale est foutue.”

Non, la civilisation chrétienne n’est pas “foutue”, si nous refusons qu’elle le soit et si nous acceptons de nous battre pour qu’elle refleurisse et reprenne sa place, la première !

Sources : Boulevard Voltaire / VA TV / Causeur.fr

Paul DEROGIS

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