Plus de 130 membres du Congrès ont exhorté le président Trump dans une lettre « à maintenir la politique actuelle qui interdit la recherche sur les tissus fœtaux et à réorienter les fonds vers des alternatives éthiques et efficaces pour lutter contre le Covid-19 ». Ces représentants du mouvement « Pro-Life » ont remercié Donald Trump dans une lettre datée du 14 avril dernier pour ses « actions décisives concernant la protection de la vie humaine et la dignité sur tous les fronts », le félicitant d’avoir apporté « un grand espoir à la nation ».

En effet, à la suite de l’épidémie de coronavirus, des scientifiques américains ont fait valoir que le décret de Trump qui coupe le financement public de la recherche sur les tissus fœtaux entrave les efforts pour trouver un remède à la maladie.

Bon nombre des principales études sur le vaccin Covid-19 utilisent des cellules de fœtus avortés. 15 procureurs d’Etat ont écrit au président des Etats-Unis le 26 mars dernier, arguant que l’utilisation de tissus fœtaux d’avortement pourrait aider « à accélérer le développement du vaccin pour lutter contre le Covid-19 », ainsi que l’étude sur l’impact de la maladie sur les femmes enceintes et les enfants : « Nous demandons la fin de l’interdiction de l’utilisation des tissus fœtaux pour permettre à nos meilleurs scientifiques de résoudre cette crise mondiale » a conclu le procureur général.

A cela, les plus de 130 membres pro-vie du Congrès ont répondu en soulignant que les partisans de la recherche sur les tissus des fœtus avortés « répètent de fausses déclarations et des récits qui depuis de nombreuses années ne sont qu’une propagande visant à accréditer l’utilité des tissus fœtaux de l’avortement dans la recherche. La vérité est que le tissus fœtal a été utilisé comme ingrédient pour créer de nombreux vaccins ». Cependant « une majorité de vaccins utilisent aujourd’hui des lignes cellulaires et techniques de reproduction plus efficientes et modernes ». L’utilisation des tissus de fœtus avortés continuent les membres du Congrès est « une vieille technologie dépassée par une pléthore de techniques modernes et éthiques comme cela a été soigneusement décrit et cité dans de nombreux témoignages du Congrès ».

Les signataires accusent les partisans de la recherche sur les tissus des bébés avortés, interrompue en 2019 par Trump, de tirer profit de la situation actuelle pour relancer ce genre de recherche. Ils sont convaincus qu’un traitement contre le coronavirus sera trouvé « mais user des tissus d’enfants avortés pour cela est immoral et mauvais. » Ils sont heureux que le président Trump ait pris une position aussi forte en faveur de la vie.

« Tandis que des millions d’Américains travaillent ensemble, écrivent les membres pro-vie du Congrès, pour combattre l’épidémie de coronavirus, l’industrie de l’avortement guidée par la soif de profits et ses alliés exploitent les craintes qui entourent la pandémie pour promouvoir un programme d’avortement extrême. »

Francesca de Villasmundo

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