Au moment où notre allié chrétien historique russe livre une bataille décisive pour défaire le potentiel militaire de l’Ukraine et sécuriser ses frontières face à la poussée expansionniste des pays membres de l’OTAN, quelle est la capacité réelle de nos forces à être engagées sous bannière otanienne dans cette « guerre » ? Emmanuel Macron, le chef de la « province France » depuis son élection de 2017, attise les braises de l’incendie qu’il a contribué à entretenir en soutenant la révolution sanglante du Maïdan initiée en 2014 sous la Présidence de François Hollande. Enfin, sommes-nous en capacité de mener une offensive de cette envergure, sommes-nous du bon côté du conflit ?

Nos forces armées sont au service de puissances étrangères depuis 2007 avec l’élection de Nicolas Sarkozy, qui les a, contre la position gaulliste, ramenées dans le commandement militaire intégré de l’OTAN. Cette organisation issue de l’idée « plus jamais ça » post 1945, avait vocation à faire face aux menaces du bloc de l’Est (guerre froide). Elle aurait dû naturellement disparaître après la chute du mur de Berlin après 1989. Or, cette organisation maçonnique, plutôt que de disparaître a préféré muter, pour laisser les nations en première ligne des responsabilités dans des conflits asymétriques locaux se contentant d’apporter son soutien logistique. L’idée est claire, l’usage de la formule « ce n’est pas nous qui sommes à l’initiative », mais on vous assure le soutien, est une façon de faire hypocrite, bien connue et dénoncée par l’Evangile de Saint Matthieu au chapitre 23. Le chef d’état- major des Armées (CEMA) Thierry BURKHARD, dans son entretien du 25 février 2022 sur RFI France 24, adopte exactement la même politique dictée par les Etats-Unis via l’Otan en matière de conflits asymétriques en Afrique. Il déclare que les Etats du Sahel (Mali, Niger, Burkina Faso…), doivent « co-construire » et « co-réfléchir » leur politique de défense avec désormais la France en soutien de leurs actions (sic). On voit donc bien le même transfert de responsabilité… De là à en déduire que la France ne peut plus assumer le rôle de nation-cadre dans un conflit de moyenne ou forte intensité ? De nombreux analystes affirment qu’en moins d’une semaine les forces armées seraient sans ressource sur le terrain…

La France depuis la politique de professionnalisation des armées a perdu énormément d’autonomie. Le « général » De Gaulle, avec son livre « vers l’armée de métier » lançait l’idée. Jacques Chirac supprimait la conscription et, à moyen terme, le sentiment national et patriotique des jeunes gens de même classe d’âge. Les plans de restructurations des Armées se sont enchaînés avec le slogan : « toujours faire plus avec moins de moyens ». La vision verticale du chef ayant des moyens et une mission, est devenue une vision matricielle où les moyens humains et techniques sont partagés, ou les contrats d’entretien sont sous-traités au secteur civil, et soumis à la « sainte » loi du marché et de la concurrence.  Cela a été mis en œuvre par la révision générale de politique publique (RGPP), plan qui demandait à l’appareil d’Etat de tout rationaliser, tout regrouper, tout synthétiser, trouver des synergies, découper le budget en programmes incompréhensibles où les armées ne pilotent plus grand-chose.

C’est ainsi que l’on a vu dans l’armée de l’Air les visites périodique de niveau 2 des avions de combat, retirées des compétences des escadrons de soutien technique spécialisés (ESTS), pour les confier, à grands frais du contribuable, au secteur civil. Le personnel sous-officier qualifié aéronautique militaire, a massivement quitté l’institution à grands renforts d’embauches du secteur aéronautique civil, très heureux de recruter, à moindres frais, des mécaniciens et ingénieurs parfaitement bien formés et efficaces. Certains diront que les premiers niveaux d’interventions, dits opérationnels, furent renforcés… Quand un avion type Mirage était en cours de mission de campagne de tir à Cazaux ou Solenzara en panne moteur, et que le seul moyen pour avoir un réacteur avec du potentiel était de prélever ce dernier sur un avion bon état présent, cet acte de maintenance était insensé. Les avions dits magasins ou de prélèvement, étaient très nombreux sur les bases aériennes support, à tel point que certains n’avaient plus que le fuselage…  Les fiches de couleur « rouge » suite aux prélèvements d’organes pendaient de partout comme un sapin de Noël !

De même, l’armée de Terre est en train de revenir sur son concept de PEGP[1], acronyme barbare qui séparait les matériels en quatre catégories pour faire des économies, pour être en flux tendu sur l’entretien comme un constructeur automobile, afin de fournir aux unités quelques exemplaires pour s’entraîner. Avec ce système, les unités n’ont pas la totalité de leur matériel de dotation, donc le connaissent moins bien. Et travailler sur un matériel qui n’est pas le sien fait que l’on en prend automatiquement moins soin, c’est humain.  Sauf, que les armées sont tout sauf une entreprise civile…Il faut qu’elles soient prêtes avec le matériel entretenu dans les unités, les pièces détachées déjà approvisionnées et réellement dans les stocks et non virtuellement. Il suffit actuellement de regarder la mondialisation des constructeurs européens et japonais fonctionnant en flux tendu (le « Just in time » des mondialistes de la supply chain – chaîne logistique de soutien – sans grains de sable !) qui sont obligés d’arrêter leur production en urgence par manque de pièces fabriquées notamment soit en Ukraine soit en Russie, le retour de bâton.

Il est clair, comme l’a annoncé le CEMA, que ponctuellement, on sait encore envoyer un régiment de chasseurs alpins de 250 hommes en Estonie, 500 autres en Roumanie etc… Les petits coups de scalpels par de nombreuses nations (Suède -Missiles Javelin-, Turquie -drones ANKA S-, Pologne, Belgique, Allemagne -missiles Stinger) …peuvent entamer l’écorce de l’ « Orange » russe et tenter de la faire mourir… Mais un manque de cohésion d’ensemble face à l’unité de l’ours russe sera sans grand effet, si ce n’est provoquer un enlisement, alimenté par la base arrière des coalisés de l’OTAN. L’augmentation à la hâte des budgets de la défense français et allemand ne saura combler la perte de compétences et de savoir-faire humain, conséquences des restructurations et donc des réductions de formats de nos armées occidentales. Donc, les petits coalisés comme la France et l’Allemagne seraient prêts à déployer de nouvelles capacités militaires dans 7 à 10 ans au mieux.

Aussi, qu’avons-nous à faire dans un tel conflit ou la défense du bien commun est clairement du côté russe ? (non respect des accords de Minsk par les ukrainiens avec la garantie franco-allemande).

Vladimir Poutine dispose d’une avancée technologique sur les nations engluées dans L’OTAN. Grâce à sa capacité de brouillage des systèmes d’armes et ses moyens de défense sol-air redoutables, il a stoppé toute menace aérienne en Syrie et mis un terme au génocide des chrétiens de ce peuple. En Ukraine il nettoie les écuries d’Augias (destruction des laboratoires P4 servant à inonder de virus de culture les peuples, dénazification de l’Ukraine dans le secteur retranché du Donbass (Bataillon Azov, Dimitro Iaroch, unités Bendera…). Les armées françaises qui sont depuis longtemps russophobes par le lavage de cerveau médiatique, également par la formation partiale et lacunaire des officiers et enfin par respect de la doxa anglo-saxonne et Otanienne, ont tout à perdre dans ce conflit fratricide entre nations chrétiennes (du moins ce qui l’en reste pour la France). Un conflit n’a de sens que s’il sert le bien commun et donc les valeurs chrétiennes, ce que fait sans aucun doute Vladimir Poutine. Par le passé, porter la guerre en Serbie pour aider Israël à créer et à administrer, par un « French Doctor », un état félon Kosovar, fut un acte de collaboration criminel. En échange, de belles carrières se sont dessinées suite à ces traîtrises idéologiques, ouvrant des postes de haut rang à des officiers serviles comme conseiller de la présidence ou dans les ambassades à Washington.

Oui, la France peut encore, ponctuellement nuire militairement ça-et-là avec un soutien en base arrière difficile, ruineux et épuisant. Le militaire français est inventif, combatif et ingénieux, mais, sans une solide connaissance politique et historique, et surtout coupé de ses racines chrétiennes, c’est un assassin en puissance, comme aimait en substance à le répéter le Capitaine Thomas Sankara président du Burkina Faso. Il fut d’ailleurs assassiné… Humainement c’est un véritable gâchis, ces personnes fières de porter l’uniforme de leur nation pour servir le bien, sont dramatiquement trompées et manipulées.

Non, la France et nos armées réduites à des participations croupions, sous coalition otanienne ne devrait pas participer à ces guerres honteuses, insensées et purement idéologiques, au profit de l’axe Washington – Paris -Tel Aviv.

Jacques Attali, le prophète du prince de ce monde, a déclaré sur Europe 1 « l’apocalypse nucléaire est le résidu des menaces moyenâgeuses du XX ème siècle. » ou encore : « La Russie est une nation européenne, pour l’instant, elle est gouvernée de façon moyenâgeuse, mais elle a vocation à être une nation européenne ». Il déclare ne pas vouloir intervenir (l’Ukraine n’étant pas encore membre officiel de l’OTAN) et laisser faire…mais : « Je pourrais changer d’avis (sic) »

Appuyer sur le bouton de la guerre nucléaire totale est-ce possible ?

Jacques a dit sur Europe 1 : « Les derniers pouvoirs qu’il reste au président de la République sont des pouvoirs d’affrontement du tragique ». Donc Jacques Attali confirme que lui et l’Etat profond dirigent TOUT et ne pourront pas être reconnus coupables d’avoir rendu cette situation inévitable conduisant à appuyer sur le bouton du poste de commandement JUPITER enclenchant la force nucléaire de dissuasion.

Tous les fous manipulés par l’Etat profond sont en place. De Biden aux USA, à Trudeau au Canada en passant par Macron en France et Zelensky en Ukraine, tous les trous du mécanisme d’armement de la bombe sont alignés… On est proche de la vitrification finale… Satan aura ainsi sa plus belle offrande en quantité d’âmes, permettant de masquer d’un seul coup, le génocide « vaccinal » mondial, opéré de mains de maître par un autre grand organisme supranational qu’est l’OMS.

Notre Seigneur Jésus Christ a répondu à Pilate : « Je suis venu rendre témoignage à la Vérité » ; Que servons nous ? Deux camps se déchirent, celui de la Vérité et celui du mensonge.

Que déclare à la presse Vladimir Poutine ? : « Je combats l’Empire du mensonge ! »

Anatole Castagne, assisté de XC.

Sources : Xavier Moreau – Stratpol bulletins 69 et 70 du 6 mars 2022, Christelle Dehant (Donbass insider), Anne Laure Bonnel, Col Regis Chamagne, Jacques Attali sur Europe 1, à 37 jours du premier tour des élections présidentielle. Gal Vincent Desportes « C à Vous – FR5 » du 28 février 2022.

[1] PEGP : politique d’emploi de la gestion des parcs. C’est issu de la RGPP (révision générale des politiques publiques), usine à gaz pour faire des économies dans l’appareil de l’Etat français à partir de 2007.

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