Si l’Aquarius avec à son bord 141 « migrants » fait à nouveau cap vers la bien-pensante Espagne qui lui avait ouvert ses ports il y a deux mois, l’Espagne elle a changé de cap dans sa politique d’accueil des migrants. Après l’euphorie, voici venir le temps de la grosse déprime…

Depuis vendredi dernier le bateau Aquarius vogue donc sans but portuaire, le pays des Ibères ne l’invitant pas comme par le passé récent à accoster dans une de ses villes méditerranéennes. Open Arms, l’ONG espagnole propriétaire du navire, a lancé un appel dramatique aux autorités bruxelloises afin qu’elles interviennent pour qu’un port lui soit ouvert mais cette fois-ci Madrid a fait la sourde oreille. Un signe tangible que le premier ministre espagnol, le socialiste Sanchez, rattrapé par la réalité de l’invasion migratoire et du ras-le-bol de ses concitoyens, est décidé a changé sa politique de l’accueil radical, en s‘alignant sur la fermeté de l’Italie, qui fut accusée pourtant il y a un mois par ce même Sanchez, à l’unisson avec Macron, « de manque de solidarité et d’insensibilité » pour avoir refusé les 600 clandestins de l’Aquarius.

Ainsi, si la commune de Barcelone, toujours inspirée pour s’opposer au gouvernement madrilène, s’est offerte à accueillir les nouveaux migrants de l’Aquarius, Madrid s’y oppose en arguant que « l’Espagne n’est pas le port le plus sûr selon la loi ». Un dur bras de fer s’amorce entre la ville catalane aux velléités d’indépendance et l’exécutif espagnol. « Même dans ce cas nous nous offrons pour recevoir les migrants » a répliqué le vice-maire de Barcelone délégué aux droits sociaux, Laia Ortiz. Elle a en outre insisté pour que des permis temporaires pour le travail soient concédés aux clandestins.

En attendant, Malte et l’Italie ont refusé au bateau d’accoster chez eux. SOS Méditerranée et Médecins sans Frontières ont faits avoir par twitter :

« Les autorités maritimes de Malte et de l’Italie ont informé le bateau Aquarius qu’elles ne concéderont pas un lieu sûr de débarquement aux 140 personnes à bord. Nous avons rejoint une position de stanby exactement entre Malte et l’Italie. Nous restons en attente d’ultérieures indications. »

La fermeté de l’Italie et de son ministre de l’Intérieur Matteo Salvini fait de émules pour le plus grand dam du business lucratif du trafic d’êtres humains et de l’humanitarisme mondialiste.

Francesca de Villasmundo

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