Etats-Unis – Le sénateur républicain John McCain, ancien candidat à la présidence, est décédé ce 25 août 2018 des suites d’un cancer. Bien entendu, nous n’allons pas ici participer au concert de louanges qui accompagne l’annonce de son décès, assorti d’une biographie épurée.

Il faut retenir que John Mc Cain était l’un des pires mondialistes, favorisant les plans les plus machiavéliques, et notamment les guerres en Irak, en Libye et en Syrie.

John McCain fut président de l’International Republican Institute (IRI) depuis janvier 1993, une prétendue « ONG » créée pour faciliter certaines activités de la CIA, en relation avec les services secrets britanniques, canadiens et australiens. Le budget de l’International Republican Institute est d’ailleurs voté par le Congrès et relève d’une ligne budgétaire dépendant du secrétariat d’État.

En fait, John McCain a participé à toutes les révolutions colorées des vingt dernières années.

Dès 2007, le journaliste Seymour Hersh, prix Pulitzer, avait décrit dans le New York Times comment le Pentagone et la CIA, avec l’aide de leurs alliés du Golfe, avaient conçu un plan machiavélique de financement d’organisations djihadistes qui devraient provoquer un bain de sang qui justifierait une nouvelle intervention militaire américaine aboutissant à un redécoupage des frontières du Proche-Orient.

Voici une photo qui date de 2013 au moment de la tentative de renversement de Bachar el-Assad en Syrie. On y voit le sénateur McCain  rencontrer des responsables de factions soutenues par les Etats-Unis. Parmi les personnages qui entourent McCain, on retrouve al Baghdadi, devenu ensuite calife auto-proclamé de l’EIIL.

Cette photo de McCain a été prise en mai 2013, près d’Idleb en Syrie, où il est arrivé via la Turquie, pour y rencontrer des leaders de l’« opposition armée ». La rencontre avait été préparée par la Syrian Emergency Task Force qui est en vérité une organisation sioniste dirigée par un employé palestinien de l’AIPAC.

Sur les photographies, on voit Mohammad Nour, porte-parole de la Brigade Tempête du Nord (du Front Al-Nosra, c’est-à-dire d’Al-Qaïda en Syrie).

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On y voit également le brigadier-général Salem Idriss, chef de l’Armée syrienne libre et Ibrahim al-Badri, alias Abu Du’a, qui figurait sur la liste des cinq terroristes les plus recherchés par les États-Unis,  avec lequel le sénateur est en train de discuter. De retour de ce voyage surprise, John McCain, affirma que tous les responsables de l’Armée syrienne libre sont des « modérés auxquels on peut faire confiance » (sic).

John McCain est aussi, comme par hasard, un ami de George Soros.

George Soros finançait d’ailleurs le McCain Institute for International Leadership.

Et on retrouve également dans l’orbite de John McCain le fameux BHL.

Et, bien entendu, John McCain est pleuré par toutes les personnalités politiques israéliennes. Le président israélien Reuven Rivlin se souvient d’un « grand leader, défenseur de son peuple, un homme de valeurs fortes et un véritable soutien d’Israël ».

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a publié un communiqué dans la matinée de dimanche :

« Je suis profondément attristé par le décès de John McCain, grand patriote américain et formidable soutien d’Israël. Je chérirai toujours l’amitié constante qu’il a montrée à la population israélienne et à moi personnellement. Son soutien à Israël n’a jamais failli. Il découlait de sa foi dans la démocratie, dans la liberté. L’Etat d’Israël salue Jonh McCain ».

Tzipi Livni (Union sioniste) a déclaré que McCain était « un héros de guerre qui aura continué à se battre dans la vie publique pour ses convictions d’une voix claire et constante et ce, jusqu’à ses derniers jours ». « Il adorait Israël, il avait foi en la justice et il a toujours appuyé sa sécurité. Israël doit le remercier grandement. J’ai eu le privilège de travailler à ses côtés et je me souviendrai toujours du grand homme qu’il était ».

Ayelet Shaked, ministre de la Justice, a déclaré que McCain était « l’un des plus grands amis d’Israël ». « Il adorait son pays de toute sa force et il reconnaissait les défis que devait affronter Israël. En plus de 36 années passées au service du public à la chambre des Représentants et au sénat, les gouvernements israéliens ont toujours su qu’ils avaient en lui un ami ».

Le leader de Yesh Atid, Yair Lapid, a également qualifié McCain de « véritable ami d’Israël ».

« Avocat passionné du leadership mondial américain, le sénateur McCain déplorait à juste titre ceux qui favorisaient l’idée d’un retrait américain des affaires du monde », a également commenté David Harris, directeur-général de l’AJC (American Jewish Committee), dans un communiqué.

L’AIPAC (American Israel Public Affairs Committee) a écrit : « A travers toute sa carrière au Congrès, le sénateur McCain s’est tenu aux côtés d’Israël et pendant toute sa vie, il s’est dressé en faveur des alliés de l’Amérique et de nos valeurs démocratiques partagées ».

Dans son communiqué écrit en hommage à McCain, le Jewish Democratic Council of America a noté que l’homme « s’était élevé au-delà de la politique et qu’il incarnait ses valeurs ».

« Je dois vous regarder dans les yeux et vous dire que les Etats-Unis d’Amérique ne pourront jamais permettre une deuxième Shoah », avait déclaré McCain déclaré pendant sa campagne à la Deuxième chaîne israélienne.

 

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