La Congrégation vaticane pour l’Éducation catholique vient de publier, le lundi 10 juin, un document intitulé Il les créa homme et femme. Pour un chemin de dialogue sur la question du genre dans l’éducation.
Si, dans ce texte, est précisée de manière ferme la complémentarité homme-femme et condamnée l’idéologie gender comme erronée, injuste et source de souffrances, les rédacteurs du Vatican proposent pareillement, ingénument, stupidement, ou subversivement, Dieu le sait, d’instaurer un « dialogue » avec « les études de genre », qui est l’expression même avec laquelle cette idéologie contre-nature se présente pour entrer dans les écoles. L’usage même par les instances vaticanes de ce mot de « genre » tout droit sorti de la novlangue sexuellement correcte dominante, révèle leur soumission déjà bien avancée au bouleversement de la pensée, des mœurs et de la société post-moderne, mené par des lobbies arc-en-ciel et transhumanistes puissants.
Le document remet en avant le concept, souvent oublié dans la théologie et la pastorale post-conciles, de « l’ordre de la nature », et réaffirme « qu’il est nécessaire de confirmer la racine métaphysique de la différence sexuelle ».
La Congrégation reconnaît par ailleurs que l’idéologie gender est destructrice de « l’écologie de l’homme » en tant que négatrice de l’unité âme et corps et de l’ouverture à Dieu : à la vision de la personne créée par Dieu est substituée une vision abstraite de la personne qui choisit qui elle veut être, sans aucune référence autre que son ressenti et son désir.
Mais à côté de ses rappels de bon sens, que des non-catholiques peuvent tenir, et donc tout compte fait inévitables pour une congrégation vaticane engagée dans l’éducation, l’ouverture à travers le dialogue est amorcée envers cette même idéologie condamnée : les rédacteurs affirment que le dialogue dont ils parlent ne regardent pas l’idéologie gender mais les études de genre entendues « comme les recherches sur le gender qui essayent d‘approfondir adéquatement la manière dont on vit dans les diverses cultures la diversité entre homme et femme ». L’hypothèse de cette distinction est plus qu’ingénue, parfaitement hypocrite. L’idéologie gender soutient en effet, et ouvertement, que dans la culture actuelle la diversité entre homme et femme se vit justement selon l’idéologie gender. Quand cette dernière prétend entrer dans les écoles, elle le fait en se présentant comme étude de genre, travestissement rendu facile par l’usage comme paravent d’un même vocabulaire : genre ! De plus ces études sur le genre incluent des études sur les expériences d’homosexuels, de lesbiennes, de bisexuels, de transgenres et de tous ceux qui se considèrent « queer » ou gender-fluide », etc.
Ensuite, si la Congrégation déclare que le dialogue est possible seulement dans le cas des études de genre et non avec l’idéologie de genre (n°6), tout le long du document elle propose cependant des éléments de dialogue avec l’idéologie gender elle-même, ce qui revient à reconnaître comme crédible l’évangile gender. Au reste, l’idée même de dialogue exclut par elle-même l’annonce de la Vérité catholique. Ce concept de dialogue profondément ancré dans la mentalité conciliaire, source de bien des relativismes doctrinaux et moraux de l’Église post-Concile, professe que c’est par le dialogue que se construit la vérité ou, en reprenant la définition d’un syndicaliste notoire, que « dialoguer c’est reconnaître que personne ne déteint la vérité ; dialoguer, c’est permettre de faire jaillir la lumière à partir de la confrontation des idées, c’est vouloir progresser dans son approche d’un sujet » ! On ne peut mieux dire : c’est bien ce que fait en tout domaine la nouvelle Église conciliaire issue de Vatican II, et donc aussi dans le domaine de la sexualité et du « genre »…
D’ailleurs, le jésuite gay-friendly James Martin, s’il a critiqué le titre du document Il les créa homme et femme traduisant selon lui une vision « binaire sexuelle » dépassée et archaïque, n’en a pas moins salué les avancées du Vatican vers le monde lgbt :
« Ce nouveau document, écrit -il dans le magazine des Jésuites America, invite, fort justement, à ‘l’écoute’ et au ‘dialogue’. (…) C’est une invitation explicite au dialogue qui devrait être accueillie par tous. Il parle de « chemin », ce qui indique que l’Église n’a pas encore rejoint la destination. Il se concentre sur la question de la théorie gender dans le domaine de l’éducation (ce qui laisse d’une certaine manière la porte ouverte en d’autres domaines)…
Un autre aspect positif de ce document est le puissant appel à ‘respecter chaque personne dans sa condition particulière et différente’ et son opposition à toutes les formes ‘d’intimidation, de violences, d’insultes et de discriminations ». Et c’est la capacité à accueillir avec respect ‘toutes les expressions légitimes de la personne » qui est louée.
La conclusion du document affirme le chemin du dialogue, qui inclut ‘l’écoute, le raisonnement et la proposition’, en laissant la porte ouverte à des développements ultérieurs et en évitant le dure langage d’autres prises de position vaticanes sur la sexualité et en particulier l’homosexualité. »
Il est fort à craindre que ce document, malgré ses rappels de la loi naturelle et des lois de la Création divine, n’est ouvert la porte des écoles catholiques à une introduction officielle et permise de l’idéologie gender et de sa révolution anthropologique. Avec toutes les néfastes dérives sociologiques, sociétales, morales et doctrinales qui en découlent.
La Rome néo-moderniste et néo-protestante relativiste bergoglienne se teinte toujours davantage des couleurs arc-en-ciel!
Francesca de Villasmundo
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Qui sème le vent récolte la tempête !!!! n’est-ce pas Monseigneur?
Bonne et Sainte année à vous Madame Francesca de Villasmundo ! et merci pour tous vos articles.. même si ceux-ci reflète souvent des monstruosités comme celle-ci.
oups ! pardon … ceux-ci reflètent !
quelle folie!!!!
avec un pape en exercice qui proclame:
« je crois en Dieu ; pas le Dieu catholique; il n’y a pas de Dieu catholique »
aussi longtemps que les catholiques supporteront des pourris comme lui,
on ne peut que sombrer , loin de la vérité révélée , loin de l’ ordre naturel et surnaturel chrétien, dans des zones contrôlées par les Loges.
Après 1789 et 1905, voici la troisième profanation-spoliation de nos lieux de culte.
Vraie profanation des églises au nom d’une fausse charité.
Fausse pauvreté d’un clergé dévoyé, corrompu, débauché, pédophile.
On sait que le clergé moderniste vit dans la pire dépravation (ex le cardinal Mc Carrick) et qu’ils ont tout l’argent nécessaire pour se livrer aux orgies.
Quant à Barbarin on sait que c’est un individu abominable et hérétique. Entre autres abominatins commises il a conféré la confirmation en compagnie d’une femme pasteur.
Barbarin n’hésite plus à profaner les sacrements.
Le cardinal Barbarin est aussi celui qui ferme les portes du paradis aux musulmans en récitant la chahâda à leur chevet mourant …
http://laportelatine.org/mediatheque/videotheque/laportelatine/barbarin_shahada.php
Vous avez entièrement raison.
L’hérésie et l’apostasie du cardinal Barbarin n’ont pas de limites.
« C’est par le nom de Jésus-Christ de Nazareth, que vous avez crucifié, que Dieu a ressuscité des morts, c’est par lui que cet homme est présent devant vous en pleine santé. C’est lui, la pierre rejetée par vous les constructeurs, qui est devenue tête d’angle. Et le salut n’est en aucun autre, car il n’est sous le ciel aucun autre nom donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés. » a dit St Pierre
Le cardinal Barbarin renie la divinité de Notre Seigneur.
Au célèbre Collège Saint-Michel de Bruxelles, les jésuites ont trouvé une astuce pour entreposer les chaises empilables qui servent lors des activités profanes dans leur église Saint-Jean Berchmans.
La douzaine de beaux confessionnaux que compte cette église sont devenus des lieux d’entreposage pour les chaises en question. Ce nouvel usage des confessionnaux semble relever d’une décision pragmatique du préfet-responsable de l’église: le « père » jésuite Thommy Scholtès très connu comme porte-parole des évêques de Belgique et commentateur de nouvelles religieuses à la télévision.
Il est vrai que les confessionnaux ne sont plus utilisés depuis des années: la mode actuelle chez les conciliaires veut que la confession se déroule dans un local ordinaire ou dans un bureau, comme chez le médecin ou le psy, et non plus dans l’obscurité remplie de mystère d’un confessionnal traditionnel.