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Les banquiers canadiens veulent avoir accès aux déclarations de revenus des épargnants

Cela saute de plus en plus aux yeux. Pour renforcer le contrôle des populations selon le modèle du crédit social à la chinoise, les banques et les gouvernements travaillent main dans la main. Le projet de « portefeuille numérique » y contribuera. Focus sur une demande inquiétante des banques du Canada.

Outre l’Association des banquiers canadiens, celle des Professionnels hypothécaires du Canada a également demandé à être autorisé à consulter les dossiers fiscaux confidentiels, affirmant qu’un « outil numérique de vérification du revenu est une solution urgente de prévention de la fraude ».

L’Association des banquiers canadiens a demandé au comité sénatorial des banques du Canada d’autoriser les grandes banques à consulter les déclarations de revenus fédérales confidentielles des particuliers via un accès électronique, car elle prétend être un moyen de vérifier le revenu d’une personne pour lutter contre la fraude.

Faux prétexte et vrai contrôle des populations

Selon le Blacklock’s Reporter, l’économiste en chef de l’Association, Alex Cippara, affirme que la mesure réduirait les coûts tout en permettant « aux banques de réduire la fraude hypothécaire qui fait augmenter les coûts pour les emprunteurs ».

Mais cela ressemble bien à un faux prétexte. Si la fraude hypothécaire existe, selon un rapport de 2004 de la Société canadienne d’hypothèques et de logement, elle reste assez rare. « La fraude en matière de transfert de terres ne semble pas avoir atteint des proportions de crise au Canada », indique le rapport.

De plus en plus de surveillance de vos dépenses

Si les gouvernements autorisent les banques à accéder aux dossiers fiscaux personnels, ce serait un pas préoccupant supplémentaire dans le contrôle des populations. Surtout dans le contexte liberticide du Canada. Souvenons-nous qu’en 2022, la ministre des Finances Chrystia Freeland a pris la mesure sans précédent d’exiger que  les banques gèlent les comptes  de toute personne impliquée dans la manifestation du Freedom Convoi à Ottawa, sans ordonnance du tribunal.

Il convient de noter que des faits similaires bloquant des comptes en banque ont eu lieu ces dernières semaines au Canada, à propos du conflit Israël-Palestine.

Si les banques étaient autorisées à accéder aux déclarations de revenus des particuliers, cela pourrait ne pas se limiter à la simple vérification de leurs revenus, mais pourrait s’étendre jusqu’à contrôler chaque transaction.

En adéquation avec le projet du Forum économique mondial

Freeland est  membre  du conseil d’administration du Forum économique mondial (WEF), l’organisme à l’origine de la désormais tristement célèbre « Grande Réinitialisation », un programme qui, selon les critiques, vise à installer un système mondial similaire à celui du crédit social chinois . Et tout semble bien y conduire.

L’un des objectifs du WEF est de pousser les gouvernements à introduire une monnaie numérique et un système d’identification numérique permettant de contrôler toutes vos dépenses.

Pierre-Alain Depauw

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2 Commentaires
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Chingly
Chingly
il y a 1 année

Décidément, les c… ça ose tout…

Verso
Verso
il y a 1 année

D´actualité, donc…
Eclairage. Les vraies origines du secret bancaire, démontage d’un mythe

Dans les années trente, le secret bancaire aurait été renforcé pour protéger les victimes du national-socialisme. Trop beau pour être vrai: l’historien bernois Peter Hug démonte le mythe et montre qu’il a été créé de toutes pièces dans les années soixante, à l’usage des Américains

Peter Hug*
Publié le 28 avril 2000

Selon une légende fort répandue, la place financière suisse aurait renforcé la protection du secret bancaire à l’époque du national-socialisme afin d’en protéger les victimes. De nouveaux documents d’archives démontrent que c’est faux. La Confédération n’a pas consolidé le secret bancaire afin de soustraire la fortune des juifs persécutés à la mainmise des sbires du nazisme. Il s’agit d’une fable inventée dans les années soixante.

Elle est apparue pour la première fois dans le Bulletin du Crédit Suisse (CS) en novembre 1966, dans un article non signé et intitulé «A propos du secret bancaire suisse». L’auteur, anonyme, y évoque «les racines du secret bancaire»: «Il est à remarquer que c’est l’espionnage intensif exercé sur les avoirs juifs qui a contraint la Suisse, en 1934, à définir plus rigoureusement le secret bancaire inscrit jusqu’alors dans le droit coutumier et à rendre toute violation passible de sanctions pénales, et ce afin de protéger les persécutés. Sans exagérer, on peut affirmer que la détermination avec laquelle le secret bancaire a été et est défendu a sauvé la vie et la fortune de milliers de personnes.»

Ainsi le Crédit Suisse a-t-il invoqué les vies menacées par les hommes de main du national-socialisme, afin de démontrer l’origine moralement irréprochable du secret bancaire. Durant les mois qui ont suivi, cette insolente autojustification a été reprise par de nombreux périodiques spécialisés en droit, en fiscalité et en économie.

Même les détracteurs du secret bancaire ont cru à cette légende. En 1970, au Conseil national, Jean Ziegler, lui-même brillant créateur de mythes, a amorcé ses attaques contre le secret bancaire par ces mots: «On sait que le secret bancaire a été inscrit en 1935 dans la loi que l’on veut réviser aujourd’hui, dans une situation historique qui justifiait ces mesures. Il s’agissait de protéger des citoyens allemands, des juifs avant tout, des persécutions de la police hitlérienne.» La fable de la sauvegarde des avoirs juifs se trouve également dans le «Bildungsdossier Banken» rédigé en 1978 par le futur conseiller national socialiste Rudolf H. Strahm et dans deux ouvrages publiés en 1981, en perspective de la votation sur les initiatives bancaires, par le religieux-socialiste Willy Maurer à Bâle et le journaliste Claude Torracinta à Lausanne.

Le destinataire de la campagne lancée en 1966 par le Crédit Suisse n’était pas le public helvétique, mais celui des Etats-Unis, où la légende de l’origine a très vite atteint l’objectif visé. Ainsi, en 1968, lors de la présentation de son projet de loi contre le secret bancaire suisse, le président de la Commission des banques du Congrès américain a-t-il tempéré ses propos par ces mots: «Les lois actuelles sur le secret bancaire remontent directement aux redoutables opérations de la Gestapo en Suisse immédiatement avant l’éclatement de la Seconde Guerre mondiale.» Cet argument était particulièrement important du fait que le détracteur le plus virulent des banques suisses, lors des auditions devant le Congrès américain, était le procureur new-yorkais Robert M. Morgenthau, qui devait ménager son électorat juif démocrate. Les objets principaux des auditions étaient l’évasion fiscale, les OPA inamicales et le crime organisé. Dans ce bouillon de culture, selon Robert M. Morgenthau, barbotaient les principaux bénéficiaires du secret bancaire helvétique.

Aujourd’hui, de nouveaux documents d’archives montrent que la légende de l’origine a été inventée en 1966 afin de nourrir une campagne de relations publiques….

https://www.letemps.ch/opinions/eclairage-vraies-origines-secret-bancaire-demontage-dun-mythe

Pourris jusqu´à la moelle !

Jean 8
43 Pourquoi ne comprenez-vous pas mon langage? Parce que vous ne pouvez écouter ma parole. 44 Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il profère le mensonge, il parle de son propre fonds; car il est menteur et le père du mensonge.…