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« Parce qu’on ne peut pas applaudir le meurtre d’une femme », on applaudira donc au meurtre d’un homme ! Mais cette fin « fémininement » correcte du célèbre opéra de Georges Bizet n’a pas plus au public florentin…

Le metteur en scène Leo Muscato a décidé de revisiter Carmen, représenté au théâtre Maggio de Florence, selon les critères de la bien-pensance immigrationniste et féministe. L’histoire ne se déroule plus à Séville mais dans un camp de Roms évacué violemment par la police « anti-émeute ». Et dans une soumission anachronique à la chasse aux hommes blancs décrétée par des actrices féministes médiatiques hypocrites oublieuses qu’elles ont consenti volontairement à tirer parti, dans un passé pas si lointain, de leurs charmes pour des fins carriéristes, la belle Carmen ne meurt plus sous le couteau du brigadier Don José mais le tue d’un coup de pistolet dérobé au policier !

Du moins, c’est sur ce final « homicide » que devait tomber le rideau…

Mais dimanche dernier, lors de la Première, dans un théâtre archicomble, Carmen a raté son coup, personne n’est mort et le public a sifflé la représentation ! Quand l’héroïne pointe le revolver sur le méchant Don José, policier irascible et violent, l’arme a fait clic au lieu du boum attendu. L’actrice, Veronica Simeoni, a retiré la main, si bien que le public a cru à un finale condamnant toute forme de violence, mais ensuite à appuyer à nouveau sur la gâchette. Et les spectateurs ont entendu un autre clic à vide ! Pas de mort d’homme…

Si la performance des acteurs a été applaudi, la mise en scène bien-pensante de Leo Muscato a été sifflée. Excepté par le maire socialiste de Florence, Dario Nardella, qui a touitté :

« Comme président de la saison musicale du théâtre Maggio, je soutiens la décision de changer le finale de Carmen qui ne meurt pas. Message culturel, social et éthique qui dénonce les violences sur les femmes, en augmentation en Italie. »

Le député du parti identitaire Fratelli d’Italia, lui a rétorqué :

« Nardella frappé par le même syndrome d’omnipotence luciférienne de Matteo Renzi (ancien chef socialiste du gouvernement italien, ndlr) ? Mais comment est-ce possible que l’on soumette les chefs-d’œuvre de la musique à la démagogie et au politiquement correct ! Approuver le choix du metteur en scène de Carmen de modifier le finale de l’opéra de Bizet pour lancer un message contre le féminicide démontre toute la petitesse culturelle du monde ‘renzien’ en tous les domaines. Devrons-nous par analogie intervenir avec une encyclopédique opération de mystification culturelle pour empêcher à Ophélie de mourir, à Juliette de se suicider, à Anna Karénine de se lancer sous le train, à Violetta de se laisser mourir par la maladie ? Ces initiatives embarrassantes sont le témoignage de combien peu a fait le Parti Démocrate pour aider les femmes réelles. Qu’il s’occupe d’elles et laisse tranquilles les icônes mondiales de la culture. »

Pour aller jusqu’au bout de la logique de Leo Muscato, si tuer une femme, c’est immoral, tuer un homme, c’est moral, et on peut applaudir…

Bon, il a été sifflé…

Francesca de Villasmundo

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3 Commentaires
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raslebol
raslebol
il y a 8 années

En fait l’alerte à la bombe du PNF hier c’était son cas ???

daflon
daflon
il y a 8 années

A partir du moment où il apparait clairement que l’un de la bande de politicards tape dans la caisse impunément, ce qui vient naturellement à l’esprit des autres c’est : « Pourquoi pas moi? ».
et ensuite c’est la curée et c’est à celui qui se goinfrera le plus.
Profitez en, c’est gratuit, ce sont les Français qui paient!

HUGUEL
HUGUEL
il y a 8 années
Répondre  daflon

Si j’avais été un conseiller de la « droite » je les aurais fait chercher les casseroles des gauchistes. C’était la seule façon de les arrêter dans leur entreprise de démolition des candidats de droite,, droite la plus con du monde car elle semble avoir oublié les conseils de nos ainés: »La meilleure défense c’est l’attaque! ».Elle semble se réveiller mais le mal est déjà fait…;

Champtocé
Champtocé
il y a 8 années

Par principe, et aussi par l’expérience acquise avec l’âge, je ne crois pas (trop) au hasard.
Aussi, vu le profil des propagandistes de « l’affaire » (l’émission Quotidien de… Yann Barthès) et le calendrier de sa « révélation » (le lendemain du premier débat télévisé où les 5 protagonistes adoubés par le système ont tous tiré à fleurets mouchetés sans grands dommages pour les uns ou les autres), de légitimes soupçons font fortement penser à une sordide tambouille concoctée dans les chaudrons de Matignon.
Car en « sacrifiant » sur l’autel de la bien-pensance morale généralisée, nouvelle religion de l’époque, le ministre de l’intérieur du moment, non seulement le tortueux Hollande et son éminence grise se débarrassent d’un boulet au charisme de limaçon et au potentiel de gaffeur avéré que les deux ont toujours tenu à l’écart, mais surtout il ramène sur la scène avant du chamboule-tout populiste (pour le coup le qualificatif est là vraiment approprié) le Bourgeois de Sablé qui commençait tout juste à sentir le (plus) gros de l’orage s’éloigner.
Si jamais comme cela semble possible sinon probable, le « relou » Leroux est reconduit vers la sortie, les perroquets ou plutôt frères-roquets des média aux ordres ne vont pas manquer de reprendre leurs aboiements coordonnés pour réclamer à nouveau la mise hors-jeu du bretteur défendant les couleurs de la droite (?) dite classique.
Même s’il ne ménage pas ses efforts pour complaire aux castes qui n’existent pas, Fillon, cela est trop clair, ne convient en effet définitivement pas aux maîtres secrets du grand jeu, très probablement en raison de l’indépendance (très relative faut-il le préciser) qu’il s’entête à vouloir afficher en matière de politique étrangère et de conformité « sociétale ».
Un tel coup tordu et cynique permettant de ramasser la mise par deux fois, cela ne se refuse pas en effet pour de tels maître-experts en basses oeuvres !

Paul-Emic
Paul-Emic
il y a 8 années
Répondre  Champtocé

c’est très probablement ça

raslebol
raslebol
il y a 8 années

Hier j’ai entendu dans l’émission « l’épreuve de vérité » sur Public Sénat (invitée Clémentine Autain) le journaliste Michael Szamès déclarer qu’il y aurait un « pacte de non agression à l’encontre de Mélenchon ». Il cite pour cela Julien Dray, le fait entendre alors que ce dernier s’exprimait sur RTL :

« Ce rassemblement, pour le socialiste, devrait s’incarner par un affrontement des idées de Benoît Hamon avec celles de Jean-Luc Mélenchon. « Je ne suis pas d’accord avec le pacte de non agression à l’égard de Jean-Luc Mélenchon », a-t-il affirmé. « On le ménage, je considère qu’il faut interpeller toute la gauche ». Julien Dray n’entend pas forcément d’adopter une attitude agressive à l’égard du candidat de la France insoumise mais d’être réaliste pour que la gauche passe le premier tour de l’élection présidentielle. « Le problème, ce n’est pas de taper, c’est de mettre Jean-Luc Mélenchon devant sa responsabilité ». »

http://www.rtl.fr/actu/politique/julien-dray-sur-rtl-jean-luc-melenchon-s-est-enferme-dans-son-sectarisme-7787738467

hathoriti
hathoriti
il y a 8 années

Et pour Macron, c’est pour quand, l’enquête ?

HUGUEL
HUGUEL
il y a 8 années
Répondre  hathoriti

Jamais sans doute puisqu’il est le chouchou des merdias et de la finance internationale.