Dans une lettre de protestation adressée à monsieur le Président de l’Université Claude Bernard, le chef de la région Rhône-Alpes de Civitas s’élève contre la propagande d’une folle idéologie contre-nature conçue sans aucun fondement scientifique par des pseudos-chercheurs états-uniens dans les années 50.

Il lui rappelle que « la promotion de la théorie du genre n’a pas sa place à l’Université » et que « la mission de l’Université est d’enseigner, de dispenser le savoir nécessaire à l’obtention de nos diplômes, pas de promouvoir des théories politiques ».

Il est quand même incroyable et odieux qu’aucun des organismes de tutelle de l’université n’a réagi à cette folle entreprise de déconstruction générale de ce qui a fait la force et le rayonnement de notre civilisation bimillénaire.

Ni le ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, monsieur Pap Ndiaye , ni madame Sylvie Retailleau, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, n’ont réagi : ils sont aux abonnés absents et terrés dans leurs ministères respectifs, craignant sans doute que les wokistes ne se fâchent et ne les vouent à la vindicte de l’ultra-gauche !

Il est vrai, comme le disait Jean-François Paul de Gondi, cardinal de Retz, qu’on “ne sort de l’ambiguïté qu’à ses dépens”.

LETTRE OUVERTE A MONSIEUR LE PRESIDENT DE L’UNIVERSITE CLAUDE BERNARD

Monsieur Frédéric FLEURY / Président de l’Université Claude BERNARD / 43, Boulevard du 11 novembre 1918 / 69622 VILLEURBANNE Cedex

NON au Festival « Hors de genre » du 15 au 31 mai 2023 

Le 13 mai 2023

Monsieur le Président,

La section de CIVITAS Rhône a été alertée sur le prochaine tenue du second Festival « Hors de genre » organisé par la Mission Egalité – Diversité, sur plusieurs sites du campus Lyon 1. Cet évènement suscite en effet de multiples réactions de mécontentement chez les étudiants eux-mêmes, comme : « La promotion de la théorie du genre n’a pas sa place à l’Université », ou bien « La mission de l’Université est d’enseigner, de dispenser le savoir nécessaire à l’obtention de nos diplômes, pas de promouvoir des théories politiques ».

Nous souscrivons totalement à ces protestations. Le programme annoncé provoque de fait à lui-seul l’indignation : entre conférences visant notamment à « déconstruire des idées reçues », aides aux démarches administratives pour changer de prénom, exposition vantant les mérites de « quarante activistes LGBT » et le clou de ce Festival, une lecture publique de contes extraits du fonds Aspasie de littérature jeunesse par le collectif de drag-queens (sic) Morningstar.

Oui, l’intention des organisateurs, à savoir la Mission Egalité-Diversité de Lyon 1, est bien de participer très activement, sous couvert de lutte contre les discriminations, à la propagande d’une folle idéologie contre-nature conçue sans aucun fondement scientifique par des pseudos-chercheurs états-uniens dans les années 50. Nous citerons le sulfureux Alfred KINSEY, John MONEY qui poussa au suicide David REIMER un jeune garçon changé en fille, la féministe extrémiste Judith BUTLER.

Comment le représentant de l’autorité suprême d’un Etablissement d’Enseignement Supérieur peut-il accepter d’être pris en otage par des lobbies d’activistes de la gauche extrême exerçant un processus totalitaire de destruction de l’ordre naturel (du latin « natura» soit ce qui existe à la naissance et de façon permanente), de la famille biologique et naturelle, d’abolition des modèles sexués qui ont fondé pendant des siècles avec succès les sociétés humaines ?

Comment le représentant de l’autorité suprême d’un Etablissement d’Enseignement Supérieur peut-il autoriser la pénétration dans ses murs de théories douteuses et militantes, avatars du Wokisme et de la Cancel Culture (culture de l’effacement la bien nommée) ? Ce Festival présente de surcroît le caractère d’une atteinte manifeste à la décence et à la neutralité de l’Administration. 

De plus il contient le défaut majeur d’apporter à son public une information partisane, incomplète   et univoque, qui ne prévoit pas d’alerter son public avec honnêteté sur la réalité des processus contraignants, douloureux et dangereux nécessaires à cette transition : traitements médicamenteux hormonaux générant tous des effets secondaires, certains irréversibles faisant d’un être sain un patient à vie, opérations chirurgicales lourdes et définitives.

Il n’est pas non plus prévu au programme l’intervention experte d’un psychothérapeute alors que nombre d’entre eux tirent la sonnette d’alarme face à la publicité invasive faite au phénomène du Genre.

Ainsi le 7 juillet 2022, 140 professionnels de santé, scientifiques et universitaires émérites ont appelé, dans une pétition qui a recueilli près de 20 000 soutiens, à « présenter fidèlement les études et les faits scientifiquement établis concernant le « changement de sexe/genre » dans les milieux éducatifs au lieu d’une banalisation de la question qui confine à l’endoctrinement (…). Les professionnels de santé soutiennent une prise en charge psychologique » (Source : Manifeste européen pour une approche objective du changement de sexe).

Caroline ELIACHEFF, éminente pédopsychiatre et psychanalyste qui a publié « La fabrique de l’enfant transgenre », interrogée dans le Figaro, déclare : « Plus de la moitié de ceux qui désirent s’engager dans la voie du changement de genre présente des difficultés psychiques antérieures comme la dépression, des troubles autistiques, ont vécu des agressions sexuelles ou vivent dans des familles dysfonctionnelles ».

De plus, partout en Europe, s’élève une opposition croissante à l’idéologie du genre : l’association DAVIA (Domestic Abuse and Violence International Alliance) s’est réjouie dans un communiqué du 3 mai 2023 de voir cette dernière rejetée par plusieurs pays, non plus seulement chez les conservateurs mais même chez les modérés ou les libéraux (Suisse-Pays-Bas, Angleterre, Ecosse, Suède, Espagne, Irlande du Nord, Pologne et Hongrie), et a appelé les législateurs à s’opposer à l’article 3 de la convention d’Istanbul. En effet, celui-ci définit le sexe « non plus comme un fait biologique mais comme une construction sociologique fluide ».

Enfin, nous doutons que les contribuables français soient satisfaits de voir leurs impôts servir de si ignoble façon à financer grassement ces organismes publics que sont les Missions Egalité-Diversité, agents de propagande des lobbies subversifs et gauchistes (mais c’est un pléonasme).

Aussi, la section départementale de CIVITAS, unique parti politique oeuvrant à promouvoir et défendre l’identité nationale et chrétienne de la France en s’inspirant de la doctrine politique et sociale de l’Eglise, à protéger et défendre la famille naturelle, proteste avec la plus vive énergie contre le Festival « Hors de genre », et vous prie d’en faire cesser sans délai la tenue.

Dans cette attente, veuillez agréer, Monsieur le Président, l’expression de nos respectueuses mais néanmoins vigilantes salutations.

La Section CIVITAS du RHONE

Adresse mail : mourier.jean@protonmail.com

Merci à tous ces courageux militants qui osent braver, sous les quolibets, les insultes et les menaces judiciaires, la doxa dictatoriale importée des décadents Etats-Unis d’Amérique à grand renfort de lâcheté, et de complicité, macronienne !

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Paul DEROGIS

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