L’offensive du national-sionisme bat son plein. Comme prévu Jordan Bardella, président du Rassemblement National, s’est rendu en Israël à l’invitation du gouvernement israélien. C’est entouré de Louis Aliot (ancien compagnon de Marine Le Pen et petit-fils de rabbin) et de son grand ami Meyer Habib (pourtant connu pour avoir agressé des militants nationalistes lors d’un hommage à Sainte Jeanne d’Arc) qu’il a entamé sa visite.
Il a pris la parole devant le Président et le Premier ministre de l’Etat israélien et a multiplié les déclarations sur « l’amitié qui unit la France et Israël », « nos coopérations étroites sur le plan économique, diplomatique ou encore sécuritaire » et les condamnations de l’antisémitisme amalgamé pour l’occasion à l’antisionisme.
Jordan Bardella a aussi posé entre deux drapeaux israéliens lors de sa visite au président de la Knesset.
Bien évidemment, Jordan Bardella n’a pas manqué de se rendre au mémorial de Yad Vashem.
Le président du RN a bombé le torse en affirmant « Demain à la tête du pays, je n’aurai pas la main qui tremble pour mener bataille contre l’antisémitisme. Suffisant pour être adoubé par le système et grimper au pouvoir un jour ?
Pierre-Alain Depauw
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