Le VHEMT (Mouvement pour l’extinction volontaire de l’humanité) est une secte écolo-suicidaire née aux Etats-Unis en 1991. Son fondateur se présente sous le pseudonyme de Les U. Knight et préconise de ne plus faire d’enfants jusqu’à faire disparaître l’espèce humaine pour sauver la planète.

En 1996, cette secte qui ne comptait que près de 200 membres a lancé son site internet. Au fil du temps, surfant sur les rapports alarmistes au sujet du réchauffement climatique, cette secte a étendu son influence sur les réseaux sociaux.

Aujourd’hui, ses adeptes sont quelques milliers aux Etats-Unis et beaucoup se font tatouer le logo de l’organisation.

Mais l’influence de cette secte commence à dépasser les frontières des Etats-Unis. Des pages Facebook existent désormais en plusieurs langues. Dont le français.

Le site www.vice.com publie une enquête sur les adeptes français de ces théories suicidaires.

« Faire des enfants est devenu un choix égoïste à mon sens ». Florence, 24 ans, s’est fait ligaturer les trompes en avril 2018 pour ne jamais tomber enceinte. Et pour cause, à l’occasion du rapport du GIEC le 8 octobre dernier, l’AFP a spécifié à travers une infographie publiée sur Twitter, qu’« avoir un enfant en moins » réduirait les émissions de CO2. Contactés via les groupes Facebook « Stérilisation volontaire (Ligature, Essure, Vasectomie) » et « VHEMT Francophone (Mouvement pour l’extinction volontaire de l’humanité), les hommes et les femmes que j’ai interrogés ont choisi la stérilisation volontaire pour répondre à l’urgence écologique.

Pour David, 33 ans, qui s’est fait vasectomiser en février 2018, mettre un bébé au monde joue non seulement sur l’exploitation animale, mais présente également un risque pour le gosse, lui-même. « Depuis janvier, les nouveau-nés reçoivent 11 vaccins obligatoires qui sont testés sur les animaux », s’indigne-t-il avant de poursuivre : « Les enfants sont obligés de boire du lait, de finir leur viande pour être forts et répondre à des normes. On va chercher du soja transgénique pour nourrir les bêtes que les enfants mangeront avant de tomber malades. Cette qualité de vie qu’on leur offre n’est absolument pas digne d’être vécue. » Un élevage qui, comme David tient à le rappeler, est responsable de 14,5 % du gaz à effet de serre. Lou, 27 ans, est vasectomisé depuis octobre dernier, et tient un discours semblable. « On va très rapidement manquer de ressources et je n’ai pas envie d’avoir à gérer l’éducation d’un enfant dans cette situation », déclare-t-il.

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