Ôter la Croix, et le paganisme revient au galop.

Après l’idole païenne Pachamama « vénérée » dans les jardins du Vatican, c’est au tour de la crise du coronavirus de rendre compte du naturalisme teinté de paganisme dans lequel s’enfonce l’Église conciliaire.

Un jeune jésuite nigérian, le père Benedict Mayaki, n’a rien trouvé de mieux que de se féliciter le 30 mars dernier, sur les colonnes du Vatican News anglais, le site officiel de communication du Saint-Siège, de l’apparition du coronavirus. Il n’a fait là, prenons-en la mesure, que répéter bêtement le discours écolo-centré en provenance des nouveaux palais apostoliques marthiens du jésuite en blanc Jorge Maria Bergoglio.

En résumé le père Mayaki écrivait dans son article que le coronavirus fait du bien à la Terre, -avec le grand T signe de l’inféodation de l’homme à Gaïa-, grâce à l’arrêt des activités humaines qui va permettre la guérison de la planète.  Et concluait en citant l’encyclique Laudato Si’, qui dénonce les effets dévastateurs de l’activité humaine sur la planète :

« Nous n’avons jamais maltraité et offensé notre maison commune comme au cours des deux derniers siècles” (n ° 53). » 

En somme, le coronavirus serait un châtiment, non de Dieu à cause entre autres des immenses péchés contre-nature des hommes, mais de Gaïa, la nouvelle et si ancienne et toujours aussi fausse divinité, à cause de ce « péché écologique » que le pape François a annoncé le 15 novembre dernier, à la suite du Synode pour l’Amazonie, vouloir introduire dans le catéchisme de l’Église conciliaire. Le nigérian père Mayaki est bien dans la ligne écologique et indigéniste bergoglienne. Bien ancré dans le conformisme idéologique de l’ami du pape argentin le cardinal Schönborn qui, dans une interview télévisée le 22 mars, a expliqué que le coronavirus n’était aucunement une punition de Dieu, mais la conséquence d’un vrai péché écologique. A la remorque d’un autre ami du père jésuite Bergoglio, le « théologien » de la libération et ancien prêtre Leonardo Boff, inspirateur de Laudato Si’, qui a affirmé dans un entretien récent, que le coronavirus serait « des représailles de Gaia pour les délits que nous lui infligeons continuellement ».

L’article a été retiré du site du Vatican, à cause du scandale qu’il a suscité, et qui fut si grand, lorsque l’on mesure le nombre de morts mais aussi la catastrophe, qui sera immense, économique, psychologique, familiale, qui se profile pour l’avenir.

Mais son retrait n’efface pas le fait que ces propos sont révélateurs de l’état d’esprit panthéiste idolâtre qui souffle dans les jardins de la Rome moderniste, au sein d’une cohorte de prélats naturalistes, qui n’ont d’amour de la nature que le nom, adversaires qu’ils sont de la loi divine naturelle pour complaire au monde arc-en-ciel et à sa triple révolution écologique, morale, plurielle.

Francesca de Villasmundo

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