Les organisateurs de l’opération Defend Europe ont tenu une conférence de presse pour tirer le bilan de leur première expérience en mer, hors de la désinformation des médias dominants.

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La Franc-Maçonnerie est d’origine hébraïque, tous les mots de passe sont des vocables hébreux, ses légendes sont tirées de l’histoire du peuple d’Israël. Cependant, Joseph de Maistre, dans « Mémoire au duc de Brunswick » (1782), précise ceci : « Tout annonce que la Franc-Maçonnerie vulgaire est une branche détachée et peut-être corrompue d’une tige ancienne et respectable ».
C’est bien ainsi qu’il faut envisager la question, car on a trop souvent le tort de ne penser qu’à la Maçonnerie moderne (ou « Maçonnerie spéculative »), sans réfléchir que celle-ci est simplement le produit d’une déviation, et une dégénérescence au sens d’un amoindrissement consistant dans la négligence et l’oubli de tout ce qui est « réalisation » du point de vue initiatique. Les premiers responsables de cette déchéance, à ce qu’il semble, ce sont les pasteurs protestants, Anderson et Desaguliers, qui rédigèrent les Constitutions de la Grande Loge d’Angleterre, publiées en 1723, et qui firent disparaître tous les anciens documents de l’ancienne « Maçonnerie opérative » (Old Charges) sur lesquels ils purent mettre la main, pour qu’on ne s’aperçût pas des innovations qu’ils introduisaient, et aussi parce que ces documents contenaient des formules qu’ils estimaient fort gênantes. Ce travail de déformation, les protestants l’avaient préparé en mettant à profit les quinze années qui s’écoulèrent entre la mort de Christophe Wren, dernier Grand-Maître de la Maçonnerie ancienne (1702) (ou « Maçonnerie opérative »), et la fondation de la nouvelle Grande Loge d’Angleterre (1717). Cependant, ils laissèrent subsister le symbolisme, sans se douter que celui-ci, pour quiconque le comprenait, témoignait contre eux aussi éloquemment que les textes écrits, qu’ils n’étaient d’ailleurs pas parvenus à détruire tous, puisqu’on connaît une centaine de manuscrits sur lesquels ils n’avaient pu mettre la main et qui ont échappé à la destruction. Voilà, très brièvement résumé, ce que devraient savoir tous ceux qui veulent combattre efficacement les tendances de la Maçonnerie actuelle, bien qu’il y a eu ultérieurement une autre déviation dans les pays latins, celle-ci dans un sens antireligieux, mais c’est sur la « protestantisation » de la Maçonnerie anglo-saxonne qu’il convient d’insister en premier lieu.
De plus, remarquons que dans la Franc-Maçonnerie moderne, nous trouvons l’existence d’une « Maçonnerie mixte », ou « Co-Masonry », comme elle est appelée dans les pays de langue anglaise, qui représente tout simplement une tentative de transporter, dans le domaine initiatique lui-même qui devrait encore plus que tout autre en être exempt, la conception « égalitaire » qui, se refusant à voir les différences de nature qui existent entre les êtres, en arrive à attribuer aux femmes un rôle proprement masculin, et qui est d’ailleurs manifestement à la racine de tout le pseudo « féminisme » contemporain.
Pour en revenir au pasteur protestant Anderson, un journal, en annonçant sa mort en 1739, le qualifia de « très facétieux compagnon », ce qui peut se justifier par le rôle suspect qu’il joua dans le schisme spéculatif et par la façon frauduleuse dont il présenta sa rédaction des nouvelles Constitutions comme conforme aux documents « extraits des anciennes archives » ; A. E, Waite a écrit de lui qu’« il était surtout très apte à gâter tout ce qu’il touchait » ; mais sait-on que, à la suite de ces événements, certaines Loges opératives allèrent jusqu’à prendre la décision de n’admettre désormais aucune personne portant le nom d’Anderson ? Quand on songe que c’est là l’homme dont tant de Maçons actuels se plaisent à invoquer constamment l’autorité, le considérant presque comme le véritable fondateur de la Maçonnerie, ou prenant tout au moins pour d’authentiques landmarks tous les articles de ses Constitutions, on ne peut s’empêcher de trouver que cela n’est pas dépourvu d’une certaine ironie.
NB : Il existe encore dans la Franc-Maçonnerie moderne un Rite dit « d’Hérodom », qui est considéré comme la continuation directe du Rite qui a précédé tous les autres. On l’appelle aussi « Rite de Kilwinning », et encore « Rite ancien et de Perfection ». On a beaucoup cherché l’étymologie du mot « Hérodom », sans rien trouver parce qu’on n’est pas remonté assez loin dans l’histoire des sociétés secrètes. On y retrouve le mot latin « hœres », héritier, au génitif pluriel « hœredum », et, pour comprendre la réelle signification de ce mot, il faut se rappeler que Junon est appelée Souveraine, « Hera », en grec, et que ceux qui avaient hérité étaient appelés « Hérès ». Ceux qui servaient Junon étaient les « Hérésides », et c’est de ce mot qu’on a fait « Héritier ».
LIEN : https://livresdefemmeslivresdeverites.blogspot.com/2017/07/delisraelismeaujudaisme.html
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Le secret maçonnique plus fort que les lois de la République ? – Hiram.be