
En France, la nouvelle loi sur l’euthanasie inclut le délit d’« entrave à l’aide à mourir ». Aider quelqu’un à reprendre goût à la vie malgré ses souffrances devient un crime. Bientôt le service public, comme en Belgique, fera de la pub à la télévision pour l’euthanasie.
Mardi 27 mai 2025, l’Assemblée nationale a approuvé le projet de loi scandaleux sur l’« aide active à mourir », aussi appelée « fin de vie », par 305 voix pour et 199 contre. Un projet de loi sur les soins palliatifs a également été adopté sans opposition. Mais le passage crucial – et politiquement toxique – est l’introduction du prétendu « droit à une mort douce ».
La loi sur la fin de vie et le nouveau délit d’« entrave à l’aide à mourir »
Pour aggraver encore la situation, un nouveau délit est créé : celui d’« entrave à l’aide à mourir ». Deux ans de prison sont prévus pour quiconque tente d’informer, de dissuader ou d’entraver une personne qui a l’intention de se donner la mort. Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, n’a pas attendu un instant pour exprimer son désaccord : « Instituer un délit avec une telle peine, c’est franchir une ligne inacceptable. On ne peut pas être coupable de compassion » tout en restant dans un gouvernement qui lui demandera d’envoyer la police arrêter ceux qui ‘entraveront’ l’aide à mourir. Contradiction de cette droite libérale qui sera toujours à la remorque, dans les actes, de cette gauche maçonne qui s’est arrogée le pouvoir de dicter le Bien et le Mal.
Le député Thibault Bazin a relancé : « Comment pourrons-nous, à l’avenir, concevoir la prévention du suicide, voire la non-assistance ? » De fait, cette nouvelle infraction semble entrer en conflit direct avec des dispositions déjà présentes dans le Code pénal : l’incitation au suicide demeure un délit, tout comme la non-assistance.
En Belgique, le service public fédéral belge se permet des publicités à la télévision promouvant l’euthanasie
L’Assemblée a voté, mais la route reste semée d’embûches. Au Sénat, où la majorité penche majoritairement à droite, l’issue est loin d’être assurée. Et c’est là que l’opportunisme du président français refait surface : le référendum. Si tout s’enlise, a déclaré Macron sur TF1, « on pourrait recourir au vote populaire », façon astucieuse de sortir de l’impasse parlementaire. Car on sait qu’avec un peu de propagande, et des pubs bien rodées, le peuple déchristianisé, sur ces sujets sociétaux dont il ne saisit pas la dimension eschatologique ni apocalyptique, penche là où l’establishment veut qu’il aille : contre la loi divine naturelle inscrite en tout homme.
L’exemple de la Belgique est parlant : aujourd’hui, le service public fédéral belge se permet des publicités à la télévision promouvant l’euthanasie. C’est dire à quel point les repères chrétiens sont perdus, et l’euthanasie plus que banalisée, favorisée !
Francesca de Villasmundo
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