Sainte Monique, Veuve, quatre mai
Sainte Monique, mère du bienheureux Augustin, qui nous a laissé lui-même le témoignage de sa très sainte vie, au neuvième livre de ses Confessions.

Sanctoral

Sainte Monique, Veuve

Née en Afrique du Nord à Tagaste vers 330, sainte Monique se maria à un païen de caractère violent qu’elle convertit par ses vertus. Devenue veuve, elle se dévoua à son fils Augustin, dont l’esprit était corrompu par l’erreur manichéenne et le cœur par les mœurs dissolues de Rome. « Nuit et jour elle priait ». Elle pleura son fils « avec plus de larmes que d’autres mères n’en répandent sur un cercueil ». Dieu accueillit avec miséricorde les prières et les larmes de Monique et rendit ce fils à sa mère en le ressuscitant à la vraie vie. C’est après avoir eu la joie d’assister au baptême de son fils que sainte Monique mourut à Ostie en 387. Elle est restée le modèle des épouses et des mères de famille chrétiennes. Augustin, après avoir parlé de la mort de sa mère, ajoute : « Nous ne pensions pas qu’il fût juste de mener le deuil avec des sanglots et des gémissements, car sa mort n’était ni malheureuse ni entière : nous en avions pour garants sa vertu, sa foi sincère et les raisons les plus certaines. Peu à peu, ô Dieu, je rentrai dans mes premières pensées sur votre servante, et me rappelant sa sainte vie, son pieux amour pour vous, et cette tendresse prévenante qui tout à coup me manquait, je goûtai la douceur de pleurer en votre présence sur elle et pour elle. Et si quelqu’un m’accuse comme d’un péché d’avoir donné à peine une heure de larmes à ma mère, morte pour un peu de temps à mes yeux, ma mère qui m’avait pleuré tant d’années pour me faire vivre devant vous, qu’il se garde de rire, mais que plutôt, s’il est de grande charité, lui-même vous offre ses pleurs pour mes péchés, à vous, Père de tous les frères de votre Christ ».

Bienheureux Ladislas de Gielniów, Premier Ordre Franciscain, quatre mai
Il se distingue par sa dévotion à la Passion du Christ, en particulier la flagellation, mais aussi à la Vierge Marie.

Bienheureux Ladislas de Gielniów, Premier Ordre Franciscain

Il naît en 1440 à Gielniów, une petite ville de l’archidiocèse de Gniezno dans le royaume de Pologne. Il étudie à l’école paroissiale où il montre de bonnes capacités intellectuelles, ce qui incite ses parents à l’envoyer à l’université Jagellon. Il a comme compagnon saint Jean de Kenty et saint Simon de Lipnica, avec lesquels il restera ami toute sa vie. Après avoir obtenu ses diplômes, il décide de quitter le monde à la suite de la prédication de saint Jean de Capistran qui est venu à Cracovie pour introduire la stricte réforme de l’ordre franciscain en Pologne, il décide d’entrer chez les Frères mineurs de l’Observance, surnommés Bernardins en Pologne4; il est envoyé au couvent de Varsovie où il prononce ses vœux le 1er août 1457 en prenant le nom religieux de Ladislas en souvenir de Ladislas III Jagellon. Après son ordination, ses supérieurs lui attribuent la prédication. Il encourage particulièrement les fidèles à honorer le nom de Jésus à l’instar de saint Bernardin de Sienne. Il se distingue par sa dévotion à la Passion du Christ, en particulier la flagellation, mais aussi à la Vierge Marie. Il est nommé ministre provincial à plusieurs reprises et participe deux fois aux chapitres généraux de l’ordre en Italie. À la même époque, il envoie des missionnaires en Lituanie, à la demande du roi de Pologne, Alexandre Ier Jagellon, qui est aussi grand-duc de Lituanie, pour convertir les païens qui existent encore dans de nombreuses régions du pays. En 1498, il autorise la construction de l’église et du couvent de l’Annonciation de la Bienheureuse Vierge Marie à la suite d’une apparition de la Vierge à Skępe. Se sentant de plus en plus faible, il demande à être déchargé de sa fonction de provincial ; il est alors nommé supérieur du couvent de Varsovie. C’est là qu’il décède le 4 mai 1505. Son culte est confirmé le 11 février 1750 par le pape Benoît XIV. Le 19 août 1753, il est nommé patron de Varsovie, de la Galicie, de la Pologne et de la Lituanie.

Martyrologe

A Ostie, sainte Monique, mère du bienheureux Augustin, qui nous a laissé lui-même le témoignage de sa très sainte vie, au neuvième livre de ses Confessions.

Aux mines de Phounon, en Palestine, l’anniversaire de saint Silvain, évêque de Gaza. Durant la persécution de l’empereur Dioclétien, et par ordre du César Galère Maximien, il reçut la couronne du martyre avec un grand nombre de ses clercs.

A Jérusalem, saint Cyriaque évêque. Alors qu’il visitait les Lieux Saints, il y fut mis à mort sous Julien l’Apostat.

A Camérino, saint Porphyre, prêtre et martyr. Sous l’empereur Dèce et le préfet Antiochus, il avait converti à la foi du Christ de nombreux infidèles (et parmi eux Venance) ; pour ce motif il fut décapité.

Aux mines de Phounon, en Palestine, trente neuf saints martyrs. Condamnes à travailler aux mines, ils furent brûlés avec des fers chauds, subirent d’autres tourments, et furent enfin décapités tous ensemble.

A Lorch, dans le Norique septentrional, saint Florian martyr. Sous l’empereur Dioclétien, et par ordre du pléfet Aquilin, il fut précipité dans la rivière d’Ens, une grosse pierre au cou.

A Cologne, saint Paulin martyr.

A Tarse, en Cilicie, sainte Pélagie, vierge et martyre. Sous l’empereur Dioclétien, elle fut enfermée dans un bœuf d’airain chauffé au rouge et accomplit ainsi son martyre.

A Nicomédie, l’anniversaire de sainte Antonie martyre. D’abord horriblement torturée et tourmentée par divers supplices, elle fut trois jours durant suspendue par un bras, renfermée deux ans dans un cachot, et enfin brûlée par ordre du préfet Priscillien, pour sa persévérance à confesser le Seigneur.

A Milan, saint Vénère évêque. Saint Jean Chrysostome a rendu témoignage à ses vertus, dans une lettre qu’il lui écrivit.

En Périgord, saint Sardot, évêque de Limoges.

A Hildesheim en Saxe, saint Godard, évêque et confesseur. Le pape Innocent II l’a mis au nombre des saints.

A Auxerre, saint Curcodème diacre.

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