Le 3 janvier dernier, FigaroVox publiait une tribune intitulée “Pourquoi la crise démographique française devient une urgence nationale“.
Retenons ceci :
« Dans l’indifférence presque totale des observateurs, la France est entrée en crise démographique. En octobre 2022, le nombre des naissances a été inférieur de 10 % à celui d’octobre 2021, cette baisse brutale confirmant des chiffres déjà en nette diminution au mois de septembre. S’il est trop tôt pour savoir s’il s’agit d’une baisse durable ou d’un simple point bas, cette chute inquiétante ne constitue pas, tant s’en faut, un coup de tonnerre dans un ciel serein. Depuis 2015, l’indicateur conjoncturel de fécondité (ICF), qui mesure le nombre d’enfants moyen par femme, ne cesse de diminuer, lentement mais sûrement. De 2,0 en 2015, il était de 1,83 en 2021, désormais loin du taux de remplacement de 2,1, permettant de stabiliser la population hors flux migratoires. »
Et d’ajouter :
«Le fait que la situation de nos voisins soit pire que la nôtre ne doit pas être un moyen commode de se voiler la face sur l’ampleur du problème national.»
Ayons bien en tête que ce sont les mêmes qui encouragent à l’avortement, à la contraception et à la dénatalité et qui, ensuite, concluent de notre effondrement démographique que la seule solution est de faire venir plus d’immigrés.
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