Fêtons sainte Germaine Cousin de Pibrac (1), Vierge, Bergère (1579-1601)
Le Cercle Saint-Thomas d’Aquin a le plaisir de vous inviter à fêter la sainte Germaine de Pibrac le 15 juin 2025 à Toulouse, avec la participation d’un Père capucin du couvent Saint-Antoine d’Aurenque (Gers).
Organisation :
– 10 H 30 : messe à la chapelle Notre-Dame du Férétra [Place Saint-Roch, rue du Férétra, 31400 TOULOUSE]
-12 H 45 : repas tiré du sac au jardin de la maison familiale
– 15 H 00 : recueillement à la Fontaine et au bord de la rivière
– 15 H 00 : prière du chapelet à l’église Sainte-Marie Madeleine
– 17 H 00 : fin de la journée
Renseignements et inscriptions avant le 1er juin :
– Téléphone : Sandrine au 06 43 97 56 35 / Eric au 06 80 15 20 64
– Email : cerclesaint-thomas@gmail.com
Fabien Laurent
(1) Germaine Cousin naquit à Pribrac, non loin de Toulouse. Sa courte vie de vingt-deux ans est une merveille de la grâce. Fille d’un pauvre laboureur, percluse de la main droite, scrofuleuse, elle fut, pour comble de malheur, privée de sa mère, à peine sortie du berceau. La petite orpheline devint l’objet de la haine et du mépris d’une belle-mère acariâtre et sans coeur; la douleur, née avec elle, devait être sa compagne jusqu’à la mort. Cette pauvre ignorante fut instruite par Dieu même dans la science de la prière.
Bergère des troupeaux de la famille, elle passait son temps en conversations avec le Ciel; le chapelet était son seul livre; la Sainte Vierge était sa Mère, les Anges ses amis, l’Eucharistie sa vie. Souvent on la vit agenouillée dans la neige, traversant à pied sec le ruisseau voisin sans se mouiller, pour se rendre à l’église, où elle assistait chaque jour au Saint Sacrifice et communiait souvent, pendant que ses brebis paissaient tranquilles autour de sa quenouille plantée en terre. Charitable pour les pauvres, elle leur donnait son pauvre pain noir, ne vivant guère que de l’amour de Dieu; et, un jour, le Ciel renouvela pour elle le miracle des roses devant les yeux de son impitoyable marâtre.
A sa mort, les Anges et les Vierges célestes chantèrent au-dessus de sa maison. Quarante ans plus tard, on trouva, comme par hasard, mais providentiellement, son corps intact avec un bouquet de fleurs fraîches, sous les dalles de l’église de sa paroisse. Elle est devenue une des grandes Thaumaturges et une des Saintes les plus populaires de la France.
Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !
Commentaires