Lors de la messe de Pentecôte, le pape Léon XIV a prêché en tonalité politiquement correcte et bergoglienne : critique des politiques nationalistes et apologie de l’ouverture des frontières, « abattre les murs » et ne pas exclure, furent les lignes directrices de son homélie.
Que l’Esprit « ouvre les frontières, brise les murs [et] dissipe la haine » a été l’axe de l’homélie de Léon XIV lors de la messe de Pentecôte
En la fête de la Pentecôte, en cette belle fête commémorant la descente du Saint-Esprit sur les Apôtres réunis au Cénacle autour de la Vierge Marie, l’esprit du monde, antonyme de l’Esprit-Saint, a malheureusement bien soufflé sur la place Saint-Pierre à Rome lors de la messe pontificale de Léon XIV.
Que l’Esprit « ouvre les frontières » comme il avait ouvert les portes du Cénacle de Jérusalem, « brise les murs [et] dissipe la haine » a été l’axe de l’homélie pontificale dispensée aux dizaines de milliers de fidèles réunis devant la basilique Saint-Pierre de Rome pour assister à la messe de Pentecôte célébrée par le nouveau pape américain. Le média officiel du Vatican, Vatican News, souligne, – et cela marque la continuité de vue idéologique -, que Léon XIV reprend, en comparant l’ouverture des frontières à l’ouverture des portes du Cénacle, « une image éloquente évoquée lors de la Pentecôte il y a vingt ans, le 15 mai 2005, par l’un de ses prédécesseurs Benoît XVI, lui aussi alors à l’orée de son pontificat ».
Le pontife a continué en affirmant que l’Église « doit ouvrir les frontières entre les peuples et briser les barrières entre la classe et la race » :
« Lorsque le Souffle divin unit nos cœurs et nous fait voir dans l’autre le visage d’un frère, les différences ne deviennent plus une occasion de division et de conflit, mais un patrimoine commun dont nous pouvons tous tirer parti et qui nous met tous en chemin, ensemble, dans la fraternité ».
Une homélie de l’inclusivité et l’accueil à tous prix aux accents bergogliens
Dans une critique aux accents bergogliens des politiques nationalistes, l’ancien cardinal Prevost a insisté en usant du leitmotiv culpabilisant de tous les ‘immigrationnistes’ depuis la fin de la seconde guerre mondiale :
« Là où il y a de l’amour, il n’y a pas de place pour les préjugés, pour les zones de « sécurité » qui nous séparent de nos voisins, pour la mentalité d’exclusion que, malheureusement, nous voyons maintenant émerger également dans les nationalismes politiques ».
En clair, celui qui ‘aime’ ne peut être qu’un humanitariste à la Soros, prêchant les frontières ouvertes, l’inclusion de tous aussi inassimilables soient-ils, la submersion migratoire aussi dangereuse soit-elle pour les nations et les peuples, la société liquide et apatride… Par ces mots léonins, est exclu de la sphère de l’Amour, celui qui s’inquiète de cette ouverture sans limite des frontières menant à un grand remplacement des peuples et cause de cette guerre ethnique sur les ruines de l’utopique vivre-ensemble déjà en acte dans bien des nations occidentales.
Et « Léon XIV de citer, écrit encore Vatican News, l’une des homélies de Pentecôte du Pape François qui regrettait l’anesthésie par l’indifférence et l’oppression par la solitude de notre monde ». « Les gens doivent aller au-delà de notre peur de ceux qui sont différents », a déclaré le nouveau pape, affirmant que le Saint-Esprit « brise les barrières et abat les murs de l’indifférence et de la haine ».
Les papes conciliaires changent, les uns portent l’étole et la mozette traditionnelles, les autres dénigrent tout ce qui est ancien, mais la mentalité progressiste, de gauche, persiste et signe
« Invoquons l’Esprit d’amour et de paix, afin qu’il ouvre les frontières, abatte les murs, dissolve la haine et nous aide à vivre comme des enfants du seul Père qui est aux cieux », a conclu le pape américain demandant « que le vent puissant de l’Esprit vienne sur nous et en nous, ouvre les frontières de notre cœur, nous donne la grâce de la rencontre avec Dieu, élargisse les horizons de l’amour et soutienne nos efforts pour construire un monde où règne la paix ».
Des « efforts pour construire un monde où règne la paix » fondés ainsi sur d’accueil sans limite, l’ouverture des frontières, la disparition des nations, qui prêchés du haut de la Chaire de Saint-Pierre depuis les décennies conciliaires n’ont cependant toujours pas apporté cette paix tant désirée, mais au contraire la guerre et le désordre…
Alors, oui, les papes conciliaires changent, les uns porteront l’étole et la mozette traditionnelles, les autres dénigreront tout ce qui est ancien, mais la mentalité progressiste, de gauche, persiste et signe. L’universalisme humaniste apatride, le multi-culturalisme religieux et temporel, reste l’unique source de paix de l’humanité dans la Rome conciliaire qui a exclu la Souveraineté du Christ sur les Nations, seule source de paix véritable, qui a mis le Christ-Roi tout simplement à la porte.
Francesca de Villasmundo
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