Face aux ignobles scandales sexuels qui éclatent au grand jour et frappent de plein fouet la hiérarchie ecclésiastique actuelle, la question qui se pose est leur connexion avec des comportements contre-nature.

Mgr Marian Eleganti du diocèse de Coire, évêque auxiliaire de Mgr Vitus Huonder connu pour sa ligne conservatrice en matière de mœurs, répond sans hésitation à cette question dans un communiqué publié le 5 septembre 2018 dans le quelle il déclare : « le tabou de l’homosexualité fait partie du camouflage » des cas de violence sexuelles. Selon le prélat qui se base sur une étude américaine, « la grande majorité des abuseurs dans l’Église sont homosexuels ». L’évêque déplore que ces faits « ne peuvent pas être discutés en public, ils sont un tabou auquel de nombreux dirigeants de l’Église sont maintenant en train de se plier » en préférant parler de cléricalisme. « Personne ne nie que le cléricalisme joue un rôle, mais néanmoins, c’est dans l’Église qu’il est prouvé que les agresseurs sont principalement des homosexuels » ajoute-t-il en dénonçant la stigmatisation de ce qui ose lever le tabou : « Quiconque parle de ce fait en public est en train d’être diffamé et psycho-pathologisé comme étant un homophobe. »

Mgr Eleganti rappelle en outre que le pape actuel et son prédécesseur avaient exigé que les homosexuels soient refusés dans les séminaires de prêtres. « Je m’attends à ce que les responsables de l’Église suivent cette instruction et prennent des mesures en conséquence » et admettent que l’homosexualité est la cause de ces agressions. Autrement conclut-il « il n’y aura pas d’enquête crédible ni de prévention efficace. »

Que n’avait-il pas dit ? A ces paroles claires, l’actuel président de la Conférence Épiscopale de Suisse, Mgr Charles Morerod, évêque de Fribourg, a répondu par la victimisation des homosexuels : en affirmant qu’il est dangereux de placer les invertis dans le camp des abuseurs et en objectant que si l’on exclut des personnes ouvertement homosexuelles des séminaires de prêtres, on risque de les contraindre à se cacher.

On nage en plein délire. Le péché d’homosexualité est un des crimes les plus graves pour un clerc et conduit normalement à la réduction à l’état laïc, ce qu’oublie Mgr Morerod. L'”homohérésie” propagée par des lobbies et réseaux homosexuels puissants depuis des décennies dans une Église conciliaire qui a perdu le sens du sacré et la centralité de Dieu a entraîné une apostasie de la morale catholique dans les rangs ecclésiastiques.

Le code de Droit Canon de 1917 prévoit des peines sévères pour les religieux qui « ont commis des actes d’impureté avec des personnes de moins de seize ans, adultère, atteinte aux femmes, bestialité, sodomie. » « Ils doivent être suspendus, punis par la loi et privés de toute fonction, de tout bénéfice, de toute dignité, et dans des cas plus graves, ils doivent être démis de leurs fonctions », ajoute le texte.

Francesca de Villasmundo

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