Du 6 au 9 septembre 2017 s’est tenu dans la communauté œcuménique de Bose, le Taizé italien, leur séminaire annuel consacré cette fois-ci au « don de l’hospitalité » centré plus particulièrement sur « l’hospitalité eucharistique » et « l’accueil de l’étranger ».
Les moines et moniales de Bose « appartenant à des Églises chrétiennes différentes » sous la gouverne de leur fondateur, le très oecuméniste et progressiste frère laïc Enzo Bianchi, baptisé dans la religion catholique mais plus très catholique selon bien des Italiens, ont invité orthodoxes, luthériens, anglicans et catholiques à discourir et réfléchir sur ce thème.
Le pape François a béni cette initiative inter-religieuse dans une lettre louangeuse aux organisateurs et aux participants. En leur adressant « son cordial salut », il tient à honorer « la contribution au chemin commun vers la pleine unité » entrepris depuis 25 ans par la communauté de Bose tout en espérant que
« de l‘écoute humble et sincère et des réflexions de ces quelques jours, croissent toujours plus des sentiments fraternels et mûrisse une authentique hospitalité des cœurs, pour qu’ainsi, pendant que nous voyageons ensemble vers le Royaume, nous soyons poussés à entreprendre des pas courageux et concrets vers la pleine communion ».
Le Vatican a donc envoyé ses représentants à ce colloque dont le cardinal Severino Poletto, archevêque émérite de Turin, quelques évêques et don Cristiano Bettega, le directeur du Service pour l’œcuménisme et le dialogue de la Conférence épiscopale italienne.
Le patriarche œcuménique de Constantinople Bartolomé Ier a ouvert le séminaire. A sa suite ont pris la parole notamment le patriarche gréco-orthodoxe d’Alexandrie Theodoros II, le frère Enzo Bianchi et le frère Alois, prieur de Taizé, devant un parterre de personnalités religieuses de toutes confessions chrétiennes.
L’hospitalité a été étudiée non seulement du point de vue historique, spirituel et naturel mais aussi sous le prisme de l’œcuménisme : accueillir l’étranger c’est le recevoir à sa table. Par conséquence, c’est partager « la cène du Seigneur » : la communion devient ainsi le sacrement de l’hospitalité et la messe, un banquet œcuménique.
Les chercheurs, religieux et orateurs ont mis l’accent sur comment dépasser « le scandale de la division » : ils ont réfléchi sur les « pas courageux et concrets » à accomplir pour aller vers « la pleine communion », leur solution étant de sortir de « l’impasse d’une Eucharistie qui continue à diviser » dixit le délégué des évêques italiens, don Cristiano Bettega qui souligne que « la possibilité de se réunir autour de la même table, de partager non seulement la parole mais aussi le pain et la vin de l‘Eucharistie reste l’horizon vers lequel cheminer et en même temps la blessure qui continue à saigner ».
Pour effectuer « ces pas courageux » demandés par le pape François, quoi de mieux que de tout de suite mettre en pratique le remède qui a émergé de leur réflexions : des moments de concélébration commune entre conciliaires, orthodoxes et protestants ont ainsi eu lieu révèle le blog italien Anonimi della Croce !
Avec la bénédiction du pape François qui n’est pas hostile, bien au contraire, à « Une Sainte Mémoire » qui se puisse « célébrer » « en communion » avec tous les chrétiens confondus, la messe œcuménique et l’inter-communion, les véritables enjeux de ce séminaire sur « le don d’hospitalité », ont été au rendez-vous dans une sorte d’avant-première générale…
Francesca de Villasmundo
http://www.settimananews.it/ecumenismo-dialogo/lecumenismo-dellospitalita/
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Je ne vois pas en quoi protéger la création est une mauvaise chose. La pensée dominante actuelle néglige surement de nombreux points mais ne pas reconnaître que notre gestion de l’environnement peut s’avérer néfaste à long terme n’est pas une position responsable.
Par le biais de sa sainte écologie François veut nous faire accepter l’immigration, le poids du tiers-monde et le syncrétisme comme religion, c’est-à-dire la fusion de toutes les religions. Encore un tout petit effort et il prônera l’avortement comme les écolos, c’est ce qu’il fait indirectement. Il faut bien faire de la place et puis l’homme est néfaste sur terre, comme les animaux domestiques d’ailleurs.
Et bien sûr il fustige les catholiques qui depuis toujours sont en état de péchés contre les catastrophes et les éléments naturels. Il s’en prend surtout aux catholiques blancs, responsables de tout. En plus c’est un adepte du panthéisme, et il veut le répandre.
C’est démoniaque.
A l’évidence vous avez négligé de visionner la vidéo: le pape élabore sa théorie sur des chimères, tout comme les politiciens, les environnementalistes et les médias.
La vidéo est partie intégrante de l’article.
J’irai plus loin que M. Defresne: le RCAC (Réchauffement Climatique Anthropique Catastrophique) est la plus grande entreprise de bobardise crapuleuse jamais fricotée au nom de la science à travers les siècles… les lettrés pourront peut-être retrouver mes références littéraires…
Quoiqu’il en soit, le Bergoglio est dans le coup, ce qui n’est pas étonnant: à théologie vérolée, morale vérolée.
PS Mon compte WordPress étant interrompu pour une raison que j’ignore, je ne serai pas en mesure de suivre le fil, veuillez m’en excuser.
Et lorsque ce sont les éléments qui s’en prennent à notre planète Terre et à l’environnement, on fait quoi ? On demande à la tornade aux tremblements de terre de confesser leurs péchés ? Débile ce que raconte le pape.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2016/09/02/97001-20160902FILWWW00081-ouragan-en-floride-risque-d-inondations.php
Et à qui faut-il imputer le péché de tuer l’environnement si ce n’est effectivement à ceux qui adorent Mammon et non le vrai Dieu ? C’est à eux que le pape doit s’attaquer bille en tête, et non pas en biaisant comme il le fait. Là, il se révèle lâche (ou inculte ?…). Qui le conseille si mal ?? Certainement pas le Ciel…
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2016/09/02/97001-20160902FILWWW00172-manche-des-dauphins-contamines-par-les-pcb.php
« le péché de tuer l’environnement » ou « péché de tuer une chose ».Ce pape me fait vraiment peur. Le Vatican est plus « occupé », il est « possédé »!
ecrivons à nos évèques respectifs pour nous apostasier de cette église traitre entre DIEU ET NOUS IL N Y A PAS DE BARRIERES NOUS NAVONS PAS BESOIN DE PAPES NI DE CURES NI D EVEQUES j’ai toujours appris au catéchisme que Dieu est partout il entend tout il voit tout nos prières ils les entend nous n’avons pas besoin de son personnel encarté à je ne sais quel syndicat satanique
Vous dites n’importe quoi. Si vous aviez bien appris votre catéchisme vous devriez savoir que c’est NS Jésus-Christ qui a institué les évêques successeurs de ses apôtres et les prêtres, pour servir d’intermédiaires entre Lui et les baptisés, notamment pour célébrer son sacrifice non sanglant à la messe.
Le traitre est une figure de l’Evangile, c’est Juda, l’un des 12 apôtres, qui livre le Christ à ses bourreaux. Juda a beaucoup de succès de nos jours au plus haut sommet de l’Eglise comme en bas, ce n’est pas une raison pour remettre en question l’Evangile, ni pour douter de Jésus.