Emmanuel Macron est allé actionner le réseau arabe mis en place par Hollande et faire sa campagne présidentielle en Algérie où le tapis rouge lui a été déroulé et où, au milieu des effusions et des embrassades, il a promis au nom de la France: «d’aider l’Algérie dans la diversification de son économie» et multiplié les promesses de partenariats d’avenir. En échange de quoi ? Cela est resté dans la conversation privée…

Emmanuel Macron avec son cortège de voitures officielles guidées par des gyrophares a serpenté à grande vitesse dans les rues encombrées d’Alger, comme s’il était déjà élu à la présidence française. Il a ensuite passé deux longues heures d’entretien avec le Premier ministre Abdelmalek Sellal et le ministre de l’Industrie et des Mines Abdessalem Bouchouareb, qui ont largement débordé du programme initial. Le ministre alégrien de l’Industrie qui a chaleureusement embrassé Macron, sait que le pouvoir algérien pourra compter sur lui pour trahir les intérêts français comme il l’a fait en vendant Alsthom-énergie aux Américains, ou en donnant la presque totalité du pouvoir médiatique au maroco-israélien, Patrick Drahi.
 
Prises d’intérêts étrangers

Tapis rouge  déployé dés l’aéroport,  l’ancien ministre de l’Économie est venu à Alger chercher la bénédiction du réseau arabo-musulman que son mentor François Hollande a déployé tout-au-long de son quinquennat de l’Arabie saoudite au Maghreb en passant par le Qatar et les islamistes en Syrie. Cette visite en Algérie avait été précédée par la visite de la Tunisie et du Liban. C’est dire si le candidat du Système caresse l’électorat musulman dans le sens du poil.

Mais si Hollande a remporté le Jackpot à l’élection présidentielle grâce l’lectorat musulman puisque les néo-Français avec 80% de votes en sa faveur, ont permis son élection en 2012, il a par contre été floué sur les contrats en dépit de nombreux passe-droits accordés  aux émirs lors de leurs déplacements en France et autres appuis guerriers en Syrie. 

L’associé de la banque Rothschild est donc chargé de reprendre le flambeau, de cultiver l’électorat musulman et d’améliorer les performances affairistes, tout en se montrant peu chiche des finances publiques promises en chemin… Le système des rétro-commissions pointe-t-il déjà son nez ? Le mondialiste Emmanuel Macron qui a déclaré qu’il n’existait « pas de culture française, mais une culture multiple en France » semble avoir bien ciblé, par contre, la culture islamique qui s’implante en masse en France grâce à l’ouverture des frontières et la complaisance socialiste, et qu’il entend bien alimenter et fortifier. 

Les affaires sont choses beaucoup trop sérieuses pour qu’en échange des si belles promesses de Macron d’autres promesses n’aient pas été données. Les Ministres d’Etat et le Premier d’entre eux ne se déplacent pas ainsi et ne perdent pas leur précieux temps rien que pour les beaux yeux de Macron. 

«Emmanuel vient en ami, il vient aussi comme quelqu’un qui a contribué à ce partenariat d’exception que nos deux pays sont en train de construire patiemment mais résolument», glisse le ministre des Affaires étrangères Ramtane Lamamra, après avoir devisé avec l’ex-ministre de l’Economie à son arrivée à la mi-journée.

Mais ce sont tous les ministres d’Etat algérien que l’homme du système médiatique Drahi a rencontré avec aussi la ministre de l’Education, Nouria Benghebrit et celui des Affaires religieuses Mohamed Aissa.

Il a déroulé plusieurs «axes de développement stratégique». Avec le Premier ministre il a notamment manifesté son désir d’aider l’Algérie. «Nous avons besoin d’aider l’Algérie dans la diversification de son économie», a souligné Emmanuel Macron, ajoutant : «Nous sommes ici dans le premier pays potentiellement au monde de l’énergie solaire. Nous avons la volonté que la France prenne le leadership mondial sur ces technologies et sur cette transition énergétique.» 

En attendant de le rétrocéder à l’Algérie comme ce fut le cas des puits de pétrole du Sahara qui n’avait rien d’algérien et tout de Français ?

 

 «Enfin, il y a nos relations consulaires, culturelles, linguistiques et scientifiques», a-t-il dit, évoquant les «millions de binationaux, d’Algériens vivant en France, qui sont un pont vivant.».

Lui qui nie la civilisation française a programmé une visite au Mémorial du Martyr, qui rend hommage aux combattants de la guerre d’indépendance algérienne, c’est-à-dire au FLN contre qui se sont battus et sont morts de nombreux appelés français, des Harkis, sans oublier de très nombreux civils français. Ceux qui restaient ayant eu le choix entre la valise ou le cercueil. Nombreux parmi nos compatriotes d’Algérie, chassés de chez eux ont été particulièrement mal accueillis en métropole par les amis de M. Macron, alors qu’aujourd’hui cette même métropole est envahie de néo-français, Algériens d’origine, qui forment une part déterminante de l’électorat du pouvoir socialiste macronisé…

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emiliedefresne@medias-presse.info

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