Giuseppe De Donno, l’ancien médecin de l’hôpital Carlo Poma de Mantoue, a été retrouvé pendu dans sa maison de Curtatone, en Italie, le 27 juillet dernier. Un suicide selon les premières constatations mais un suicide qui soulève l’hypothèse de l’homicide volontaire selon le parquet de Mantoue. Ce dernier a ouvert une enquête après le décès du professeur, ancien chef de service de pneumologie à l’hôpital « Carlo Poma » et père d’une thérapie anti-Covid par plasma hyperimmun.

En pratique, l’objectif des enquêteurs est de comprendre si quelqu’un a pu amener l’ancien chef de service, qui le 5 juillet dernier avait démarré sa nouvelle activité de médecin généraliste à sa sortie de l’hôpital, à se suicider, sans laisser de message.

Déjà, les carabiniers et le magistrat ont entendu la famille, sa femme et ses deux enfants, tandis que les téléphones portables et l’ordinateur du médecin étaient saisis. Le corps du médecin se trouve à la morgue de l’hôpital Carlo Poma de Mantoue, en attendant d’être rendu à la famille pour les funérailles.

De Donno, dans les mois chauds de la pandémie de l’année dernière, était devenu le symbole de la lutte contre le virus menée avec du plasma prélevé sur des infectés guéris puis transfusé aux malades. Sa bataille pour imposer la thérapie avait suscité de nombreuses controverses, divisant l’opinion publique sur les réseaux sociaux entre pour et contre.

Désormais sur les réseaux sociaux sa mort, en plus de susciter chagrin et émotion, a également déclenché une vague de suspicion tant sur son suicide que sur sa décision soudaine de démissionner de son poste de chef d’hôpital pour poursuivre la carrière de médecin de famille. De Donno ne l’avait jamais publiquement lié à la déception d’une thérapie plasmatique hyperimmune jugée inefficace par les mêmes qui jugent inefficace l’ivermectine ou l’hydroxychloroquine.

 « Ils l’ont tué », « Il a été tué parce qu’il agaçait les industries pharmaceutiques et les pouvoirs en place », « Vous pensez vraiment qu’il s’est suicidé » peut-on lire sur le web. Des milliers d’utilisateurs ont partagé son image sur les réseaux sociaux avec la phrase :

« La plasmothérapie est bon marché, fonctionne très bien, elle ne fait pas de milliardaires. Et je suis un médecin de campagne, pas un actionnaire de Big Pharma. »

Un groupe a surgi sur Facebook Vérité pour Dr. De Donno avec près de 130 mille membres. Sur la page, il y a des centaines de commentaires qui font référence à des soupçons sur la mort de De Donno. Et il y a aussi ceux qui lancent une manifestation de masse pour demander vérité et justice pour le pneumologue :

« Il faut descendre par milliers, les télés doivent en parler, on ne peut plus se taire ».

Parmi les utilisateurs qui expriment des doutes sur le suicide du médecin, il y a aussi le chanteur Red Ronnie :

« Le Dr Giuseppe De Donno, après avoir sauvé de nombreuses vies, a été marginalisé et aujourd’hui il a décidé d’abandonner cette planète … ou peut-être que quelqu’un a décidé qu’il devait s’en aller. »

Évidemment, à ces commentaires, il faut ajouter les dizaines de messages qui font allusion, sans équivoque, à la possibilité que De Donno ait été assassiné : « Ils ont tué l’honorable docteur Giuseppe de Donno. Oui, tué, ils l’ont pendu. Ils ont attaché une corde autour de son cou pour l’empêcher de sauver des vies. Nous sommes des victimes et des meurtriers à la fois si nous ne prenons pas conscience de ce qui se passe réellement » ou « Les gars, maintenant c’est fini, ils ont tué le Dr. Giuseppe de Donno. Il a été expulsé de l’hôpital parce qu’il a sauvé tout le monde avec zéro décès et pour les sociétés pharmaceutiques et les sociétés, tout cela n’est pas bien. Ils l’ont trouvé pendu, ce qui veut dire qu’ils l’ont tué. Un jour, toute la vérité sera connue. » Même le psychiatre et commentateur de télévision bien connu en Italie, Alessandro Meluzzi, met en doute le suicide de Giuseppe De Donno :

« De Donno est mort parce qu’il n’était pas l’un d’entre eux, mais ne vous y trompez pas. Vous pouvez tuer un homme, pas ses idées. »

Le tout accompagné de l’image d’une infirmière qui a les yeux recouverts d’un masque réalisé avec un billet de 500 euros.

 

Mais si une partie des internautes ne croit pas au suicide, d’autres tant les VIP que les utilisateurs lambda des réseaux sociaux, ont accusé les différents « télévirologues » et la presse mainstream d’être en quelque sorte, avec la dérision continue des propositions du médecin, responsables de l’avoir pratiquement condamné à l’exclusion totale, et au suicide. Il y a quelques semaines De Donno avait décidé de démissionner de son poste de chef du service de pneumologie pour devenir médecin généraliste à Porto Mantovano.  

Il y a aussi évidemment beaucoup d’autres utilisateurs qui rejettent toute machination, la jugeant déplacée dans un moment de deuil comme celui-ci.

Ses anciens collègues en pneumologie, choqués par l’incident, dans une note, se souviennent de lui comme d’un « excellent professionnel et d’une grande humanité » et pour « son abnégation totale », auprès des patients en premier lieu. « Giuseppe était comme ça, parfois ensoleillé et parfois ombragé », « parce qu’il était désillusionné par quelque chose ou agacé ou en colère de ne pas pouvoir faire ce qu’il espérait pour les patients. Nous espérons que maintenant il pourra trouver la paix qu’il a manqué ici ».

Francesca de Villasmundo

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