La colère gronde en Ecosse après que la police du pays a rebaptisé les pédophiles « personnes attirées par les mineurs ».

Le quotidien écossais Scottish Daily Express qui rend compte de l’affaire note que « ce terme, qualifié de « profondément troublant » et de « balivernes », a été inclus dans le rapport de fin d’année du Chef de la Police dans le cadre d’un projet européen visant à lutter contre la maltraitance et l’exploitation des enfants ».

L’Union Européenne favorise le terme de “personnes attirées par les mineurs”

En décembre de l’an dernier, MPI mettait en garde au sujet de cette normalisation de la pédophilie déjà en cours aux Etats-Unis où les pédophiles sont qualifiés par cette expression plus ‘soft’ de « personnes attirées par les mineurs ». La mode arrive outre-Atlantique via les instances corrompues de l’Union Européenne.

Le rapport annuel de fin d’année du Chef de la Police écossaise Iain Livingstone qualifie donc les abuseurs d’enfants de « personnes attirées par des mineurs » (MAP). Devant la colère suscitée par un tel terme lénifiant, la police écossaise s’est défendue en expliquant que le choix de caractériser les pédophiles ainsi répondait à une demande de l’Union Européenne. Elle a expliqué que la référence aux MAPs était en relation avec l’engagement de la police dans le projet Horizon Europe de l’Union européenne – Prévention de l’exploitation sexuelle des enfants.

Toujours sur la défensive, un porte-parole de la police a déclaré :

« La police écossaise n’utilise pas le terme Minor-Attracted Person. La référence dans l’évaluation de la performance de la police (Chief Constable’s Assessment of Policing Performance 2021/22) était dans le contexte de l’engagement de la police d’Ecosse avec le consortium européen Horizon Project pour lutter contre l’abus et l’exploitation sexuels des enfants. Le terme a été utilisé dans les documents d’explication du consortium et est plus communément utilisé sur le continent. »

Cette normalisation de la pédophilie n’est qu’une autre facette de la révolution arc-en-ciel menée par les lobbies Lgbti+++

C’est donc bien la communauté européenne qui invente des mots pour normaliser la pédophilie mais à la lecture de l’article du Scottish Daily Express, on apprend bien davantage : cette normalisation n’est qu’une autre facette de la révolution arc-en-ciel menée par les lobbies Lgbti+++ visant à déconstruire l’identité, à promouvoir la perversion sexuelle et à effacer les valeurs morales issues de la civilisation chrétienne  :

« Le terme MAP est controversé car les abuseurs d’enfants tentent d’échapper à la stigmatisation liée à la pédophilie et soutiennent qu’ils devraient être considérés comme une minorité aux côtés de la communauté LGBT ».

D’ailleurs, continue le quotidien écossais, « la campagne de propagande des MAP a été comparée à la campagne PIE (Paedophile Information Exchange) des années 1970 et 1980, qui s’appuyait sur le mouvement de libération gay pour promouvoir des politiques favorables aux abus sur les enfants, comme l’abaissement de l’âge du consentement à juste quatre ans ». 

Toutefois, malgré la décadence morale qui sévit dans de l’ancienne Caledonia, cette décision est combattue par une bonne part de la population écossaise qui la considère comme une tentative de faire passer la pédophilie pour une préférence sexuelle inoffensive. Un jugement qui est corroboré par les explications emberlificotées du rapport : « Le programme principal du projet, peut-on y lire, est de développer la compréhension et l’approche pour éviter la victimisation des enfants en engageant les personnes attirées par les mineurs (MAP) et en leur fournissant le soutien, le traitement et les conseils nécessaires pour aider à prévenir les activités criminelles. »

Le recours à ces euphémismes ne fait que masquer la réalité et le danger que les pédophiles représentent

Le monde politique écossais a commenté durement cette décision de la police du pays de se soumettre aux diktats de l’Union Européenne.

Kenny McAskill, député du parti Alba et ancien ministre de la Justice du Scottish National Party, a déclaré fort à propos :

« Le recours à ces euphémismes ne fait que masquer la réalité et le danger qu’ils [les pédophiles] représentent… Ces euphémismes doivent être évités, même dans les documents de mise en service, car ils masquent la réalité et l’horreur. Ce terme, quel que soit le contexte, est une absurdité ».

Le danger en employant ce terme est «  de normaliser et donc peut-être de décriminaliser une infraction grave » a expliqué une assistante sociale, Maggie Mellon :

« Il devrait y avoir des options de diagnostic et de traitement pour ceux qui représentent un risque pour les enfants, mais la police n’est pas un service thérapeutique, elle devrait consacrer ses ressources à la fermeture des sites pornographiques qui mettent en scène des enfants et des femmes maltraitées, et à l’augmentation des taux de détection et de condamnation de ceux qui encouragent la maltraitance des enfants ».

Un porte-parole des conservateurs écossais a déclaré de son côté :

« La plupart des Écossais trouveront profondément inquiétante et mauvaise toute tentative d’adoucir le langage autour de la pédophilie dans les directives officielles. Les infractions liées à la pédophilie sont parmi les crimes les plus épouvantables et les plus impardonnables que l’on puisse commettre et il est essentiel que les directives de la Police écossaise reflètent cela. »

Quoi qu’il en soit de la colère des habitants, cette affaire n’est qu’un reflet de plus de la perversion qui anime les instances et organisations officielles, universités et monde hollywoodien aux Etats-Unis, Union Européenne sur le Vieux Continent déchristianisé :

« La déstigmatisation de la pédophilie est la dernière phase de la révolution sexuelle néo-païenne ».

Francesca de Villasmundo

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