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Le cardinal Gerhard Müller a donc été débarqué par le pape François de sa charge de préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi. Le prélat allemand a peu apprécié, et déverse donc sa rancoeur dans les médias. Voici ce qu’il a déclaré au quotidien bavarois Passauer Neue Presse dans un entretien publié le 6 juillet dernier :

« Le dernier jour de mon mandat en tant que préfet de la CDF, le pape m’a informé en une minute de sa décision de ne pas prolonger mon mandat. Il ne m’a pas donné de raisons, tout comme il n’a donné aucune raison au rejet de trois membres hautement compétents de la CDF quelques mois plus tôt. […] Je ne peux pas accepter cette façon de faire les choses. En tant qu’évêque, on ne peut pas traiter les gens de cette façon. Je l’ai déjà dit: l’enseignement social de l’Église doit être également appliqué à la façon dont les employés sont traités ici au Vatican ».

Etonnante conduide d’un cardinal qui devrait savoir que les injustices se subissent en silence, et que seule la mise en danger de la Foi permet de s’opposer publiquement au Souverain Pontif. Et en terme de foi, foi dont il est censé avoir été la gardien de par sa fonction durant les dernières années, on ne peut pas dire qu’il en ait été le serviteur fidèle. Certes le cardinal a su s’opposer au pape François sur les dispositions les plus libérales concernant notamment la communion aux divorcés remariés, il n’en reste pas moins un farouche défenseur du concile Vatican II et un hérétique notoire qui a notamment professé les hérésies suivantes pour le coup bien typiques des modernistes :

« Contre la Virginité de la Très Sainte Vierge Marie

Dans son livre Dogmatique catholique : étude et pratique de la théologie, Müller nie le dogme de la virginité de Marie. Selon lui, la virginité ne concerne pas les « caractéristiques physiologiques du processus naturel de la naissance de Jésus (tels que la non-ouverture du col, l’absence de déchirure de l’hymen ou l’absence de douleurs de l’enfantement), mais l’influx salvifique et rédempteur de la grâce du Christ dans la nature humaine ».

Contre le dogme de la Transsubstantiation

Dans son livre La Messe, source de la vie chrétienne, il écrit : « Corps et sang du Christ ne signifient pas les parties physiques de l’homme Jésus présent sur la terre ou dans son corps glorieux, […] Corps et sang signifient plutôt une présence du Christ à travers le signe du pain et du vin. Mgr Müller explique ainsi la transsubstantiation : « L’essence du pain et du vin doit être définie dans un sens anthropologique. Le caractère naturel de ces dons [pain et vin] comme fruits de la terre et du travail des hommes, comme produits naturels et culturels, symbolise la nourriture et la restauration des personnes et de la communauté humaine dans le signe d’un repas commun […]. L’être naturel du pain et du vin est transformé par Dieu dans le sens que cet être montre et réalise la communion salvifique ».

Les protestants font partie de l’Eglise

Au cours d’un discours en l’honneur de l’évêque luthérien Johannes Friedrich, Mgr Müller a affirmé le 11 octobre 2011 : « Le baptême est le caractère fondamental qui nous unit sacramentellement au Christ aux yeux du monde dans une seule Eglise visible. Nous, chrétiens, catholiques et protestants, sommes donc déjà unis dans ce que nous appelons l’Eglise visible. Au sens strict, il n’y a pas plusieurs Eglises, qui existeraient les unes à coté des autres, mais il existe des divisions, des ruptures à l’intérieur d’un peuple unique et d’une unique maison de Dieu ». »

Source : http://laportelatine.org/vatican/sanctions_indults_discussions/entretiens_doctrinaux/03_07_2012_regards_sur_les_nominationsde_de_benoit16.php

Voilà qui redonne un peu d’objectivité à la soi-disant catholicité de celui qui était censé veiller à la pureté du dogme catholique, nommé à ce poste, faut-il le rappeler, par le pape Benoit XVI ! Alors  non, nous ne verserons pas une seule larme pour l’hérétique cardinal Müller.

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daflon
daflon
il y a 7 années

Pour être honnête, il faut bien reconnaître, sauf erreur de ma part, que le « le dogme de la virginité de Marie »n’a aucun fondement dans les évangiles, de même que la mère de Jésus ne bénéficiait visiblement pas d’un statut particulier supérieur à celui des apôtres. D’ailleurs, elle a manifestement eu d’autres enfants après Jésus, il suffit de lire les évangiles.
Ces dogmes, qui n’ont donc pas un fondement biblique, ont été introduits dans l’église catholique bien plus tard.

Bainville
Bainville
il y a 7 années
Répondre  daflon

La première source de la Foi, ce ne sont pas les Écritures,, mais d’abord la Tradition, dont la Sainte Vierge est un des piliers, enseignant les 12 apôtres.
Et l’Ecriture expose bien que la Sainte Vierge sera recouverte de l’Ombre de l’Esprit Saint, puisqu’elle ne connaîtra jamais d’homme.
Quant aux « frères  » la traduction de l’hébreu ou du grec est cousins, vous le faites exprès. .

Votre singulier aplomb va de pair avec votre ignorance profonde des bases de la religion.

Gauthier
Gauthier
il y a 7 années
Répondre  daflon

 » La première prière connue à la Génitrice de Dieu (grec, Θεοτόκος, qui signifie «celle qui porte/enfante Dieu») est une prière trouvée sur un fragment de papyrus datant d’environ 250 après Jésus-Christ. En 1917, la bibliothèque John Rylands [1] de Manchester, en Angleterre, acquit un grand nombre de papyrus égyptiens. La prière est située sur le fragment enregistré sous le numéro de référence grec Papyrus 470. La prière semble provenir d’une liturgie copte de Noël ou de Vêpres écrites en grec koinè, bien que le fragment en question puisse être une copie privée de la prière. Cette prière est toujours chantée dans l’Église orthodoxe jusques à ce jour à la fin de presque tous les offices de Vêpres pendant le Carême. On la trouve aussi dans les offices religieux de l’Eglise catholique et des Eglises orientales.
La date précoce de cette prière est importante pour un certain nombre de raisons, dont l’une est qu’elle appuie notre compréhension que le terme Theotokos n’était pas seulement un concept théologique défendu lors du troisième Concile Œcuménique de l’an 431, mais était déjà en usage populaire et bien connu plusieurs siècles avant l’hérésie nestorienne.
Comme saint Grégoire de Nazianze l’a déclaré en l’an 379, « Si quelqu’un ne soutient pas que sainte Marie est Mère de Dieu, il est séparé de la divinité. » (Lettre 101, PG 37, 177C) Les premiers chrétiens reconnaissait la Theotokos comme un puissant intercesseur pour ceux qui souffrent, et qui ont besoin de protection. Les chrétiens ont recherché ses intercessions dès l’époque de l’Eglise primitive, et depuis bien plus d’un millier d’années jusques à ce jour. »

http://orthodoxologie.blogspot.fr/search?q=+Theotokos

Soupape
Soupape
il y a 7 années
Répondre  Gauthier

Je préfèrerai que vous disiez dès le début : « la Mère de Dieu »,
au lieu d’employer un mot … emprunté à notre minable décadence …

Votre négligence me choque !

En effet Marie n’a pas fait que porter le Fils incarné,
elle l’a éduqué et élevé, selon les vues de Dieu.

Il est même possible que ce soit Marie qui ait révélé
à Jésus son origine divine, en présence de Joseph.

Ne plaisantons pas avec ce Fait Unique dans l’Histoire de l’Humanité.

Pour le reste, je vous remercie des éléments que vous nous apportez.

Gauthier
Gauthier
il y a 7 années
Répondre  Soupape

Le titre de Théotokos (du grec Θεοτόκος, « qui a enfanté Dieu »), ou de Mère de Dieu, attribué à la Vierge Marie, apparaît sous la plume d’Alexandre d’Alexandrie en 325, l’année du Premier concile de Nicée, avant celui définitif du concile d’Éphèse (431).

https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9otokos

Soupape
Soupape
il y a 7 années
Répondre  Gauthier

A Gauthier.

Merci de vos précisions.
Bien entendu, l’apparition du mot « Théotokos »
ne prétend pas que Marie n’aurait pas éduqué et élevé Jésus.

En effet Luc décrit la présentation au Temple.
Puis le retour à Nazareth, la « vie cachée »,
l’épisode de Jésus parmi les docteurs de la Loi,
et la soumission de Jésus.
C’est ce que je voulais souligner.

Marie est donc Mère au plein sens du terme !
D’ailleurs, l’Ange lui a dit :
« Bonjour, comblée de grâce, le Seigneur est avec toi ! »

Bainville
Bainville
il y a 7 années
Répondre  Soupape

C’est Notre Seigneur, qui a appris beaucoup à la Sainte Vierge, sa mère toujours vierge.
Jésus enfant est Dieu, une seule personne, mais avec deux natures, divine et humaine.
Il sait tout, existe depuis toujours, et il n’a pas besoin d’être éduqué ou enseigné.

Jésus, ayant depuis toujours toute connaissance est à l’origine de toute chose, et chaque créature n’existe que par Lui, en union avec son Père et le Saint Esprit.

Son infinie prescience n’a pas besoin d’être informée de ce qui est sa propre Nature Divine. Il a permis à la Sainte Vierge d’avoir la grâce extraordinaire de participer et de voir toutes les admirables opérations et pensées qui étaient en son Âme.,

Luxettenebrae
Luxettenebrae
il y a 7 années
Répondre  Soupape

Jésus savait. C’est intrinsèquement lié à sa nature divine. J’aimerai faire une comparaison mais je n’en trouve pas (je pourrai dire que c’est comme savoir qu’il faut respirer pour vivre mais cela est un réflexe de notre corps et je ne crois pas qu’il y ait de chose similaire pour l’âme)

Marige Gemari
il y a 7 années
Répondre  daflon

Les évangiles tels que nous les connaissons n’ayant retenu que les grandes lignes sans entrer dans les détails, il y a des visionnaires qui nous livrent ces derniers qui constituent un complément pour la compréhension des textes. Par exemple :
http://www.maria-valtorta.org/ValtortaWeb/Ressources.htm
Allez à la rubrique Naissance de Jésus.
Vous ferez un voyage des plus inoubliables et ô combien instructifs à travers le temps.

Je ne m’en lasse pas. Cela a renforcé ma foi.

Philippe
Philippe
il y a 7 années
Répondre  Marige Gemari

Bonjour Marige,

Les 10 tomes de Maria Valtorta sont mes livres de chevet depuis 9 ans. Je ne m’en lasse pas non plus.Je les appelle le cinquieme evangile. MIRACULEUX !

Soupape
Soupape
il y a 7 années
Répondre  daflon

De nos jours, pour savoir si quelqu’un a la vraie Foi,
il suffit de vérifier s’il croit à la Naissance virginale de Jésus,
et s’il a découvert la Vie de prière.

Personnellement, ayant été « jésuité » dans mon jeune temps,
j’ai mis beaucoup de temps à admettre l’un, et à découvrir l’autre.
Donc, ne craignez pas la réprobation de Dieu !
Mais demandez Lui, avec insistance, qu’il vous aide à comprendre la Foi.

Naturellement Dieu ne vous répondra pas par une locution intérieure !
Mais, au bout d’un temps, il vous demandera de lire sa PAROLE dans les Evangiles.

Faites d’abord l’expérience de lire un Evangile en entier.
Pour cela, prenez-y vous en plusieurs fois,
jusqu’à être capable d’en lire un d’une seule traite.

Ne commencez pas par lire l’Evangile de Jean ;
son langage pourrait vous dérouter,
car c’est un complément aux 3 synoptiques, supposé connus.

Concernant la Vierge, lisez Matthieu, et surtout Luc, qui a fait un travail d’historien.
Concernant la Vie de prière, elle naîtra naturellement
de votre dialogue avec Dieu au sujet du sens de ses Paroles,
telles que rapportées dans les Evangiles.

Dans vos débuts, priez Dieu avec vos mots, et comme ça vient.
Dieu ne vous demande pas de lui réciter des formules que vous ne comprenez pas !
ou dont vous ne voyez pas l’utilité.
Vous comprendrez les principales formules plus tard !

Affirmez-vous devant Dieu. N’ayez pas peur de l’engueuler (comme Pierre !).
Dieu aime les gens fermes, et vous prendra en patience !

N’oubliez jamais que si Dieu ne vient pas nous dire Lui-même
ce qu’IL est et ce qu’IL nous veut, ce n’est pas nous qui pouvons l’inventer !
(ou alors, si on l’invente, c’est grave …)

Bien entendu, prenez une traduction correcte des Evangiles.
Dans les années 50 ou avant, les textes n’étaient pas trop pollués,
par les opinions personnelles des traducteurs !

Personnellement j’utilise l’édition nihil obstat avec imprimatur de 1955.
de « La sainte Bible » (Ancien et Nouveau Testament) « traduite en français
« sous la direction de l’école biblique de Jérusalem »,
éditée par Desclée de Brouwer (édition de poche).

Ce parcours vous prendra plusieurs années.
Au début vous ne comprendrez que des bribes.
Puis vous ferez quelques rapprochements.
Puis enfin cela fera boule de neige
Et alors vous louerez Dieu dans votre cœur de vous avoir donné tout cela !

Soupape
Soupape
il y a 7 années
Répondre  daflon

A daflon,
Ma réponse est plus bas.

Soupape
Soupape
il y a 7 années
Répondre  Soupape

A daflon :
du fait de l’informatique, ma réponse se trouve finalement juste au dessus !

Soupape
Soupape
il y a 7 années
Répondre  Soupape

A daflon,

Du fait de l’informatique, ma réponse se trouve finalement juste au-dessus !

Gabrielle
Gabrielle
il y a 7 années
Répondre  daflon

quelle Honte Daflon, vous n’avez certainement pas appris le catéchisme , vous devez être protestant; et c’est à cause de vos offenses envers la Sainte Vierge , que nous allons aux premiers samedi du mois, en réparation de celles qui sont au nombre de CINQ inclus la vôtre..
Les évangiles ne peuvent parler de Notre Dame, car tout ce qui était prévu était accompli, disent les Écritures, qui ne sont pas les Évangiles, sauf un évangiles qui relate le miracle aux Noces de Cana qui fut le premier miracle de Jésus, mais pour approfondir ce texte , vous n’avez pas eu le Sacrement de Confirmation !!! Alors ignare vous êtes, mais nous ne vous permettons pas d’insulter Notre Dame. SAINTE VIERGE MARIE JE VOUS AIME POUR CEUX QUI NE VOUS AIMENT PAS,JE VOUS DEMANDE PARDON POUR CEUX QUI VOUS BLASPHÈMENT..
Je vous informe que si vous aviez été au Jubilé de Notre Dame de Puy EN Velay, vous auriez eu connaissance de la première statue de Notre Dame, apparue (la Statue) au 1ertSiècle après Jésus Christ, car toutes les peuplades aujourd’hui barbares furent évangélisées par les apôtres et leurs disciples et les suivants………Vous avez un fort retard mental.

Paul-Emic
il y a 7 années

Évêque employé du Vatican. Tout est dit

Xavier S.
Xavier S.
il y a 7 années

Je ne connais pas Maria Valtorta et ses révélations privées décrites en 10 VOLUMES, dont il est fait mention plus haut.
Moi, j’ai fait une autre trouvaille: c’est la catéchisme du concile de Trente (ou Catéchisme Romain), publié par saint Pie V en 1566. Son texte complet (448 pages) est accessible gratuitement sur Internet. Lisez par exemple les chapitres consacrés à la l’Incarnation, à la double-nature de N.S. Jésus-Christ, à la Vierge Marie (dans le Symbole des Apôtres). Moi, j’ai été émerveillé et ma foi a été raffermie. De plus, ce catéchisme se présente comme une homélie écrite dans laquelle on sent la foi catholique vivante et enthousiaste de ses rédacteurs, ce qui est rare aujourd’hui. Il abonde en références aux textes bibliques et constitue une somme précieuse de connaissances religieuses.Bien que rédigé à l’intention des prêtres, des séminaristes et des catéchistes, il peut être lu sans difficulté par toute personne cherchant à approfondir ses connaissances de la vraie religion catholique. De même que les juifs lisent le Talmud, les catholiques devraient lire et relire systématiquement les 450 pages du Catéchisme du Concile de Trente. A conseiller vivement aux jeunes (y compris juifs et musulmans) qui voudraient connaître la religion catholique et prendre de la hauteur par rapport au  »christianisme contemporain ».