Début septembre dans l’Illinois, les membres de la famille du Dr Ulrich Klopfer ont découvert dans son garage après sa mort, les restes de 2.246 bébés avortés. Ils étaient entreposés dans des frigos. Ce « médecin » venait de mourir à l’âge de 75 ans. Il avait exercé dans trois cliniques de l’Indiana où il avait pratiqué 30.000 avortements depuis 1974. Ces cliniques ont été fermées en 2015 pour avoir pris en charge des avortements hors des délais légaux et s’être soustraites aux contrôles légaux. En 1970 Klopfer avait fait une compétition morbide avec le Dr Ming Kow Hah à la Chicago Loop Mediclinic : il s’agissait de faire le plus d’avortements possibles en un temps donné. Hah ne faisait pas d’anesthésies : il sera révoqué en 1994 après plusieurs suspensions de sa licence de médecin.

Le procureur cherche à savoir pourquoi Klopfer avait transporté ces cadavres de l’Indiana où il exerçait à l’Illinois où il habitait ; il se demande si dans les cliniques on ne trouverait pas d’autres restes d’enfants. Pourtant la réponse est peut-être simple. C’était pour ce monstre des sortes de trophées collectionnés comme on peut le faire avec les bois de chevreuils. À noter qu’en 2016, l’avorteur avait vu sa licence de médecin supprimée pour n’avoir pas révélé le viol d’une fille de 13 ans qu’il avait avortée.

Une des raisons évoquée concernant cette atrocité, est que ces trois cliniques étaient autorisées à faire des avortements jusqu’à 14 semaines (soit 2 mois ¾ de grossesse effective). Or les fœtus découverts chez Klopfer étaient d’un âge supérieur. Il est probable qu’en toute illégalité le « serial killer » a pris sur lui de pratiquer des avortements tardifs. Craignant des ennuis, les cliniques concernées lui ont alors dit qu’il devait se débrouiller avec les cadavres. Les faire éliminer par les entreprises de traitement des déchets humains, tôt ou tard aurait attiré l’attention ; de même que la facturation lors des contrôles légaux. Enfin la plupart de ces avortements étaient effectués hors des délais prévus par l’Indiana. Face à ces supputations, le procureur général de l’Illinois a diligenté une enquête visant à répondre aux diverses questions posées par cette horreur.

Jean-Pierre Dickès

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