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Une femme médecin condamnée en Angleterre pour avoir engagé une conversation devant une clinique d'avortement

Le Dr Livia Tossici-Bolt a été reconnue coupable d’avoir violé la « zone de sécurité » d’une clinique d’avortement à Bournemouth, en Angleterre. Son crime : tenir une pancarte sur laquelle était écrit « Je suis là pour parler si vous le souhaitez ».

« Zone de sécurité »

Livia Tossici-Bolt, médecin originaire d’Italie, a été jugée les 5 et 6 mars 2025 après avoir été accusée d’avoir violé la « zone de sécurité » établie autour d’une clinique d’avortement à Bournemouth, une ville côtière du sud de l’Angleterre. Le verdict a été annoncé le 4 avril : coupable d’avoir proposé une conversation volontaire à quiconque souhaitait lui parler.

Les réglementations régissant ces domaines interdisent le « harcèlement », l’« intimidation » et tout « acte d’approbation ou de désapprobation lié aux services d’avortement ». Malgré cela, Tossici-Bolt s’est simplement présentée dans la rue avec une pancarte sur laquelle on pouvait lire : « Ici pour parler si vous le souhaitez. »

L’idée est née pendant la pandémie

Comme elle l’a expliqué, l’idée est née pendant le confinement lié à la pandémie, lorsque les interactions sociales étaient sévèrement limitées. Elle a commencé à proposer des conversations dans la rue. Depuis lors, elle a eu de multiples conversations avec des étudiants, des parents et des personnes en situation difficile, dont certaines envisageaient l’avortement.

La femme médecin, aujourd’hui à la retraite, a fait valoir devant le tribunal qu’elle n’avait jamais harcelé, intimidé ou jugé qui que ce soit, et qu’elle exerçait simplement son droit d’écouter et de converser librement avec qui le souhaitait. Elle a refusé de payer l’amende imposée par le conseil de Bournemouth, arguant que ses actions ne violaient pas l’ordonnance de protection de l’espace public et que l’article 10 de la loi sur les droits de l’homme garantit la liberté d’expression.

Condamnation à payer 20 000 livres

Le tribunal d’instance de Poole l’a finalement reconnue coupable et lui a ordonné de payer 20 000 £ de frais de justice.

L’affaire Tossici-Bolt a suscité l’inquiétude de plusieurs secteurs, qui voient dans cette condamnation un précédent alarmant en matière de restriction des libertés fondamentales, comme le droit à la libre expression dans l’espace public. L’ADF UK, l’organisation qui soutient sa défense, a annoncé qu’elle explorait toutes les voies légales possibles pour faire appel de la décision.

Pierre-Alain Depauw

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