En 1976, le chanteur de gauche Alain Souchon chantait «Le monde change de peau » où il disait notamment : « Dans les journaux et sur les ondes, on sent qu’un monde vient au monde Mais qu’il soit laid ou qu’il soit beau, le monde change de peau ».

En 2018, on sent également un monde nouveau naître, les vieux tabous commencent à tomber et il se pourrait bien que 30 ans après la chute du Mur de Berlin, c’est le mur de Berlin idéologique patiemment bâti par la gauche depuis 1945 qui s’effrite à son tour.

Le 28 septembre, une jeune fille de 14 ans a mis son courage au bout de ses idées et ridiculisant une manifestation de propagande organisée dans la ville de Spire. Ida-Marie Müller a participé au concours municipal, à savoir du « slam antiraciste » (une « poésie » scandée façon rap) et a remporté le prix haut la main à l’applaudimètre =, à la grande colère du maire qui a dénoncé une « provocation publique » de l’AfD et a estimé que le slam de la jeune fille n’était « pas courageux » mais « incitait à la peur de l’autre ».

Bon sang ne saurait mentir, la jeune Ida-Marie est la fille de la députée nationaliste Nicole Höchst qui a légitimement déclaré être « fière » de sa fille et s’est défendue contre toute manipulation de sa part : « J’élève mes enfants pour qu’ils deviennent des citoyens matures et doués de raison ». Dans son poème, elle a qualifié Angela Merkel de « dictateur » et surtout, avec l’impertinence de la jeunesse, elle a ridiculisé la doxa en vigueur : portant un t-shirt avec le drapeau allemand, elle a slamé contre l’immigration de masse et le politiquement correct. Son slam était ponctué de paroles ironiques telles que : « Vive la bénédiction du multiculturalisme ! Le monde entier est ici ! Prions et ça marchera ! » ou « Aime ton prochain : l’assassin ! ». Les migrants « sont venus de pays lointains grâce aux trafiquants », « ils viennent sans passeport mais avec leur téléphone portable ». « Parce qu’il ne peut pas avoir de petite-amie, le migrant est toujours accompagné de son couteau » dit-elle. La jeune fille tance ensuite « les syndicats de gauche », « les carriéristes », « les traîtres ». Son micro a été coupé quelques instants lorsqu’elle s’est moquée du « courage » de ses concurrents qui ont récité leur texte antiraciste. A la fin de son slam, la fille de la députée AfD a été ovationnée par l’assistance et a gagné le concours. Les organisateurs ont décidé de ne pas lui donner son prix.

En France, à Chaulnes dans la Somme, ce sont des lycéens qui ont infligé à leur enseignante militante un véritable camouflet le 24 septembre. Cette dernière voulait inviter l’écrivain algérien Akli Tadjer en novembre pour parler de son livre « Le Porteur de cartable » consacré à la guerre d’Algérie et paru en 2002 et qui raconte l’histoire à Paris de deux enfants, Omar, petite main pour les indépendantistes algérien et Raphaël, rapatrié d’Algérie. Or, dans ce département en pointe dans la résistance patriote, il y a eu pour la première fois une véritable bronca. Si on en croit la très maladroite et extrêmement de gauche enseignante : « Il y a eu une levée de bouclier de certains élèves car l’auteur n’est pas Français »« l’histoire ne concerne pas la France »« un élève a refusé de lire pour ne pas prononcer le mot Messaoud ». « C’est salutaire, pas pour moi, j’ai déjà le cuir de ce côté-là mais là franchement, je n’ai jamais vu ça de ma vie, explique Akli Tadjer contacté par téléphone. Et apparemment ce n’est qu’un résumé de ce qu’on lui a dit. C’est complètement consternant. Ça me donne encore plus envie de les rencontrer. Dans leur ville, il y a un mémorial dédié aux soldats de la guerre 14/18 et ils ne savent même pas que des soldats venus du Maghreb et d’ailleurs sont morts pendant cette guerre. Rien que pour ça, c’est une leçon à leur donner. ». Rappelons que la part des Maghrébins dans les forces armées en 1914-18 était marginale, ayant surtout enrichi la langue française du mot « bougnoule » qui était le sobriquet que nos paysans dans les tranchées donnaient à ces soldats, qui – transis de froid – réclamaient en permanence de l’alcool artisanal – qui dans un sabir mêlant français et dialectes maghrébins donnait « aboule gnôle » qui s’est transformé en « bougnoule » tout comme les mots bretons « bara » et «gwin » (pain et vin) ont donné « baragouiner ».

En Grande-Bretagne, l’adolescente Alissa Cook-Gray a déclaré qu’elle avait quitté son établissement scolaire après avoir reçu un « dernier avertissement » pour avoir exprimé son admiration pour Tommy Robinson, l’homme que le régime collaborateur en place à Londres avait emprisonné pour avoir voulu faire un reportage sur le gang pédophile et raciste composé de Pakistanais. Alissa affirme que ses camarades de classe exprimaient ouvertement leur soutien au chef du parti travailliste et pro-islamiste Jeremy Corbyn lorsqu’elle leur a dit qu’elle s’identifiait davantage à des idées de droite. Lorsqu’on lui a demandé qui elle admirait, Alissa a répondu qu’elle aimait l’activiste Tommy Robinson, un opposant déclaré à l’islamisation de la Grande-Bretagne, connu pour avoir formé l’English Defence League. « J’ai exprimé mon opinion et le professeur a dit: « Sors, ​​nous ne voulons pas que les gens partagent ce point de vue ». On m’a donné un avertissement pour être trop à droite. Je ne veux pas retourner dans cet établissement. ».

Ils sont jeunes il est vrai mais aux âmes bien nées, la valeur n’attend pas le nombre des années…

Hristo XIEP

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