1030 personnes constituant un échantillon représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus ont été interrogées du 1er au 3 septembre 2020. Le sondage a été effectué par Ipsos/Sopra Steria pour Le Monde, la Fondation Jean Jaurès et l’Institut Montaigne.
Il semble bien que « l’ensauvagement » pour ceux qui le vivent ou « le sentiment d’insécurité » pour ceux qui le dénoncent produisent des effets sur les premiers qui ne vont pas plaire aux seconds. En effet, ce sont 55% des sondés qui demandent le rétablissement de la peine de mort, soit plus 11 points par rapport au dernier sondage de 2019.
Madame Le Pen, qui se déclare dorénavant hostile à la peine de mort, va peut-être, à nouveau, prendre un virage sur les chapeaux de roues pour « rester dans le vent ». A ceux qui la taxerait injustement de girouette, on rappellera la fameuse phrase d’Edgard Faure : « Ce n’est pas la girouette qui tourne, c’est le vent. » Pour les très laïcistes défenseurs des « valeurs républicaines » du RN, on peut encore citer le très misogyne Jules Renard qui écrivait « si la girouette pouvait parler, elle dirait qu’elle dirige le vent. »
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Quand on assassine les innocents dans le ventre de leur mère ,
liquider un pourri me semble être un acte raisonnable .
N’en déplaise à » Bergoglio l’apostat » .
Parfaitement d’accord ! j’ajoute que personnellement, je suis pour la suppression de la peine de mort pour tous y compris et surtout pour les victimes……..
Le vrai péché s’élève à un tel degré que nous ne pouvons absolument pas soupçonner son existence. Il est comme la note la plus basse de l’orgue : si profonde que nul ne l’entend.
http://www.heresie.com/enfer.htm
Il faudrait se souvenir que la justice n’agit pas comme les criminels. Pourquoi ne pas violer les violeurs tant que vous y êtes ? Et si quelqu’un tue un enfant, vous allez réclamer comme au moyen âge qu’on tue l’enfant du criminel ? Le but de la justice n’est pas la vengeance qu’exige l’aveugle passion mais le droit qu’exige la raison, ce qui implique d’une part qu’on reste conscient que des erreurs judiciaires sont possibles et qu’il faut donc éviter de commettre soi-même l’irréparable. D’autre part s’il n’y a pas de doute au sujet de l’auteur avéré d’un crime, il faut qu’il puisse répondre de ses actes et tenter autant que possible de réparer les torts qu’il a fait subir à la société. Un mort ne peut rien expliquer ni tenter de réparer.