Le 14 janvier, le Premier ministre belge avait invité les représentants de tous les cultes à une réunion destinée à condamner « le radicalisme », terme creux qui ne désigne personne en particulier.
Tous ont signé un document qui prétend faire la promotion d’un « socle commun de valeurs » inspiré de celles des « Lumières ». Autant dire que tous ces éminents représentants religieux ont accolé leur signature à une déclaration syncrétiste vantant les fruits de la Révolution française…
A cette occasion, Mgr Léonard a déclaré à la presse : « Je suis préoccupé de ce que des millions de gens peuvent être choqués quand on dépeint Mahomet ou Bouddah dans des circonstances pornographiques. Charlie a-t-il eu tort ? Qui suis-je pour le dire… Mais ça vaut la peine de se poser la question.«
Ces propos appellent deux commentaires.
Le premier, c’est qu’il faut noter que Mgr Léonard, Archevêque de l’Eglise catholique, se préoccupe des offenses ordurières faites à l’islam et au bouddhisme, mais ne se soucie pas des blasphèmes visant le catholicisme, pourtant cible privilégiée de Charlie Hebdo qui a publié des dessins ignobles du Christ, de la Sainte Vierge, du Pape, etc.
Le deuxième commentaire, c’est que Mgr Léonard, en disciple du Pape François, déclare en fuyant ses responsabilités : « Charlie a-t-il eu tort ? Qui suis-je pour le dire… « .
Qui est-il pour le dire ? Un Archevêque de la Sainte Eglise Catholique, primat de Belgique, dont la mission est d’être un berger professant la doctrine catholique.
A ce titre, rappelons ce qu’enseigne cette doctrine catholique :
« la liberté de penser et de publier ses pensées, soustraite à toute règle, n’est pas de soi un bien dont la société ait à se féliciter ; mais c’est plutôt la source et l’origine de beaucoup de maux. La liberté, cet élément de perfection pour l’homme, doit s’appliquer à ce qui est vrai et à ce qui est bon » (Pape Léon XIII, encyclique Immortale Dei, 1er nov 1885, § 32)
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Et la promesse de la Russie de respecter l’intégrité territoriale de l’Ukraine indépendante ? Réponse : annexion de la Crimée et soutien aux séparatistes du Donbass…
La Crimée n’a jamais été « annexée » sauf par son propre peuple et les régions de la Confédération n’ont jamais été et ne veulent pas être « ukrainiennes ». C’est ce que vous appelez en « occident » le « droit des peuples à disposer d’eux-mêmes ». Par ailleurs souvenons-nous donc de la promesse des « occidentaux » de respecter l’intégrité territoriale Serbe….Au bout d’un moment, l’hypocrisie et le double standard finissent juste par vous revenir en pleine figure.
Aucune « annexion » de la Crimée, sauf par son propre peuple et les « séparatistes » sont chez eux. Pourquoi soutenir les « séparatistes » « ukrainiens » en 1991 pour condamner les « séparatistes » Russes en 2022? Illogique.
Macron ignore gravement que tout peuple a primr droit d »être attaché à son identité culturelle
Les revendications de la Russie et des Russophones d’Ukraine sont fondées et vérifiables, on nous obscurcit le raisonnement par des simplifications et contes pour enfants, mais même un élève du primaire est capable de comprendre l’histoire et la géographie honnêtement enseignées.
Lorsqu’a eu lieu le conflit illégal disloquant la Yougoslavie, on a diabolisé les pro Serbes et jugé les dirigeants de la Serbie, on a soutenu l’accès à l’indépendance d’un nouvel Etat maffieux , dans la province volée à la Serbie du Kossovo. A ce moment là, j’étais à Paris au côté des Serbes de la rue Simplon, où ils ont quelques commerces et une église où Bruno Golnisch venait à des rassemblements.Mais le journal « Présent » avec Alain Sanders, peut-être nostalgique de la période Nazie ( ?) menait une propagande anti Serbe et pro Croate, région slave du Sud aussi mais catholique. Actuellement, je suis côté Russe et non Ukrainien avec son parti Néo Nazi et ses bandits pilleurs du peuple, lequel émigre pour trouver un emploi digne.En 1990, la Russie ne pouvait aider les Slaves du Sud, d’ailleurs tous désireux de s’extraire du communisme eux aussi. Et il eût été trop dangereux de défendre la Serbie orthodoxe sous les bombes de l’OTAN. De nos jours, la Serbie est un des anciens pays du Pacte de Varsovie le plus sceptique et le plus réticent à adopter un mode de vie à l’Américaine et c’est un peuple proche de sa religion, de ses traditions, encore en deuil de ces malheurs causés par les USA et ses vassaux, menteurs, calculateurs et assassins et ceux du Kossovo croupissent toujours dans des enclaves, faisant face à la haine islamiste et ignorés du monde dit civilisé.
Honneur et fidélité !