Tandis que les petits artisans, les petites PMA, les salariés de base, les entreprises individuelles, et tant d’autres « sans dent », vont être frappés de plein fouet, dans les pays occidentaux, par la crise économique, fruit de la crise du coronavirus mais aussi de la mondialisation libérale-libertaire promue par les élites globalistes, les institutions internationales, les politiciens en cour, les grands PDG des banques apatrides n’ont pas vraiment de soucis à se faire si on lit le magazine de l’actualité économique et boursière Capital :

« David Solomon, le PDG de Goldman Sachs, va toucher 27,5 millions de dollars, soit une augmentation de 20%, au titre de sa rémunération de 2019, une annonce susceptible d’intensifier le débat en cours aux Etats-Unis sur un sauvetage des grandes entreprises avec l’argent des contribuables. La rémunération de David Solomon inclut un salaire de base de 7,65 millions de dollars en numéraire et 17,85 millions en stocks-options associés à la performance de la firme, selon un document adressé au gendarme de la Bourse, la SEC. (…)

John Waldron, le numéro 2 de la firme, va toucher 22 millions de dollars et Stephen Scherr, le directeur financier, 20 millions. L’annonce de ces rémunérations tombe au mauvais moment et risque de servir d’argument aux opposants à un renflouement sans conditions des grandes entreprises, notamment les compagnies aériennes et l’aéronautique (Boeing), avec l’argent public.

Il est reproché à ces sociétés, affectées par la pandémie de coronavirus, d’avoir consacré leurs liquidités à choyer leurs actionnaires, via des programmes de rachats d’actions, lors des cinq dernières années au lieu de constituer des réserves pour d’éventuels coups durs. Goldman Sachs explique que la hausse de rémunération de David Solomon tient à sa performance lors de l’année écoulée.  »

Pourtant, continue Capital « la banque fait toutefois encore face à des enquêtes des autorités aux Etats-Unis et en Malaisie pour son rôle dans le scandale politico-financier du fonds souverain 1MDB. Cette affaire a affecté les résultats de Goldman Sachs l’an dernier : le bénéfice net annuel a chuté de 20% à 7,9 milliards de dollars pour un chiffre d’affaires de 36,5 milliards, en baisse de 0,2%. » Le journaliste rappelle cependant que « David Solomon n’est pas le PDG le mieux payé du secteur bancaire. Ce titre revient à Jamie Dimon de JPMorgan Chase avec 31,5 millions, en hausse de 1,6%. James Gorman, le PDG de Morgan Stanley, a lui touché 27 millions de dollars, en baisse de 6,9%. »

Francesca de Villasmundo

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