Il n’y a pas qu’en Allemagne où, sous couvert de lutter contre la propagation du coronavirus, l’Etat menace de retirer les enfants de leur famille.

En Italie, le directeur de l’école polyvalente Dante Alighieri, allant du primaire au collège, de Lumezzane Pieve dans la région de Brescia, a décrété des mesures « à la coréenne » :

« En cas de fièvre d’un enfant à l’école, appelez les carabiniers et confiez-le non pas à ses parents, mais à l’autorité sanitaire. »

Si la mesure a entraîné une levée de bouclier de la part de nombreux parents et a pu ainsi être annulée, le directeur s’est défendu en affirmant l’avoir également vu appliquée dans d’autres établissements.

Voici ce qui a été publié sur le site Internet de l’école le 6 août et modifié seulement le mercredi 12, une semaine plus tard. Au point sept, dans les informations sur la reprise des cours après la pause estivale et le confinement, on peut lire :

« En présence de symptômes respiratoires ou de température corporelle supérieure à 37,5 ° C pendant les heures de classe, une procédure rigide est déclenchée pour les élèves qui comporte les étapes suivantes :

– l’élève doit être immédiatement équipé d’un masque chirurgical;

– sera placé en isolement dans la salle Covid;

– l’enseignant doit appeler immédiatement le 112 ou le 1500;

-les parents ne pourront en aucun cas retirer leur enfant de l’école, qui sera confié à l’autorité sanitaire.

Par conséquent, à la lumière du protocole strict, les parents sont vivement encouragés à appliquer scrupuleusement les recommandations mentionnées au point précédent. »

« Isolement dans une pièce couverte, alerter les carabiniers, confier l’enfant en garde à l’AST local et empêcher les parents d’entrer. Peut-être même à Sparte, ils n’étaient pas aussi drastiques » ironise un journaliste du quotidien La Nuova Bussola Quotidianna qui révèle cette information.

Ce n’est qu’une semaine après, suite aux protestations des familles, que l’école a dû réécrire les informations comme suit :

« En cas d’apparition de symptômes évocateurs d’un diagnostic d’infection par le SRAS-CoV-2 à l’école, la personne concernée doit être immédiatement isolé et équipé d’un masque chirurgical, et il faudra prévoir un retour le plus rapidement possible au domicile, puis suivre le parcours déjà prévu par la loi en vigueur pour la prise en charge de tout cas suspect. »

Si la séquestration d’enfants par les services sanitaires est écartée, cette affaire confirme cependant qu’en Italie, tout comme en Allemagne et bien d’autres Etats occidentaux, se développe une mentalité, digne de l’idéologie marxiste,  qui considère que l’Etat est le « maître » des enfants, qu’il en a le contrôle physique et mental, que l’enfant est « propriété » de l’Etat. La crise du coronavirus rime avec dictature tout court !

Francesca de Villasmundo

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