La culture de mort à ses instigateurs, ses propagateurs, ses propagandistes, les pays du G7.

Lors de la réunion à Londres des ministres du développement économique et des affaires étrangères du G7, en vue du prochain sommet des chefs d’État et de gouvernement des pays les plus industrialisés du monde (11-13 juin), parmi les priorités dont il a été question, celle concernant l’éducation des filles partout dans le monde  en y incluant l’avortement.

Les ministres du développement et des affaires étrangères des sept pays (Canada, France, Allemagne, Italie, Japon, Royaume-Uni et États-Unis d’Amérique) sont particulièrement déterminés à « travailler en collaboration avec des partenaires des pays en développement, des institutions multilatérales, de la société civile, des groupes dirigés par des filles et de jeunes leaders, pour éliminer les obstacles à l’éducation ». Plus précisément, d’ici 2026, les pays les plus développés du monde représentés dans le G7, dont l’Inde, le Brésil, la Russie et la Chine sont exclus, souhaitent étendre les initiatives éducatives qui favorisent une éducation accélérée en cette période de « pandémie » et « post-pandémie » covid, y compris par la fourniture de technologies permettant l’apprentissage à distance, l’augmentation des programmes d’alphabétisation et de mathématiques précoces et, last but not the least, « accroître l’accès à une éducation sexuelle complète, en promouvant la santé et les droits sexuels et reproductifs ».

Normalement, si tout procède comme décidé, la réunion des chefs d’État et de gouvernement de juin prochain réaffirmera donc l’engagement total du G7 en faveur de la santé et des droits sexuels et reproductifs (SDSR) de tous les individus. Engagement qui se concrétise financièrement.

Or les jours qui ont précédé le sommet des ministres du G7, auquel le nouveau secrétaire d’État Antony Blinken, grand promoteur de la nouvelle politique étrangère américaine pro avortement et pro LGBTI, participait activement, le gouvernement de Boris Johnson avait annoncé une réduction drastique de l’aide aux pays les moins avancés du monde, une coupe nette qui affectera de nombreux programmes d’appui à l’avortement, notamment par l’intermédiaire de l’agence UNFPA des Nations Unies. La réduction du financement des programmes internationaux par le Royaume-Uni est de 85%, passant de 154 millions de livres à 23 millions de livres en 2021.

Cette nouvelle a suscité l’ire de la directrice exécutive de l’UNFPA, Natalia Kanem : « La décision de Londres va dévaster nos plans de planification familiale et de santé reproductive dans le monde… avec cet argent, nous aurions pu payer des services de santé pour 4,3 millions d’avortements », tout autant que celle de Marie Stopes International et de l’IPPF qui s’inquiètent de la possible réduction des avortements dans le monde. Les pressions des multinationales et des agences onusiennes ont donc trouvé un écho dans le document sur l’éducation et l’avortement.

L’excuse du « réchauffement climatique anthropique » où bien-être environnemental rime avec plus d’avortements est venu également soutenir cette « priorité » éducative des pays les plus puissants du monde…

Francesca de Villasmundo 

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