Big Brother, ce n’est pas demain mais aujourd’hui. Sous l’influence des tenants du Nouvel Ordre Mondial, le totalitarisme se renforce de jour en jour et se dote de moyens toujours plus intrusifs pour surveiller nos moindres faits et gestes. En France, l’agence Viginum a reçu pour mission de surveiller internet et les réseaux sociaux et collecte à la demande du gouvernement des données qui concernent votre vie privée, malgré les critiques de la CNIL qui constate que le gouvernement espionne tous les citoyens indistinctement et collecte sur eux des données de tous types.

L’agence Viginum, par décret du 13 juillet 2021, a été instituée en tant que « service de vigilance et de protection contre les ingérences numériques étrangères » rattaché au secrétaire général de la défense et de la sécurité nationale. Sa direction a été confiée à Gabriel Ferriol, ingénieur Telecom passé par l’ENA puis par la Cour des Comptes.

Pour justifier la mise en place d’un tel outil, le décret instaurant l’agence Viginum, dans son article 3, stipule qu’elle a pour rôle de détecter sur Internet les activités “de nature à altérer l’information des citoyens pendant les périodes électorales”, mais aussi “assister le secrétaire général de la défense et de la sécurité nationale dans sa mission d’animation et de coordination des travaux interministériels en matière de protection contre ces opérations” et de “contribuer aux travaux européens et internationaux, et assurer la liaison opérationnelle et technique avec ses homologues étrangers”.

Mais la CNIL écrit au sujet des méthodes de l’agence :

Le dispositif considéré se décomposera en plusieurs phases. Tout d’abord, une phase de veille et de détection doit permettre de suivre les informations pertinentes sur des thématiques d’actualité afin d’identifier les acteurs ou les évènements ayant un intérêt au regard des missions du service « Viginum ». A ce stade du traitement, le service « Viginum » s’attache à détecter un soupçon relatif à « la diffusion d’allégations ou imputations de faits manifestement inexactes ou trompeuses » avant d’initier l’opération de collecte. Cette phase conduira à la rédaction de fiches dites de « traçabilité » qui détermineront les éléments techniques (mots-clés, éléments sémantiques comme des mots-dièses, éléments chiffrés, rapprochement entre des profils ou groupe de profils d’intérêts, etc.) qui permettront, après une validation humaine, d’orienter l’opération de collecte par la sélection des contenus nécessaires à la mission de caractérisation. La collecte des données à caractère personnel est alors activée sur l’ensemble des plateformes identifiées comme pertinentes, notamment par des techniques d’extraction du contenu de sites, via des scripts ou des programmes automatisés (« webscraping ») ou l’utilisation d’interfaces de mise à disposition des données fournies par les plateformes (ou API, pour « Application Programing Interface »), durant une période initiale de sept jours.

En clair, pour identifier “la diffusion d’allégations ou imputations de faits manifestement inexactes et trompeuses”, tout ce que vous écrivez ou relayez qui contredit la version officielle du Pouvoir dans n’importe quel domaine suffit à vous faire étroitement surveiller. Mais à partir de là, la collecte de données va également concerner l’ensemble des personnes avec qui vous êtes en contact.

La traque s’opère notamment sur Facebook, Twitter, Youtube, Google search, Linkedin, Bing et quelques autres.

La CNIL relève que la méthode soulève des difficultés particulières en termes de proportionnalité.

La CNIL écrit à ce sujet :

“Ces informations sont susceptibles de révéler des informations sur un nombre important d’aspects de la vie privée des personnes concernées, y compris des informations sensibles, telles que les opinions politiques, les convictions religieuses ou philosophiques ainsi que l’état de santé ou l’orientation sexuelle”.

La CNIL ajoute que

“la collecte automatisée d’un grand nombre de données à partir des plateformes concernées, selon certains paramètres déterminés par avance (au sein des fiches dites de « traçabilité »), implique la collecte et le traitement de données non pertinentes au regard des finalités poursuivies”.

La CNIL poursuit :

” certaines données à caractère personnel, présentes dans les notes d’analyse précédemment évoquées, seront adressées à de multiples services étatiques et administrations ainsi qu’à des homologues étrangers (…)”. Autrement dit, les collectes de données permettent des “notes d’analyse” qui sont autant de dossiers policiers constitués sur les dissidents, transmis à la police française ou autre…

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