Large unanimité dans tous les sondages pour le parti identitaire et souverainiste Fratelli d’Italia de Giorgia Meloni, le parti héritier du MSI (Mouvement Social Italien) devenu par la suite Alleanza Nazionale de Gianfranco Fini, qui dirige la coalition de centre-droit proche des 50%. Le troisième pôle ne dépasse pas 5 %.

Moins de trente jours avant le vote du 25 septembre afin d’élire les 200 sénateurs et les 400 députés composant le Parlement de la République italienne, les derniers sondages commencent à donner des indications de plus en plus constantes. Parmi celles-ci figure la course au premier parti, qui est actuellement celui des Frères d’Italie pour tous les instituts de sondage. Le parti de Giorgia Meloni, dans les derniers sondages réalisés, oscille entre les 24,1% de Quorum/Youtrend pour Sky news 24, qui est aussi le dernier sondage publié, et les 25% attribués aux FdI par l’institut de sondages italien Antonio Noto. Une unanimité substantielle pour les Frères d’Italie, qui dirigent la coalition de centre-droit, donnée à près de 50%. Un quota qui pourrait permettre à l’alliance FdI, La Ligue de Salvini, Forza Italia de Berlusconi, Nous modérés, de profiter des collèges uninominaux.

Le Parti démocrate suit avec un pourcentage d’environ 22-23%. L’écart avec les Frères d’Italie est toujours supérieur à 1%, avec un pic à 4,5 attribué par Antonio Noto. Le troisième parti est la Ligue pour tous mais, alors que Demopolis attribue 14,5% au mouvement de Matteo Salvini, pour Noto la Ligue s’arrêterait à 12,5. Le Mouvement 5 étoiles se redresse, supérieur à 10%. Forza Italia est donné à 11.4%.

Au-dessus et en dessous de la barrière, selon les sondages, la gauche Alliance verte qui, après avoir atteint 4% début août, dans les jours qui ont immédiatement suivi sa formation, est désormais en baisse. 3.2% pour Quorum/Youtrend, 2.5% pour Political Thermometer, 3.7% Demopolis.

Les autres forces politiques, dont Troisième Pôle, comprenant des hommes politiques qui ont gouverné comme Matteo Renzi et Luigi Di Maio, se dispute le reste.

Les sondages s’accordent tous pour prédire une victoire des Frères d’Italie qui deviendrait ainsi le premier parti dans les préférences des Italiens mais aussi pour indiquer que la coalition de centre-droit est celle qui obtiendra le plus de voix aux urnes, acquérant le droit de former le nouveau gouvernement. Loin derrière se trouve le Parti démocrate avec sa coalition délabrée et encore plus loin derrière se trouve le Mouvement 5 étoiles.

Giorgia Meloni a promis une commission d’enquête sur la gestion de Covid par le ministre de la Santé de Draghi, Roberto Speramza. Il y a quelques jours, la tête de Frères d’Italie a également déclaré :

« Si FdI gagne, Mattarella [le président de la République italienne, ndlr] ne peut pas faire d’autre choix que de me désigner comme Premier ministre ».

Une crainte pour les politiciens du système et les technocrates au pouvoir tant en Italie qu’à Bruxelles : cela ne doit pas, cela ne peut pas arriver que la responsable d’un parti identitaire et souverainiste devienne premier ministre ! Et à Rome il se susurre déjà que Mattarella fera un choix « différent ». Mais qui peut être certain que le peuple italien laissera un tel « coup d’Etat » du Deep State italien se faire sans réagir ?

Francesca de Villasmundo

  

  

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