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Image : capture d’écran du site du District de Suisse de la FSSPX

« Nous devons mériter le paradis, et cela
n’est pas possible sans combattre et lutter. »

Lire aussi à propos des futurs sacres dans la FSSPX :

– 24 novembre 2023 : La FSSPX annonce des sacres prochains – sans mandat – et demande à ses fidèles de ne pas être troublés
– 20 juin 2024 : M. l’abbé Benoît de Jorna, FSSPX, confirme l’annonce de nouveaux sacres pour continuer « l’opération-survie » de la Tradition catholique.
– 27 novembre 2024 : Au sujet des prochaines consécrations épiscopales dans la FSSPX : une prise de position du district d’Allemagne qui interpelle
– 14 janvier 2025 : Du 21 au 23 février 2025 : Université d’hiver 2025 – Les sacres d’évêques dans la FSSPX : schisme ou nécessité ?
– 17 janvier 2025 : Pour l’abbé Barthe il est probable que François n’accorde pas le mandat apostolique qui permettrait à la FSSPX de consacrer licitement des évêques
– 25 juillet 2025 : A propos des futurs sacres dans la FSSPX : « Avec ou sans mandat « , par l’abbé Jean-Michel GLEIZE
– 01 octobre 2025 : Vidéo sur les sacres de Mgr Lefebvre pour la FSSPX : Ni schismatiques, ni excommuniés !, par l’abbé Frédéric Weil

Il y a cinquante ans jour pour jour, M. l’abbé Franz  Schmidberger était ordonné prêtre.

Il a joué un rôle déterminant dans la fondation de la Fraternité Saint-Pie-X en Allemagne.

Dans un entretien approfondi accordé le 8 décembre 2025 à Lukas Steinwandter, du site germanophone corrigenda.online, le premier successeur de feu Mgr Lefebvre au poste de Supérieur Général de la FSSPX, établit un lien entre la crise de l’Église et la crise de la société, et propose une solution.

Dans l’extrait que MPI vous propose aujourd’hui, M. l’abbé Franz  Schmidberger aborde le problème des futurs sacres épiscopaux à la lumière de ceux auxquels avait procédé Mgr Lefebvre le 30 juin 1988.

[…]

« Lors des ordinations épiscopales de 1988, il y avait une situation d’urgence. »

Le cardinal Ratzinger vous a fait remarquer que les polémiques de Mgr Lefebvre avaient rendu difficile la recherche d’un consensus. Il faisait principalement référence à la lettre ouverte que Mgr Lefebvre avait publiée et adressée à Rome. En juin 1988, il a consacré quatre évêques sans l’autorisation de Rome. Plusieurs cardinaux vous ont demandé, en votre qualité de supérieur général, d’attendre la mi-août, date à laquelle l’autorisation serait accordée. Rétrospectivement, une approche plus prudente et plus passive n’aurait-elle pas été préférable ?

C’était la bonne décision, prise au bon moment et mise en œuvre de manière appropriée. Un témoignage public en faveur de la liturgie ancienne et traditionnelle et des enseignements de l’Église était nécessaire. Il fallait lancer un appel retentissant au monde entier pour affirmer que la voie – pour le dire franchement – ​​de l’Église conciliaire menait à sa ruine. Il s’agissait de montrer que l’Église courait à sa perte et que nous nous efforcions de sauver ce qui pouvait l’être. Et de cet acte de salut, de la reconstruire et de la renouveler, comme les moines et les monastères l’ont toujours fait au sein de l’Église, comme vous l’avez décrit précédemment.

Vous avez mentionné plus de 700 prêtres tout à l’heure. Seuls les évêques peuvent ordonner des prêtres, n’est-ce pas ?

Seul un évêque peut ordonner un prêtre.

La Fraternité Saint-Pie-X compte encore deux évêques, Bernard Fellay et Alfonso de Galarreta. Pour assurer sa survie, elle aura besoin de davantage d’évêques dans les années à venir, car sans évêques, il n’y a pas de prêtres.

C’est exact, et c’est pourquoi nous y serons confrontés prochainement. Je ne préciserai ni quand, ni dans quelle mesure. Mais il y aura des ordinations épiscopales à un moment donné.

Comment cela est-il censé fonctionner, puisque la Fraternité Saint-Pie X n’est pas régie par le droit canonique ?

Un évêque remplit deux fonctions : d’une part, il détient le pouvoir de consécration, et d’autre part, il exerce sa juridiction. Cette dernière est détenue par les évêques diocésains, souvent assistés d’un ou plusieurs évêques auxiliaires. Si des évêques devaient être consacrés dans notre diocèse, ce serait comme en 1988. Les évêques auxiliaires seraient consacrés, c’est-à-dire des évêques qui n’ont pas de juridiction, donc pas d’autorité hiérarchique, mais dont la fonction principale est d’ordonner des prêtres, d’administrer la confirmation, de consacrer les églises et les calices, etc.

Les deux évêques approchent de la soixantaine. Les ordinations devront donc avoir lieu dans les années à venir.

La question est à l’étude, mais je ne peux dire ni quand cela se produira ni combien d’évêques seront consacrés. Ce sera assurément le principal défi à relever dans un avenir proche. La Fraternité devra s’entretenir avec Rome à ce sujet ; c’est un point crucial, car en temps normal, les évêques ne peuvent être consacrés sans l’autorisation du Pape.

Existe-t-il une chance d’être pleinement intégré à l’Église sous le pape Léon XIV ?

Nous nous considérons pleinement intégrés à l’Église. Quant à une reconnaissance légale, seul l’avenir nous le dira. C’est la tâche du Supérieur général de la Fraternité et de son conseil d’étudier cette question. Quoi qu’il en soit, la synodalité, telle qu’on l’entend aujourd’hui, n’est pas un point de départ idéal.

La Fraternité a consacré des évêques en 1988 contre la volonté du pape.

Dans des cas extrêmes, il est possible de consacrer des évêques à l’insu du pape. Cela s’est produit dans des pays communistes, où des évêques ont consacré d’autres évêques sans l’autorisation du pape et sans que Rome en soit informée. L’affaire n’a été révélée qu’après coup. De tels cas isolés se sont produits dans des situations extrêmes.

Y avait-il une telle situation d’urgence en 1988 ?

Oui, il y en avait une. Sans les quatre évêques auxiliaires de la Fraternité, la liturgie traditionnelle et même la foi intégrale auraient largement disparu, victimes d’une « solution biologique ».

[…]

Source : corrigenda.com

Christian LASSALE

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