Jean-Marie Le Pen, toujours énergique malgré le confinement de temps de coronavirus, a répondu à quelques questions pour le site causeur.fr

De quoi commencer par tordre le cou à une méchante fake news qui annonçait que le menhir avait été touché par le coronavirus. “Le cadavre bouge encore !“, dit en riant Jean-Marie Le Pen.

Lorsqu’on lui demande de commenter l’attitude des Français et Européens en ce temps d’épidémie déclarée, Jean-Marie Le Pen trouve leur réaction assez étonnante et disproportionnée. “Dans ce domaine, les médias jouent un rôle d’accélération qui n’est pas toujours souhaitable. On affole un peu les gens alors que ce n’est pas la première fois qu’il y a une pandémie. Il y en eût de plus meurtrières que celle-ci – encore qu’on n’en connaisse pas les dimensions ni la durée.”

Et que pense-t-il du confinement imposé par le gouvernement français ? “La stratégie de confinement a ses limites, en particulier ses limites temporelles. (…) L’affrontement avec le virus est donc probablement inéluctable. Je considère donc la formule de contingentement comme un recul devant les responsabilités de front. Reste que cette pandémie a eu un mérite : elle a révélé un certain nombre de choses qui n’étaient pas perçues par les Français. La première, c’est sans doute que notre organisation sanitaire et hospitalière n’était pas à la hauteur des risques courus par notre civilisation. Ensuite, la crise a révélé notre formidable sujétion à l’égard de la Chine communiste. Quand on apprend que la Chine fabrique les médicaments, les pièces de rechange et le reste, on se dit que le monde ne peut pas s’arrêter et se mettre aux ordres d’une puissance étrangère. C’est le reflux de l’idée nationale qui est responsable des risques pris.”

L’ancien chef du Front National ne croit “pas du tout à la solidarité internationale et européenne dans cette circonstance, ni d’ailleurs dans la plupart des autres. Le danger qui nous menace va exiger de nous une concentration de nos moyens nationaux et un retour psychologique et affectif vers la mère patrie. Les Français devront se serrer les coudes en même temps que la ceinture.

Et de rappeler l’autre menace “d’un déferlement migratoire formidable quand les économies auront été appauvries et que la misère règnera sur le monde“.

Le Pen souligne également que ni l’opinion ni les observateurs ne se rendent compte de ce que sera la situation d’après. “Les problèmes sanitaires et les mesures qui les entourent vont provoquer une catastrophe économique et donc sociale.”

Soucieux de l’intérêt national, il insiste sur le fait “que l’un des atouts de la France est son stock d’or, par conséquent que la tentation sera grande pour le pouvoir de s’en servir, je dis que les Français doivent être attachés à la défense de leur bas de laine. Ne laissons pas toucher à ce trésor de guerre qui se valorise chaque jour à mesure que la situation se dégrade sur le plan économique et politique“.

L’ancien président du Front National craint la ruine des petits épargnants. “Bien sûr. C’est même pour les défendre que je lance l’alerte sur la disposition de notre stock d’or qui devait être conservé sans esprit de recul.”, dit-il.

Et que pense Jean-Marie Le Pen de la controverse sur le traitement à l’hydroxychloroquine que prône le Professeur Raoult ? “La querelle que l’on fait au Professeur Raoult me paraît dérisoire. Lui au moins propose une solution. Le décret qui a été pris pour limiter l’usage de la chloroquine me paraît absolument scandaleux et insultant. Alors que tout le monde sait que ce médicament peut avoir son efficacité dans les premiers jours de la maladie, le décret affirme qu’on ne pourra l’utiliser qu’en phase terminale. C’est se foutre du monde.”

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