Nouvelle étape dans la stratégie de la peur ? La variole du singe va-t-elle prendre le relais du Covid ? Après le Royaume-Uni, l’Espagne et le Portugal ont à leur tour annoncé ce mercredi 18 mai 2022 avoir recensé une trentaine de cas suspects ou confirmés de variole du singe, une maladie rare en Europe.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) vient de s’exprimer sur le sujet, affirmant vouloir rapidement mesurer avec l’aide du Royaume-Uni, l’importance et l’origine des cas de variole du singe détectés dans ce pays depuis le début du mois de mai, notamment parmi la communauté homosexuelle. Endémique en Afrique de l’Ouest, la variole du singe ou “monkeypox” est une maladie virale qui surgirait ces jours-ci dans plusieurs pays européens. Au Portugal, on signale “plus de 20 cas suspects (…) dans la région de Lisbonne (ouest), parmi lesquels cinq ont été confirmés“, a annoncé la Direction générale de la santé du Portugal dans un communiqué. “Ces cas, pour la majorité des jeunes, tous de sexe masculin, présentaient des lésions ulcéreuses“, ajoute le communiqué.
En Espagne, ce sont huit cas suspects qui ont été signalés et “doivent encore être confirmés” par des analyses, a indiqué le ministère espagnol de la Santé. Si la plupart des cas doivent donc encore être confirmés, cela n’a pas empêché les autorités espagnoles et portugaises de déclencher dès à présent une alerte sanitaire nationale.
Au Royaume-Uni, sept cas ont été confirmés depuis le 6 mai. Quatre de ces cas sont des personnes s’identifiant comme “homosexuelles, bisexuelles ou des hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes“, a précisé l’Agence britannique de sécurité sanitaire (UKHSA). A l’exception du premier cas – la personne infectée avait récemment voyagé au Nigeria -, les malades ont été contaminés au Royaume-Uni, faisant craindre une transmission communautaire.
Les symptômes recouvrent notamment fièvre, mal de tête, douleurs musculaires, mal de dos, ganglions lymphatiques enflés, frissons et fatigue. Des éruptions cutanées peuvent survenir, souvent sur le visage, et se répandre à d’autres parties du corps.
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