saint-francois-de-sales-patron-des-journalistesLa résurrection de Jérôme Genin, survenue le 2 mai 1623, au petit bourg d’Onnex, près d’Annecy, n’est pas seulement un miracle impressionnant. Elle est particulièrement bien attestée.

La mort de Jérôme Genin, évidente, fut constatée par des dizaines de témoins

Après sa noyade, le 1er mai 1623 au matin, le jeune Jérôme Genin est resté huit heures au fond de la rivière. Il a fallu faire appel au meilleur nageur de la région pour l’en dégager. La mort, évidente, fut constatée par des dizaines de témoins. Le lendemain, l’odeur de putréfaction faisait d’ailleurs reculer les bonnes âmes venant prier près du cadavre.

Le noyé, Jérôme Genin, avait fréquenté saint François de Sales, rappelé à Dieu quelques mois auparavant (28 décembre 1622). Il avait assisté à ses catéchismes, à Annecy. En tombant dans la rivière, il s’est écrié : Bienheureux François de Sales, sauvez-moi !

Car depuis trois mois, toute la ville d’Annecy parle des miracles obtenus sur le tombeau de cet évêque. On lui attribue de nombreuses guérisons, et même des résurrections. Avec confiance, on fait donc un vœu en son honneur. On promet une neuvaine de messes près de son tombeau si le garçon retrouve la vie.

Au moment où l’on veut l’enterrer, le mort lève le bras

Or le lendemain, au moment où l’on veut l’enterrer, le mort lève le bras. Deux témoins tombent évanouis. D’autres s’agitent. Certains s’enfuient en criant. Mais voilà maintenant que le mort se redresse et essaie de parler. On l’entend nommer François de Sales. Il expliquera ensuite qu’en ouvrant les yeux, avant même de comprendre ce qui lui était arrivé, il a vu devant lui, le saint évêque, qui le bénissait.

Jérôme Genin est vivant, bien vivant, mais avant de répondre aux questions, il doit se laver la bouche, encore pleine de sable et de boue. Il reste également couvert de plaies, d’égratignures et d’hématomes. Comme pour signer le miracle, toutes ces traces de l’accident disparaîtront en un instant, deux jours plus tard, lorsqu’il s’allongera sur le tombeau du saint évêque.

Le miracle, attribué à saint François de Sales,  est très solidement attesté

Ce miracle est très solidement attesté puisqu’une enquête canonique a recueilli, sous serment, le témoignage d’une dizaine de témoins. On y trouve le ressuscité lui-même, mais aussi son frère, qui a assisté à la noyade et à la résurrection, le plongeur qui a réussi à sortir le corps de l’eau, son fils qui l’a aidé, un magistrat qui a assisté à la scène, les femmes qui ont procédé à la toilette funèbre, le prêtre qui avait commencé la cérémonie d’enterrement et des personnes ayant veillé le corps du défunt pendant la nuit.

A l’occasion du 400e anniversaire, Le Sel de la terre n° 122 publie une enquête détaillée sur ce miracle, avec un examen attentif des témoignages, et, en annexe, la déposition des quatre principaux témoins, collationnée sur les manuscrits originaux (conservés à Annecy).

En 1923, pour le 300e anniversaire, l’évêque d’Annecy avait fait poser une plaque sur le lieu du miracle. En 2023, qui le rappellera ?

Depuis 2000 ans, siècle après siècle, les miracles des saints sont pourtant des preuves manifestes de la vérité de la Révélation chrétienne.

 

Le Sel de la terre — couvent de la Haye-aux-Bonshommes – 49240 Avrillé.
Ce numéro 112 (numéro spécial sur saint François de Sales) : 15 €.
https://www.dominicainsavrille.fr/le-sel-de-la-terre-n122/

Pour télécharger le début de l’article : http://www.dominicainsavrille.fr/?ddownload=10906/

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