Toute guerre est horrible. Celle qui a lieu actuellement en Ukraine ne fait pas exception à la règle. Mais les oukases contre les Russes n’y mettront pas fin, ni nos frissons émotionnels à des milliers de kilomètres ne viendront en aide aux populations victimes des puissances politiques expansionnistes, entre les mains desquelles l’Ukraine n’est qu’un pion qu’elles bougent à leur guise et selon leurs intérêts internationaux, et de l’aveuglement de politiciens ukrainiens au pouvoir et du gouvernement corrompu qui règne à Kiev.
La guerre en Ukraine a des causes un peu plus complexes que la simple ‘folie’ suprémaciste d’un Poutine ‘dictateur’ comme veulent le faire croire des médias bonimenteurs et peu soucieux, en vérité, de la vie tant des Ukrainiens que des Russes.
Deux reportages, à quelques années d’intervalle, un en 2015, un tourné ces derniers jours, l’un d’Arte, l’autre du média indépendant Le Livre noir, relient deux guerres, la guerre du Dombass qui dure depuis 2014 et a fait plus de 14 000 morts en 8 ans, et la guerre actuelle, entamée par Poutine pour délivrer cette région du Dombas, -qui ne demandait à Kiev qu’une autonomie culturelle pour préserver son identité russe qui lui fut refusée-, dans le but d’assurer la protection des populations russophones et russophiles.
Deux guerres qui n’en font qu’une en réalité, une guerre active sur le continent européen depuis des années, dont quelques rares salles de presses se font l’écho à l’époque mais qu’aujourd’hui la bien-pensance voudrait oublier pour qu’aucun lien ne soit tissé entre le « génocide » des Russes du Dombass par le gouvernement de Kiev et l’invasion russe débutée ce 24 février 2022 dernier.
Francesca de Villasmundo
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