Du féminisme radical aux radicales revendications lgbt, il n’y a qu’un pas, vite franchi par UN Women, l’agence des Nations Unies pour l’égalité de genre et « l’empowerment » féminin, -attention à la novlangue-, fondée en 2010.

L’organisation est toujours plus encline à propager principalement le credo arc-en-ciel sur le genre « illimité » et « l’égalité de tous les genres ». Et tant pis si tout ceci représente une contradiction avec ce qui devrait être la mission de l’agence, les « femmes ». Il faut dire que cette mission n’a d’ailleurs jamais eu comme but de mettre en lumière la complémentarité homme-femme…

La redéfinition de la stratégie a été annoncée lors d’une rencontre le 15 juillet dernier intitulée significativement Gender diversity beyond binaries ( La diversité de genre au-delà du sexe binaire). Pour UN Women, comme du reste pour ceux qui dirigent ces organismes de l’ONU, les concepts homme et femme sont démodés. Comme l’a dit son directeur exécutif à cette occasion, la sud-Africaine Mfuzile Mlambo-Ngcuka « nous ne pouvons pas assurer ‘que nous ne laisserons personne derrière’ sans les lgbtqi+ ». A noter le sigle long qui comme l’a rappelé la modératrice Imara Jones inclut lesbiennes, homosexuels, bisexuels, transgenres, queer, intersexuels, pansexuels, et « l’entière gamme de diversité de genres existants ». Bien entendu diversité laissée à la perception individuelle et subjective…

L’idéologie écolo, dans une contradiction supplémentaire, se fait l’allié de ce délire genderophile : pour Mlambo-Ngcuka « l’orientation sexuelle et l’identité de genre » sont deux valeurs clés des Objectifs du développement durable. La contre-nature épouse ainsi une déesse nature, aussi fausse que tyrannique. Pour imposer une dictature mondialiste où toute identité réelle, objective, donc profondément naturelle, est violemment exclue, mise au ban, rayée, radiée, de l’espace humain.

Véritable pasionaria des droit Lgbt, la sud-Africaine a affirmé que son agence travaillera sans répit afin que « l’égalité des tous les genres devienne la norme » dans les 70 pays qui encore aujourd’hui ne légitiment pas l’homosexualité. Le but, en somme, est d’exporter toutes les revendications déconstructivistes dont sont imprégnées les sociétés occidentales. Ce n’est là ni plus ni moins qu’une colonisation déguisée de sociétés encore étrangères ou opposées aux mœurs inverties par la dépravation lgbtqi+.

Parmi les autres revendications de l’événement du 15 juillet, organisé par une association Lgbt Outright, n’a pas manqué la soi-disant éducation sexuelle inclusive, qui sert au lavage des cerveaux des bambins : « les enfants comprennent la diversité de genre dès l’âge le plus tendre » a affirmé, sans rire, l’un des participants, Martin Garcίa Moritán. La diversité de genre délié du sexe biologique doit devenir le nouveau dogme de la modernité, donc la nouvelle normalité, ainsi que l’a expliqué l’activiste trans Katlego Kai Kolanyane-Kesupile, un homme du Botswana qui se sent femme, aux hommes et femmes présents à ce meeting de UN Women :

« Nous sommes plus que vous [sic] et essentiellement vous devez apprendre à devenir un peu plus comme nous. »

L’ONU est décidément le meilleur agent du Nouvel Ordre Sexuel Mondial en devenir.

Francesca de Villasmundo


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