Le total des instituts nationaux donne 7,930 milliards contre 8,045 milliards pour l’ONU.
En comparant les données des instituts statistiques nationaux et celles de l’ONU, on constate que celle-ci surestimait la population mondiale d’environ 115 millions d’habitants au 1/7/2023.
Voici les principales différences constatées (plus de deux millions d’habitants) à cette date :
Inde: 1424,166 millions d’habitants contre 1428,627 pour l’ONU
Chine: 1411,75 millions contre 1425,671
Etats-Unis: 334,999 millions contre 339,997
Nigéria: 216 millions contre 223,805
Brésil: 204,536 contre 216,422
Bengladesh: 167,180 contre 172,954
Russie: 146,447 contre 144,444
Ethiopie (2022): 105,164 contre 126,527 (plus de 21 millions d’habitants d’écart!)
Philippines: 111,351 contre 117,337
Egypte: 105,161 contre 112,717
Congo: 111,579 contre 102,263
Thailande: 68,987 contre 71,801
Tanzanie: 63,717 contre 67,438
Kénya: 50,962 contre 55,101
Ouganda: 45,562 contre 48,582
Irak: 43,324 contre 45,505
Afghanistan: 39,232 contre 42,240
Pologne: 37,701 contre 41,026 (cet écart s’explique surtout par le fait que l’ONU prend en compte les Ukrainiens réfugiés en Pologne alors que l’institut statistique polonais n’en tient pas compte)
Angola: 34,094 contre 36,684
Vénézuéla : 33,729 contre 28,839 (cet écart très important s’explique surtout par le fait que de nombreux habitants ont fui le pays suite aux répressions menées par le gouvernement communiste et que celui-ci n’en a pas, du moins pas encore, tenu compte)
Arabie Saoudite: 32,974 contre 36,947
Ghana: 32,113 contre 34,122
Côte d’Ivoire: 30,990 contre 28,873
Syrie: 28,244 contre 23,227
Soudan du Sud: 14,700 millions contre 11,089
Somalie: 12,945 contre 18,143.
On constate que c’est surtout pour les pays africains (12 pays sur 26) et asiatiques (9 pays) qu’il y a plus de 2 millions d’habitants d’écart.
En effet, il y a beaucoup de pays dans ces deux continents où l’enregistrement des naissances et décès dans l’état civil connaît de nombreuses lacunes. L’ONU profite de ces défaillances dans l’état civil pour apporter ses propres estimations d’après des études peu scientifiques réalisées par des organisations n’ayant guère de moyens efficaces de mesurer la population de l’ensemble d’un pays: organisations humanitaires, gestionnaires de camp de réfugiés etc. L’ONU surestime les populations de tous ces pays sauf pour le Congo, le Soudan du sud et la Syrie. On remarque que ces trois pays sont en guerre depuis longtemps.
Il est important de remarquer que les Instituts nationaux de statistiques ont davantage de moyens pour mesurer les populations que le personnel de l’ONU : cartes indiquant les zones de peuplement, fichiers de logements (la deuxième étape des recensements bien faits est de recenser précisément les logements) et bien sûr agents de recensements vivant dans la région où ils sont chargés de compter une partie des habitants, connaissant les habitudes de logement: les parents et les enfants seulement, ou parfois aussi les grands-parents, des oncles et tantes, cousins et cousines.
L’ONU aurait-elle intérêt à surestimer la population mondiale?
C’est probable car beaucoup de ses dirigeants continuent à prétendre qu’il y a surpopulation ou qu’il y a un danger de surpopulation.
Cette idée fausse est très utile pour justifier une politique favorable aux avortements et à la contraception.
De plus, beaucoup, à l’intérieur de cette organisation mondialiste, attaquent la famille traditionnelle : deux époux unis par le mariage et, si Dieu le veut, des enfants.
Gontran PAUME
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