Dimitris Avramopoulos, commissaire européen chargé de l’immigration, affirme que les Européens doivent accepter l’immigration massive en provenance du tiers monde comme la « nouvelle norme », estimant que rien ne permettra à une quelconque partie de l’Union Européenne de rester « homogène et sans immigration ».

Dans un entretien publié lundi par POLITICO avec pour titre « Les migrants européens sont là pour rester », le commissaire européen démontre sans état d’âme sa vision dictatoriale destinée à imposer à toute l’Europe le plan d’immigration de grand remplacement.

Comme pour se convaincre qu’il n’existe pas d’autre voie possible, le commissaire européen déclare :

« Il est temps d’affronter la vérité. Nous ne pouvons pas et ne pourrons jamais arrêter l’immigration. »

Et de livrer une petite explication :

« L’immigration est profondément liée à nos politiques en matière d’économie, de commerce, d’éducation et d’emploi – pour n’en citer que quelques-unes. »

Le commissaire européen Avramopoulos avoue que les institutions européennes ne considèrent pas les “réfugiés” comme des personnes accueillies temporairement en Europe le temps qu’une guerre dans leur pays d’origine se termine, mais bien au contraire comme une transplantation permanente de populations extra-européennes dans les pays de l’UE.

« Ils ont trouvé la sécurité en Europe, mais nous devons aussi veiller à ce qu’ils trouvent un foyer », écrit-il à propos de ces immigrés, précisant que programmer les Européens à l’accueil de l’immigration de masse est « non seulement un impératif moral », mais aussi « un impératif économique et social pour notre continent vieillissant – et l’un des plus grands défis dans l’avenir proche ».

Or, ce sont ces mêmes institutions européennes qui ont tant manÅ“uvré pour imposer par ailleurs sur notre continent une politique malthusienne faite de pilules contraceptives, d’avortements, de divorces et d’attaques répétées contre l’institution familiale, provoquant inexorablement de la sorte le déclin démographique qui permet de justifier ensuite l’immigration massive comme LA solution au vieillissement orchestré de notre population.

Loin de se limiter à faciliter l’immigration massive en cours, le commissaire européen explique que la Commission s’emploie également à « renforcer les voies légales d’immigration économique grâce à une Carte Bleue plus ambitieuse pour les travailleurs hautement qualifiés et à lancer des projets pilotes ciblés de migration de main-d’œuvre dans les principaux pays du tiers-monde ».

Mais malgré cette propagande, le commissaire européen constate que les personnes d’origine non européenne vivant en Europe sont beaucoup plus susceptibles de vivre d’aides sociales, d’allocations de chômage ou de bas salaires, au point que la Commission européenne a même souligné que des « mesures d’intégration » seraient nécessaires pour accueillir ces immigrés qu’elle prétend être essentiels aux économies du continent.

Le commissaire européen a également félicité POLITICO pour avoir publié une série d’articles qui accusent l’Europe d’être « trop blanche » et invitent l’UE à prendre des mesures qui encourageraient le remplacement des Européens de souche par des « personnes de couleur » dans les emplois.

Le commissaire à l’immigration estime que tout cela n’est pas encore « suffisant pour provoquer les changements dont nos sociétés ont besoin pour être prêtes à affronter les réalités du XXIe siècle ».

Le commissaire européen Avramopoulos n’a pas manqué de désapprouver les mesures prises par les gouvernements d’Europe centrale pour s’opposer à cette immigration. « Il est naïf de penser que nos sociétés resteront homogènes et sans immigration si l’on érige des clôtures », a-t-il déclaré, avant de conclure que « La seule façon de rendre nos politiques d’asile et d’immigration pérennes, c’est de commencer par changer collectivement notre façon de penser ».

Le commissaire européen Avramopoulos et le dirigeant israélien Netanyahu

Curieusement, lorsque ce même commissaire européen se rend en Israël, il ne trouve pas nécessaire de critiquer les clôtures israéliennes ni les mesures prises par ce pays pour garantir une forme d’homogénéité et ne tolérer qu’une immigration très sélectionnée.

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