C’est une gifle pour le gouvernement luxembourgeois dont le premier ministre homosexuel Xavier Bettel et le vice-premier ministre, lui-aussi homosexuel, s’étaient investis en faveur des réformes proposées, avec le soutien de la Haute Finance internationale très présente au Grand-Duché.
Les Luxembourgeois ont répondu trois fois « non » aux questions posées lors du référendum :
–  78% sont contre le droit de vote des étrangers,
– 81% sont contre le droit de vote à 16 ans,
– 70% sont contre la limitation de la fonction ministérielle.
Marc Spautz, le président du CSV, l’un des partis qui a fait campagne pour le NON, a demandé la démission du Premier ministre ainsi que des élections anticipées : « Si le CSV était à la place du gouvernement, nous saurions quoi faire. En 2005, Jean-Claude Juncker avait dit qu’il démissionnerait si le référendum se soldait par un échec. Le président du LSAP de l’époque, Alex Bodry avait alors dit que cela ne suffirait pas et qu’il faudrait également des élections anticipés. Il est pour moi totalement incompréhensible que les affaires reprennent comme si de rien n’était. »
Les trois partis du gouvernement (DP, LSAP, Déi Gréng) demandaient de voter trois fois « oui ». Déi Lénk, l’extrême gauche, avait également donné la même consigne de vote. Le CSV et l’ADR avaient demandé de voter trois fois « non ».
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