Lesbos, petite île grecque, aimable paradis touristique, transformé en camp de migrants à ciel ouvert où il ne fait plus bon vivre ni venir paresser en bord de Méditerranée. Lesbos, l’île fétiche, avec sa jumelle italienne Lampedusa, du pape François, l’île phare de l’accueil inconditionnel des miséreux d’outre-Méditerranée. Lesbos et ses volontaires idéalistes et idéologues engagés pour sauver la vie des migrants. Lesbos et ses ONG rattrapées par le trafic d’êtres humains…

Les autorités grecques ont estimé qu’il y a au moins 114 ONG avec plus de 7 000 membres qui opèrent uniquement sur l’île de Lesbos. Au point que les fonctionnaires locaux parlent d’une vraie « fabrique de l’immigration » avec les ONG qui agissent comme « facteur d’attraction ». Et facteur de dollars pour certains…

Pour une des deux sœurs syriennes, Sara et Yursa Mardini, sorties de l’anonymat en 2015. Leur exploit avait fait à l’époque la Une des journaux mainstream : en plongeant de l’embarcation de fortune qui prenait l’eau et poursuivant à la nage jusqu’à Lesbos, elles avaient permis aux 18 migrants clandestins voyageant avec elles de ne pas se noyer. Icônes de la cause migratoire, Yursa participera ensuite aux Jeux Olympiques de Rio dans l’équipe des réfugiés comme nageuse. Mais surtout elle deviendra ambassadrice de l’Unhcr. Sa sœur Sara collaborera quant à elle rapidement avec l’ONG Emergency Response Center International (Erci). Et depuis fin août 2018, elle est derrière les barreaux de la prison grecque de Korydallos, établissement de haute sécurité avec d’autres collègues de l’ERCI. Elle est accusée d’espionnage, de contrebande et d’appartenir à une organisation criminelle. Elle est inculpée en Grèce de participation à un « réseau criminel » d’aide à l’immigration irrégulière, de “violation de secrets d’État” et de “recel”, passibles de la réclusion à perpétuité.

Avec elle, ont été arrêtés le directeur du camp de l’ERCI, Nassos Karakitsos, ex-officier des forces navales grecques, et Sean Binder, un volontaire allemand. Par la suite, une trentaine de volontaires de l’ERCI ont également été appréhendés. La police grecque les avait dans le viseur depuis longtemps. Elle accuse l’ONG d’avoir fait des profits en amenant illégalement en Grèce à travers les îles de la mer Égée des migrants. Selon la police, l’ERCI a mis sur pied littéralement un « réseau criminel organisé qui a systématiquement facilité l’entrée illégale d’étrangers ».

L’ERCI, qui se définit comme une organisation sans but lucratif destinée à apporter une aide humanitaire en période de crise, a gagné de substantielles sommes d’argent grâce à son « couloir » humanitaire. Pour chaque immigré clandestin aidé à entrer en Grèce illégalement, l’organisation a empoché environ 2 000€, en mettant en place en outre un vrai « business de l’intégration ». A partir des différents programmes gouvernementaux (nourriture, logement et instruction) l’ERCI, principale organisation humanitaire de Lesbos, s’allouait environ 5 000€ par immigré pour l’introduire dans la société. Œuvrant sans inquiétude, sous couvert de promouvoir les « droits humains » sésame qui ouvre la bourse de l’Union européenne, elle a favorisé l’arrivée de plus de 70 000 illégaux depuis 2015.

Pour une ONG démasquée, combien d‘autres pseudo-humanitaristes de poche continuent à s’enrichir grâce au trafic d’êtres humains ? Et, dégât collatéral, à “enrichir” l’Europe de clandestins inassimilables, qui ne veulent pas s’intégrer ? Le dernier horrible homicide, brutal et barbare, après qu’elle fut droguée et violentée pendant des heures, d’une jeune fille italienne de 16 ans par un groupe de clandestins africains, demandeurs d’asile, dans la banlieue romaine témoigne de cet “enrichissement” dont l’Europe se passerait bien…

Francesca de Villasmundo

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