Suite à l’affaire des affiches dénonçant l’autoritarisme despotiques du pape François, qui agit sous couvert d’une fausse miséricorde, la défense de l”évêque de Rome est venu notamment du cardinal Ouellet. Alors que l’affiche interpellait de la façon suivante :

« Eh François tu as mis sous tutelle des Congrégations, limogé des prêtres, décapité l’Ordre de Malte et les Franciscains de l’Immaculée, tu as ignoré des cardinaux… Mais où est ta miséricorde ? »

le cardinal canadien répond :

« Je pense que les personnes dont on fait mention sur ces affiches ne doivent pas être très heureuses d’être utilisées pour attaquer le Pape, pour le critiquer », a commenté le cardinal Ouellet lors de l’émission italienne « Stanze vaticane » (Les chambres du Vatican) diffusée dimanche sur la chaîne Tgcom 24. Il ne serait d’ailleurs pas étonné, a-t-il ajouté, si ces personnes réagissaient pour démentir ce genre de méthode « inadmissible dans la vie de l’Église », celle-ci relevant, selon lui, « plutôt du diable qui cherche à diviser ». Sur le contenu, le haut représentant du Saint-Siège a préféré ne pas s’exprimer et pense que faire de la publicité à « ces personnes anonymes sorties de nul part « n’est pas une bonne idée, et que cela ne peut que nuire également aux communautés mentionnées sur l’affiche, comme l’Ordre de Malte, que le Pape a mis sous tutelle après la démission du grand maître de l’Ordre. À ce propos, le cardinal Ouellet, rapporte le site italien Farodiroma, a rappelé que le « Pape gouverne l’Église » et quand il y a un problème – tension ou crise – « il a le devoir de prendre les mesures nécessaires ». Ses décisions, a-t-il ajouté, « sont le fruit de prières profondes », celles d’un « homme serein ».

Cette réaction prête à sourire lorsqu’on sait que le cardinal Ouellet, qui passe pour un conservateur, fut l’un de ceux qui défendit l’interdiction de la communion aux divorcés remariés, s’opposant ainsi par avance au texte hérétique de François Amoris Laetitia. Mais elle est bien triste si l’on considère que ce cardinal fait preuve d’un lamentable esprit clérical, qui, plutôt que de dénoncer celui qui use de son pouvoir de pape à la destruction de l’Eglise, n’a de verve que pour dénoncer deux cent petites affiches qui ne font dire que le désarrois des catholiques. On apprécie un peu plus l’accusation d’anonymat de la part de ces prélats qui n’ont aucun courage face au pape Bergoglio grand coupeur de têtes qui dézingue tous ceux qui s’opposent à lui.

On constate une fois de plus le fruit de la révolution qui mit l’autorité et l’obéissance au dessus de la Foi et du bien commun. Ce fut sans aucun doute l’un des grands enseignements de Mgr Lefebvre d’avoir su remettre les choses dans leur ordre, n’hésitant pas à s’opposer à une hiérarchie qui usait de son autorité contre sa fin :

“L’autorité déléguée par notre Seigneur au pape, aux évêques et au sacerdoce en général est au service de la foi en sa divinité et de la transmission de sa propre vie divine. Toutes les institutions divines ou ecclésiastiques sont destinées à cette fin. Tous les droits, toutes les lois, n’ont pas d’autre but. Se servir du droit, des institutions, de l’autorité pour anéantir la foi catholique et ne plus communiquer la vie c’est pratiquer l’avortement ou la contraception spirituelle.

Qui osera dire qu’un catholique digne de ce nom peut coopérer à un crime pire que l’avortement corporel. C’est pourquoi nous sommes soumis et prêts à accepter tout ce qui est conforme à notre foi catholique, telle qu’elle a été enseignée pendant deux mille ans, mais nous refusons tout ce qui lui est opposé.

On nous objecte : c’est vous qui jugez de la foi catholique. Mais n’est-ce pas le devoir le plus grave de tout catholique de juger de la foi qui lui est enseignée aujourd’hui par celle qui a été enseignée et crue pendant vingt siècles et qui est inscrite dans des catéchismes officiels comme celui de Trente, de saint Pie X et dans tous les catéchismes d’avant Vatican II. Comment ont agi tous les vrais fidèles face aux hérésies ? Ils ont préféré verser leur sang plutôt que de trahir leur foi.” Le Figaro, mercredi 4 Août 1976

Il est temps que les catholiques se rattachent à l’amour de la Foi et de la Vérité, première exigence de la Charité, plutôt que de soutenir par un loyalisme erroné des autorités dont le relativisme et les ambiguïtés et les reniements n’en finissent pas de détruire notre société toute entière. Et loin de requérir quelque avantage de ce pape en échange d’un silence coupable ou de lui montrer une fausse allégeance, il est nécessaire de s’en préserver et de le dénoncer pour ce qu’il est : destructeur de l’Eglise et fauteur d’hérésie.

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