Monseigneur Marcel Lefebvre est connu dans le monde entier. Sa biographie écrite par Mgr Tissier de Mallerais +, nous permet de comprendre « le mystère d’un homme hors du commun, qui ne fut si extraordinairement sûr de lui que parce qu’il fut absolument sûr de Dieu. »
« Tradidi quod et accepi » sa devise donne toute sa grandeur à ces Lettres pastorales.
« Nous devons avoir pour tous ceux qui nous sont confiés l’amour maternel de l’Église. Nous devinerons les besoins de leurs âmes et nous essaierons avec ingéniosité à les satisfaire. Si le zèle de Dieu nous dévore, nous comprendrons les cœurs et ce zèle nous inspirera des sentiments d’humilité et de confiance inébranlables.
Nous aurons alors la conviction intime que tout homme est appelé par Dieu, qu’en lui il y a une possibilité religieuse qui s’ignore souvent, qui peut s’épanouir d’une manière inattendue – c’est le secret de Dieu ! –, et que nous ne devons jamais, ni a priori ni a posteriori, porter un jugement définitif sur un état d’âme. Tant qu’il y a souffle de vie, il y a espoir. »
Ces paroles sont de Mgr Lefebvre. Elles ont été prononcées avant qu’il fonde le séminaire d’Écône. Car il a eu une vie longue et bien remplie avant de fonder la Fraternité Saint-Pie X. Il fut en effet délégué du pape pour toute l’Afrique francophone, premier archevêque de Dakar, enfin supérieur général de la congrégation du Saint-Esprit et ses 5000 membres. Le pape Jean XXIII le nomme Assistant au trône pontifical et membre de la Commission centrale préconciliaire. Cependant, en octobre 1968, il se sent contraint de démissionner de sa fonction de Supérieur général et, le 1″ novembre 1970, fonde à Ecône (Suisse) la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X. Celle-ci lui vaut progressivement une célébrité mondiale en raison de son attachement à la messe en latin -, de son opposition à certaines innovations du concile Vatican II (1962-1965) et de ses démêlés avec le pape Paul VI…
Ses fonctions le menèrent à écrire aux fidèles et aux prêtres des Lettres, publiées ici intégralement.
- Dans une première partie : Lettres pastorales de l’archevêque de Dakar adressées au clergé et aux fidèles de l’archidiocèse. 1948-1962
- Dans une deuxième partie : Lettres du supérieur général de la congrégation du Saint-Esprit adressées aux membres de la congrégation. Et divers autres écrits 1962-1968
ll y appelle donc à l’amour pour les âmes, mais aborde aussi d’autres sujets : la primauté de la prière, le mariage, le communisme, les coutumes africaines, la soutane, la jeunesse, la charité sacerdotale, la grandeur de l’autorité… Les deux derniers chapitres sont visionnaires et plein d’espérance : Nos raisons d’être optimistes, Le temps qui court et la rénovation de l’Eglise (Règle d’or de la Tradition, Jeunesse et espoir pour demain). Avec patience, douceur, il écrit, il déverse le trop plein de son âme pour le lecteur. Et toujours avec clairvoyance, Monseigneur Lefebvre dénonce inlassablement les erreurs modernes qui vont aboutir à la crise dont commencera à souffrir l’Église catholique dès les années soixante.
Ce livre permet de mieux connaître la vraie personnalité de « l’évêque de fer », qui fut avant tout un grand missionnaire, soucieux d’étendre sans cesse le règne de Jésus-Christ dans les âmes et dans les sociétés. Une lecture d’actualité, vivifiante, dont bien des passages nous amènent à la méditation.
Plus d’informations, sommaire détaillé, et commandes sur LIVRES EN FAMILLE
Lettres pastorales et autres écrits 1948-1968, Mgr Marcel Lefebvre, Editions Clovis, réédition avec la préface de l’abbé Aulagnier de la première édition, 296 pages, 22€
On lira aussi avec intérêt la biographie de Mgr Marcel Lefebvre : Marcel Lefebvre, une vie par Mgr Tissier de Mallerais aux éditions Clovis.
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