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Euthanasie en France : une loi plus permissive qu'en Belgique et au Canada
Euthanasie en France : une loi plus permissive qu’en Belgique et au Canada

Le vendredi 2 mai dernier, en Commission des Affaires Sociales, les députés ont validé la loi sur l’euthanasie et le suicide assisté en l’aggravant. Handicapés, pauvres et seuls sont en ligne de mire, et 1,4 milliards d’économie par an attendus. La marchandisation de l’humain s’amplifie.

Les institutions, les mutuelles, le gouvernement, ne cachent même plus leurs ambitions : économiser sur le dos des vieux, des pauvres, des personnes seuls, des handicapés… 1,4 milliards d’économie par an sont attendus, les mutuelles se frottent les mains. Elles n’auront plus à subvenir aux besoins des personnes âgées et des malades.

Cette proposition de loi est le symptôme d’une société qui va mal, qui préfère la mort à la vie

Parallèlement, cette proposition de loi est le symptôme d’une société qui va mal, qui préfère la mort à la vie. Tout dans cette loi, plus permissive qu’en Belgique et au Canada, a un but : l’élimination d’une population ‘inutile’.

Parmi les articles de la loi, notons qu’une simple dépression pourra donner lieu à suicide assisté ; que la signature d’un malade mental sous tutelle sera considérée comme valide. De même, alors qu’il faut signer un formulaire pour se faire opérer, la demande de mourir pourra être faite uniquement par oral, sans consentement écrit.

L’amendement précisant que « Il est interdit d’appliquer l’euthanasie ou le suicide assisté aux personnes déficientes intellectuelles » a été rejeté. Le fait de bénéficier de tout son jugement pour demander la mort a été également rejeté. Dans la même logique, l’amendement visant à empêcher les pressions sur les patients pour qu’ils demandent l’euthanasie a été rejeté.

Tout dans cette loi est un scandale d’hypocrisie et cette aide à mourir sera déclarée une « mort naturelle »

Les contrôles extérieurs (par ex ceux d’un juge ou un psy) pour contrôler que le médecin respecte la procédure quand on demandera l’euthanasie ont été rejetés, une commission indépendante contrôlera mais après la mort, donc un peu tard…

Contrairement aux médecins, les pharmaciens n’auront pas de clause de conscience. Ils auront l’obligation de préparer la substance létale et de la distribuer, même s’ils ne veulent pas.

Les députés ont aussi validé l’expression « phase avancée ou terminale », ce qui « balaye le critère de fin de vie » et ils « ouvrent potentiellement l’accès à la mort administrée à des personnes atteintes de maladies chroniques et psychiques » note le collectif Alliance Vita.

Le délit d’incitation au suicide assisté ou à l’euthanasie a été rejeté, mais le délit d’entrave au suicide assisté ou à l’euthanasie a été maintenu avec amende et prison à la clé pour celui qui voudrait dissuader de vouloir mourir.

Par ailleurs il a été voté que l’euthanasie, pardon, « l’aide à mourir » sera déclarée une « mort naturelle » sur le certificat de décès comme si l’injection létale n’y était pour rien.

« Voter l’euthanasie serait « l’aboutissement du projet républicain » selon Georges Sérignac, du Grand Orient de France

« Il va être plus facile d’obtenir l’euthanasie que d’avoir une consultation contre la douleur » a déclaré le député LR, Philippe Juvin qui ajoute, fort justement :

« C’est une loi qui est faite par des gens riches et inquiets et qui va s’appliquer à des gens pauvres et seuls. »

Notons que la loi euthanasie est programmée depuis longue date, parallèlement à la fermeture progressive des services de soins palliatifs…

C’est des loges maçonnes qu’est parti le projet : voter l’euthanasie serait « l’aboutissement du projet républicain » selon Georges Sérignac, du Grand Orient de France. La République c’est la mort, nous le savons depuis les Guerres de Vendée, et elle n’a pas changé, juste de méthode, plus technique, plus indolore et incolore, pour donner la mort.

L’esprit de cette loi est l’eugénisme, c’est-à-dire de se débarrasser des pauvres, des malades, des handicapés, et des personnes âgées

« Dans les pays où l’euthanasie a été légalisée, les garde-fous sont tombés les uns après les autres », alertent sept députés LR. Certains diront que ceux sont des dérives à éviter, mais non :

« Il n’y a pas de dérive de l’euthanasie. L’euthanasie est une dérive ».

L’euthanasie est un assassinat légalisé, le pendant en fin de vie de l’avortement en début de vie. La boucle est bouclée : l’esprit de cette loi est l’eugénisme, c’est-à-dire de se débarrasser des pauvres, des malades, des handicapés, et des personnes âgées.

La loi sur l’euthanasie et le suicide assisté que les députés ont validé le vendredi 2 mai dernier, Macron régnant, ouvre ainsi en grand les vannes à la culture de mort dans toute son horreur, symptôme d’une société qui n’a jamais autant parlé de ‘solidarité’ et qui n’a jamais été autant sans espérance et sans amour pour autrui, surtout s’il est faible. « La bête de l’événement arrive » a dit Macron un jour…

Francesca de Villasmundo

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