L’immunité collective ou immunité de troupeau ou immunité grégaire est un phénomène connu des scientifiques et des médecins depuis fort longtemps : lorsqu’il est infecté par un virus, le corps réagit et le système immunitaire encode les informations afin de créer une immunité contre lui. Plus la proportion de personnes immunisées augmente, plus le risque pour une personne non immunisée de rencontrer un malade et d’attraper sa maladie diminue. Au-delà d’un certain seuil, il devient impossible pour la maladie de se maintenir dans la population et elle finit par disparaître. Ce seuil dépend, entre autres, de la contagiosité de la maladie.

Concernant le cas de la « pandémie » de covid-19, le quotidien italien La Nuova Bussola Quotidiana signale que trois des épidémiologistes les plus réputés du monde, ont publié la Déclaration de Geat Barrington « qui soutient l’opportunité d’utiliser le phénomène de l’immunité collective comme moyen de protéger les plus vulnérables et de réduire les dommages à la société au minimum. Le document, élaboré à l’Institut américain de recherche économique de Great Barrington, dans l’état du Massachusetts aux Etats-Unis, signé le 4 Octobre 2020, a eu comme premiers signataires Martin Kulldorff  (professeur de médecine à l’Université de Harvard ), Sunetra Gupta (professeur épidémiologiste à l’Université d’Oxford ) et Jay Bhattacharya  (professeur à la Stanford University School of Medicine ). Ces scientifiques appartiennent aux meilleures facultés de médecine du monde. Le document recommande une approche différente de la  pandémie du covid-19 : au lieu du  confinement, qui a des effets néfastes sur la santé physique et mentale, les auteurs recommandent une ‘’protection ciblée’’ des personnes vulnérables, des personnes âgées et des malades, et de laisser vivre normalement leur vie aux jeunes et à ceux qui courent un moindre risque de décès, jusqu’à ce qu’ils atteignent l’immunité collective. »

Jusqu’au 13 novembre dernier, l’immunité collective ou immunité de troupeau ou immunité grégaire se définissait dans les documents officiels de l’OMS comme « une protection indirecte contre une maladie infectieuse, qui se produit lorsqu’une population devient immunisée par la vaccination ou l’immunité acquise à partir d’une infection antérieure. »

Le 13 novembre, l’OMS a changé tout bonnement cette définition pour contrer cette Déclaration de Geat Barrington mais surtout favoriser envers et contre tout la vaccination globale de la population. Elle s’est donc mise à affirmer qu’« une population peut être protégée contre un certain virus si un certain seuil de vaccination est atteint. L’immunité collective est obtenue en protégeant les personnes contre un virus, non en les y exposant. »

La nouvelle définition de l’Organisation mondiale de la Santé efface brusquement les preuves de décennies d’études épidémiologiques. L’immunité collective ne peut plus être obtenue que d’une seule manière : par la vaccination. Une déclaration non scientifique, évidemment motivée uniquement par des raisons politiques, certainement pas par l’émergence de nouvelles preuves scientifiques.

« Une position dictatoriale, souligne le journaliste du quotidien italien, qui va dans le sens d’une stratégie unique : la vaccination universelle, même pour les personnes qui ont déjà eu la maladie, et sont donc déjà immunisées. L’OMS peut aussi décider de changer les cartes sur la table, mais elle ne peut pas plier la médecine à son goût, pour ses intérêts. »

En pratique, l’OMS fait preuve de négationnisme pour complaire à Big Pharma et ses financiers tel Bill Gates et sa fondation pseudo-philanthropique…

Francesca de Villasmundo 

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